[oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Dim 16 Nov 2025, 20:48

Nan, tu es aigri dès que tu vois des japonais.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Alegas » Dim 16 Nov 2025, 23:05

Tu ne disais pas ça lorsque j'avais posé ma critique de Tel père tel fils. :nono:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Lun 17 Nov 2025, 10:01

Je ne vois aucun commentaire après ta critique du Kore-eda.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Alegas » Lun 17 Nov 2025, 10:59

C'est bien ce que je dis. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Lun 17 Nov 2025, 11:01

L'exception qui confirme la règle.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Alegas » Lun 17 Nov 2025, 11:10

Non plus, mais je mets ça sur le compte de ta mémoire sélective. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Herbes flottantes - 8/10

Messagepar osorojo » Sam 22 Nov 2025, 19:08

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HERBES FLOTTANTES
Film de Yasujirô Ozu· 1 h 59 min · 1959 (Japon)
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Si je ne devais trouver qu'un seul argument pour expliquer mon coup de coeur pour Herbes Flottantes, ce serait sans aucune doute la beauté charmeuse d'Ayako Wakao. Déshonorant ou pas, je troque ma place pour celle du jeune Kiyoshi sans y réfléchir à deux fois, nulle doute que je saurai me contenter de vivre dans l'ombre d'une respectabilité perdue :mrgreen:

Second Ozu que je découvre et j'apprécie toujours autant son regard plein d'empathie pour ses contemporains ainsi que sa manière de les mettre en scène. Même si, ici, il introduit dans son histoire beaucoup de personnages, après la séance on continue de penser à bon nombre d'entre eux, à commencer par le protagoniste forcément, un acteur sur le retour, qui revient sur les terres où vit son amour d’antan avec son fils caché, mais aussi sa nouvelle compagne, toute en humanité, rongée par la jalousie, revancharde mais dont l'attitude se comprend.
Sans oublier le trio d'acteurs qui bourlinguent de ville en ville, le petit gadjo de Bonjour qui vient nous faire sourire, l'atout charme du spectacle qui trouve en la personne d'Ayako un appât redoutable, mais aussi le grand-père de la troupe, ou encore Kiyoshi, sa mère... une sacrée galerie dont chaque membre trouve une belle place à l'écran : un vrai tour de force à mon sens.

Vient ensuite cette signature reconnaissable du cinéaste, marquée par une caméra au ras du sol qui nous invite dans l'intimité des âmes mises en scène. J'aime beaucoup pour ma part son coup d'oeil et sa manière d'appuyer sur la manière d'être de ses personnages, en s'attardant sur des gestes, des routines, qui leur donne une belle dimension.

Finalement peu de réserves, si ce n'est peut être cette rengaine théâtrale qui finit par être un peu longue par moment, avec le spectacle qui se joue, se rejoue, se re-rejoue, ainsi qu'une musique que j'ai parfois trouvée envahissante.

Mais sinon, c'est une nouvelle approche de sa filmo qui me fait forte impression. Et puis bon, il y a Ayako, donc j'suis pas complètement objectif, vous ai-je déjà dit qu'elle est à se damner ici ?
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Sam 22 Nov 2025, 19:51

Ayako qui danse pendant que le petit garçon ramasse les offrandes du public :love:
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Nuit de tous les mystères (La) - 4/10

Messagepar osorojo » Sam 22 Nov 2025, 21:13

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LA NUIT DE TOUS LES MYSTERES
Film de William Castle · 1 h 15 min · 1959 (États-Unis)
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Un petit whodunit d'horreur naphta porté par un Vincent Price fidèle à son charisme mais c'est à peu près tout. Je vais la faire courte j'ai trouvé la séance super gentillette, faut aimer les films didactiques : on capte assez vite forcément de quoi il en retourne, disons qu'il n'y a pas 36 autres possibilités que ce qu'on nous dévoile au bout d'une heure. Même si, allez, le petit twist final fonctionne à peu près, enfin il faut accepter le retournement de situation, qui pour ma part ressemble plus à un ressort comico-grand-guignolesque qu'autre chose.

Bref, pas spécialement accroché, c'est bien shooté, pas trop mal dirigé, mais je n'en avais carrément rien à cirer de ce qui se passait, donc compliqué de m'impliquer. J'ai même réussi à trouver le temps long sur la fin avec cette musique stridente qui m'agressait les oreilles dans le dernier acte. J'étais bien content que ça se termine.
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Cavaliers (Les) (1959) - 4/10

Messagepar osorojo » Dim 23 Nov 2025, 16:28

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Les Cavaliers
Film de John Ford · 2 h · 1959 (États-Unis)
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Un Ford sorti en 1959 : l’occasion pour moi de poursuivre sa filmographie, que je découvre encore. Mauvaise pioche, malheureusement. J’ai eu un mal fou à aller au bout tant je me suis ennuyé du début à la fin. Ce n’est pas un mauvais film : on y sent un vrai savoir-faire, mais aussi que Ford ne force jamais son talent. J’ai eu l’impression d’une narration et d’une réalisation assez scolaires : le travail est propre, mais je ne me suis jamais laissé emporter.

