Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum


osorojo a écrit:Olrik a écrit:C'est trop long, un mois.
Trois semaines permettent de varier plus rapidement.
Je ressens la même chose, mais 1 mois ça laisse plus de temps à tout le monde pour participer. Regarde Dun, ...Val, ils ont attendu sagement cette semaine pour participer avec nous. Ca vaut le coup.











Là, c'est un peu la misère

Mark Chopper a écrit:osorojo a écrit:Olrik a écrit:C'est trop long, un mois.
Trois semaines permettent de varier plus rapidement.
Je ressens la même chose, mais 1 mois ça laisse plus de temps à tout le monde pour participer. Regarde Dun, ...Val, ils ont attendu sagement cette semaine pour participer avec nous. Ca vaut le coup.
Sans parler de Criminale qui attend dimanche pour le Hitchcock. Un peu comme pour ses choix de draft, il prend son temps pour mieux briller.


Mark Chopper a écrit:Là, c'est un peu la misère
Par rapport à tes réserves tu veux dire ? Pas dans l'absolu, rassure-moi.




Mark Chopper a écrit:osorojo a écrit:Olrik a écrit:C'est trop long, un mois.
Trois semaines permettent de varier plus rapidement.
Je ressens la même chose, mais 1 mois ça laisse plus de temps à tout le monde pour participer. Regarde Dun, ...Val, ils ont attendu sagement cette semaine pour participer avec nous. Ca vaut le coup.
Sans parler de Criminale qui attend dimanche pour le Hitchcock. Un peu comme pour ses choix de draft, il prend son temps pour mieux briller.



osorojo a écrit:LA GRANDE GUERRE
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Mario Monicelli / 1959 ............................. 9/10
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Faire suivre les éclats de rire par ceux des obus est une idée folle, un défi particulièrement présomptueux. Il est généralement plus courant de choisir son camp avant de se lancer dans pareille entreprise : celle d'illustrer les horreurs de la Première Guerre mondiale. À savoir celui de la satire assumée, sketchs sous le bras et grimaces balourdes ou bien celui de la gravité, réalisme triste et corps désarticulés comme signalétique de multiples champs de bataille.
Monicelli prend le pari de ne pas choisir son camp en faisant cohabiter les dépouilles désarticulées avec l'énergie comique intarissable de Vittorio Gasman et Alberto Sordi, un choix de casting qui paraît évident tant les deux acteurs ont prouvé, à maintes reprises, leur capacité très italienne à alterner les prestations dramatiques sérieuses et les pitreries les plus grasses, avec un talent certain dans les deux registres. Il va sans dire que les trublions ne manquent pas à l'appel.
La Grande guerre est une réussite insolente capable de terrasser le plus dur des cœurs après l'avoir fait rire à gorge déployée. En alliant une direction d'acteurs impeccable, des dialogues riches qui font mouche, un fond thématique inépuisable — qui s'autorise même un écart romantique du plus bel effet, après l'illustration, d'une tristesse à pleurer, de l'anecdotique valeur qu'est le dernier souffle d'un soldat pour son état-major— le tout articulé au moyen d'une mise en scène ambitieuse, Monicelli atteint presque l'état de grâce : un équilibre parfait entre farce critique et violence sourde qui donne à son final une portée particulière. De quoi finir le film avec un grand sourire sur les lèvres et des larmichettes dans les yeux... c'est un sentiment assez peu commun.
La Grande guerre est l'illustration parfaite de ce qui me plaît tant dans l'âge d'or du cinéma italien. Décomplexé, ambitieux, très écrit mais, en même temps, interprété sans artifices, il se déguste avec gourmandise. Et parce qu'il fallait bien qu'un regard de biche apporte, à toute cette violence, le charme à l'italienne de circonstance, Mario Monicelli tisse en seconde intention une histoire d'amour touchante, en un petit quart d'heure d'images, loin d'être accessoire puisqu'elle contribue également à la force des dernières minutes.
Si le film dans sa globalité est particulièrement impressionnant — l'énergie déployée pour mettre en scène les deux/trois grandes séquences guerrières force le respect— c'est dans ces moments de calme que la Grande guerre se pare progressivement d'une belle puissance.
Lorsque les hommes échangent avec simplicité alors que la pluie les agresse, ou quand ils essayent de composer avec la couardise qui les définit, pour échapper aux successives lignes de front sans trop desservir les copains. Lorsqu'ils jouent les petits escrocs pour gagner trente lires, ou bien qu'ils usent d'un stratagème retors pour s'assurer la tendresse d'un sourire enchanteur, ou encore qu'ils se laissent enfin aller au courage pendant 5 minutes décisives... à ces moments-là, La grande Guerre fait naître en vous l'amusement et le frisson, avant de vous porter immédiatement le coup de grâce, sans état d'âme, en éradiquant de l'image les ersatz d'humour qui vous permettaient, jusque-là, de dédramatiser son oppressant contexte.


osorojo a écrit:
Je ressens la même chose, mais 1 mois ça laisse plus de temps à tout le monde pour participer. Regarde Dun, ...Val, ils ont attendu sagement cette semaine pour participer avec nous. Ca vaut le coup !


je navigue entre 3 villes

Mark Chopper a écrit:L'endroit où tu vis, l'endroit où tu es nommé comme stagiaire et l'INSPE ?


Mark Chopper a écrit:@Oso : J'avais emprunté le DVD en médiathèque mais lâché l'affaire après 2 mn tant la qualité était digne d'un VCD (c'est chaud de revoir un DVD qui date des débuts du support).




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