Il faut dire que je ne suis sans doute pas le public cible : les guerres de cette époque ne m’intéressent pas spécialement, et les personnages monolithiques du western à papa non plus. Wayne et Holden le sont un peu trop à mon goût, même si, sur la durée, le premier laisse entrevoir des failles intéressantes qui éclairent son attitude envers le toubib du régiment. J’aime beaucoup la scène où il se confie à Mrs. Hayne, ainsi que sa dernière ligne de dialogue à son encontre avant de partir sur le pont : c’est très sec à chaque fois, mais pertinent et finalement assez émouvant. Ce jeté de bouteille dans la pyramide de shooters va me rester en tête.

Pour le reste, sans vouloir être méchant, j’ai trouvé le temps très, très long. Même l’assaut des cadets m’a semblé assez moyen, alors que beaucoup s’accordent à dire que c’est l’une des meilleures séquences du film. Je préfère encore l’échange furtif de marrons entre Wayne et Holden : au moins, ça m’a fait sourire.

Bref, un Ford qui, a priori, est mineur dans sa filmographie — et je veux bien le croire. Pas mauvais, mais clairement pas pour moi.
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Baquet de sang (Un) - 7/10

Messagepar osorojo » Mar 25 Nov 2025, 21:24

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Un baquet de sang
Film de Roger Corman · 1 h 06 min · 1959 (États-Unis)
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Amusant et assez surprenant parce que je m'attendais plutôt à une série B dont Corman a le secret et non à une satire acerbe du monde de l'Art. J'ai plutôt apprécié parce que je partage son avis incisif concernant l'imposture et la prétention qui coexistent avec harmonie dans le milieu. J'aime particulièrement le fait que le protagoniste soit le seul, malgré sa folie, à ne pas être un calculateur détestable. Bien sûr il est siphonné du caisson, mais finalement n'est-ce pas celui qui est le plus pur dans ses morbides réalisations. Un coup du sort animé par de bonnes intentions lui procure une voie royale vers cette reconnaissance dont il a toujours manqué, vers surtout un amour impossible qui lui fait tant envie. Il y a dans cette petite heure de film une certaine densité thématique qui personnellement m'a convaincu. Et je dois dire que je trouve impressionnant qu'on puisse filmer un film d'une heure aussi solide en à peine 5 jours de tournage, gage que le script était précis et bien finalisé avant la mise en oeuvre des caméras. Un chouette moment pour la faire courte, j'ai même souri à divers moments, vu mon piètre sens de l'humour c'est fortiche.
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Fauve est lâché (Le) - 7/10

Messagepar osorojo » Sam 29 Nov 2025, 14:27

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Le fauve est lâché
Film de Maurice Labro · 1 h 38 min · 21 janvier 1959 (France)
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En bon gros fan de Ventura, j'ai passé un moment très sympa devant ce film d'espionnage / truands à l'ancienne qui capitalise sans vergogne sur ses atouts maîtres à savoir forcément un lead au charisme ravageur, mais également des seconds rôles solides — Paul Frankeur assure — et un coup d'oeil photographique plus qu'appliqué : j'ai passé la séance à me dire "chouette placement de caméra, chouette lumière", gros boulot à ce niveau là, en tant qu'amateur de belles images, j'ai apprécié l'effort.

Surtout qu'il est combiné à une vraie envie de livrer du divertissement maousse costaud : Ventura qui étale deux truands dans une espèce de grotte, pris au piège d'une grille en fer forgé, c'est classe, et toute la poursuite qui suit est inspirée également.
Le fauve est lâché est à n'en pas douter un film popcorn, perso c'est tout ce que j'espérais de la séance, voire même je ne m'attendais à ce qu'elle soit si radicale lorsqu'il s'agit de dessouder du larron ou même de demander à Ventura de lâcher les chevaux niveau martelage de salopard au sol.

En petit bémol, c'est vrai qu'en dehors de ça, l'histoire est malheureusement un poil balourde... disons que ça file droit du début à la fin sur des rails rigides, on est clairement pas dans le contexte d'une intrigue stimulante, donc pour peu que les promesses d'un film d'espionnage sur fond de manipulation du début, à coups d'entrevues secrètes / jeux de duppe avec les renseignements généraux, vous aient fait espérer un développement plus ambitieux, vous pourriez rester sur votre faim.

Mais de mon côté, ça ne m'a pas dérangé, d'autant plus que la note finale est également très bonne, avec des petits traits d'humour qui réside dans les interactions entre Ventura et son môme qui je trouve sont bien senties : « de toute façon on va se faire engueuler, ça c'est sûr :eheh: »
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Dragueurs (Les) - 7/10

Messagepar osorojo » Sam 29 Nov 2025, 20:32

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Les dragueurs
Film de Jean-Pierre Mocky · 1 h 18 min · 29 avril 1959 (France)
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Vraiment un Mocky particulier, d'ailleurs si j'avais vu le film sans savoir qu'il en était le réalisateur, je ne sais pas si j'aurais parié sur lui tant Les dragueurs fait penser, de prime abord, à tout sauf à son cinéma. Pourtant, à bien y réfléchir dans un second temps, l'acidité de son propos rappelle cette verve radicale qui irradiera par la suite l'intégralité de son cinéma.

Chouette film, et ce même si quasiment tous ses personnages, hommes et femmes compris, y sont d'une antipathie triste.
Aznavour est le seul qui semble être un bougre standard mais le trait qui définit son profil psychologique est un peu trop forcé. Je comprends qu'il est souhaité être l'opposé complet du dragueur sur lequel il compte pour trouver sa promise, mais c'est un peu too much.
M'enfin, ça permet à Mocky de dérouler sa réflexion qui consiste à essayer de comprendre ce qui fait que les relations hommes/femmes sont si complexes qu'on a beau essayer de trouver un logique qui les définisse, c'est peine perdue — ne croyez même pas ceux qui s'aventurent à localiser les premiers sur Mars et les secondes sur Venus, ils n'y comprennent rien non plus —.
Ce n'est pas moi qui le contredirait, je suis à des années lumières du spécialiste blasé qui enchaine les demoiselles dans son film, et pas aussi benêt — enfin je l'espère — que l'idéaliste naïf qui l'accompagne, mais je concède être aussi paumé que lui sur le sujet.

Si je sors de la séquence pas plus avancé, j'ai toutefois apprécié de découvrir un Mocky des débuts sérieux, bien shooté (surprenant d'ailleurs, de très beaux plans, un noir et blanc classe, franchement propre) et vraiment plus carré que le reste de sa filmo.
Et si, comme je l'écrivais en intro, on est tenté de se dire que c'est un film à part venant de lui, finalement, à bien y réfléchir, on y trouve ce qui définira bon nombre de ses réalisations, à savoir un rapport de force toujours sur un fil tendu entre hommes et femmes ainsi qu'une verve critique qui n'y va pas par quatre chemin, qui habiteront pas la suite son œuvre, sans oublier une certaine science du malaise : le passage étrange avec la jeune femme à peine sortie de l'adolescence qui cherche ses premières expériences lui ressemble terriblement.
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Corps sauvages (Les) - 3/10

Messagepar osorojo » Dim 30 Nov 2025, 10:26

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Les corps sauvages
Film de Tony Richardson · 1 h 38 min · 1959 (UK)
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J'allais dire mauvaise pioche pour celui-là parce que la note reflétera le plaisir pris pendant la séance : aucun. Mais à bien y réfléchir, le déplaisir n'a pas été vain, il convient sans doute de prendre en considération le contexte de réalisation du film. Sans doute qu'il y a 60 ans, on n'avait pas encore pris au sérieux, ou du moins considéré le syndrome dépressif, voire la bipolarité, aussi cliniquement qu'à notre époque dans laquelle le débat à ce propos est encore souvent houleux. A ce titre là, ce premier film de Tony Richardson qui dépeint un vrai salopard souffrant des deux troubles n'est pas sans intérêt, et nulle doute qu'à la fois Richard Burton, tout en théâtralité, ainsi que les très bons seconds rôles qui l'entourent, donnent le meilleur pour illustrer le propos du metteur en scène.


Mais voilà, de mon côté je n'ai passé tout le film qu'à hésiter d'adopter la seule attitude qui me paraît sage en présence d'un tel individu : arrêter les frais et passer à autre chose. Plus les scènes de joute verbale s'enchaînaient, plus mon crâne se faisait lourd, pire encore, plus les deux femmes du métrage alternaient confrontation et désir vif pour le tortionnaire du coin, et moins j'avais envie de considérer le film. Le pire fut sans doute lorsque la seconde passe de l'adversité à la passion brûlante : erreur d'écriture pour ma part, je n'y crois pas une seconde, et je nourris d'ailleurs le même sentiment vis à vis de la dernière scène de cette bobine toxique, qui s'écoute décidément tout de même trop parler.


Gageons que je ne dois pas être un client favorable au free cinéma anglais.
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