[Scalp] Mes critiques en 2009

[Scalp]

Les insoumis

Mouais bein les séries B francaise c'est toujours pas ça.
Et pourtant ça commencait bien, les 15 premieres minutes sont très bien : le premier gunfight envoie bien avec des impacts douloureux ( bon on oublie le trou de scenario pour justifier une infiltration du gign ) et c'est vraiment bien filmé en jolie plan large, apres l'arrivée de Berry par le train c'est vrai que ça fait carrement western, et l'ambiance est bien rendue mais voila dès qu'il ouvre la bouche c'est parti pour 1h bien relou. Bon c'est pas specialement chiant ça se regarde mais tellement quelconque avec des perso bien stereotypés et une intrigue d'une nullité effarante ( Besson doit se sentir moins seul ) et bourré d'elipse ( et hop un ptit gunfight en elipse ), le point culminant étant cette voie off qui noux explique le truc, au cas ou on serait des abrutis, mais bon je subissais tout ça en me disant c'est pas grave y a un gunfight final qui defouraille !!! mon cul oue dla vrai merde !!! et pourtant le premier plan est bien on voit tous les bad guy au look post nuke qui débarquent et y sont bien une cinquantaine pour encercler le commissariat et ces 5 flics, donc là tu te dis "oue ça va charcler sévère" bein non c'est tout mou avec une gestion de l'espace catastrophique : ça tire dont ne sait ou sur on sait qui mais le summum est atteint avec l'arrivée de Berry aussi crédible avec son gros gun en main que Paris Hilton avec un bouquin de Platon. déjà on se demande comment y rentre dans le commissariat encerclé mais bon on est plus a un raccourcis près et là c'est le début de la fin, alors qu'il reste la moitié des ennemis ils te sortent une vieille ruse pour tous les faire exploser d'un coup ( explosion hors champ bien entendu ) oue genial ce super final survendu.
Le cast alterne le minable et le pas gênant en minable on a Berry juste mauvais comme a son habitude et putain toutes les scènes dans sa chambre avec son chaton c'est d'une lourdeur !! , Aure Attika dont le rôle ne sert a rien et qui sait toujours pas joué, tous les bad guy au charisme de Sim (ref de vieu), dans le pas gênant on a Zabou qui tient finalement bien son rôle, Pascal Elbe qui a toujours le même rôle donc c'est bon depuis le temps il arrive à être crédible, et sinon on a Aissa qui est juste magnifique.
Au final ça donne une série B mou du genou, Besson a encore de beau jour devant lui.
Un bien beau telefilm made in TF1 ( les plans de nichons en plus ).

3.5/10

[Scalp]

The Terracotta Warrior



Mouais c'est gentillet et un peu decevant de la part de Tony CHING Siu-Tung, surtout pour les combats pas super choregraphié ( filmé vraiment trop pres ).
M'attendais un a un WXP energique et je me retrouve avec une comedie romantique du coup c'est quand même un peu chiant, bon l'humour fonctionne bien avec moi, la decouverte des années 30 par Yimou est sympa, mais bon ça fait bien peu.
Niveau acteur Gong Li bein c'est Gong Li elle est juste magnifique ( en plus d'etre une superbe actrice, on a l'impression de voir 2 actrices tellement le changement de registre entre les 2 epoques est tres bon ), Yimou j'aurais envie d'etre mechant je dirais qu'il est encore plus mauvais acteur que realisateur.
C'est un peu longuet, les combats sont pas top, mais bon y a de l'humour et Gong Li.

4.5/10

[Scalp]

Il etait une fois en chine 5 Tsui Hark - 1994

Retour de Tsui Hark derrière la camera pour notre plus grand plaisir, il nous livre ici sans aucun doute l'opus le plus fun de la série ( après le faiblard 4 ça fait du bien ). C'est le plus sanglant aussi ça coupe des mains et pose des headshot, bien entendu ça atteint jamais l'excellence des 2 premier épisodes mais c'est un divertissement de haute volée.
Bon c'est un peu longuet a vraiment débuté ( on s'emmerde pas mais faut se taper un peu de comédie), les passages dans la ville au début c'est gentillet y a de l'humour mais des que Wong Fei Hung décide d'allez fighter les pirates ça devient énorme ( et bien entendu c'est mieux foutu que les 3 POTC réunis ) !!!
Tsui Hark a du apprécier Project A et a décidé de faire lui aussi son film de pirates.
Ca fait drôle de voir Fei Hung et sa clique ( Pied Bot est toujours aussi excellent : génial XIONG Xin-Xin ) se battre avec des guns, la découverte du shotgun par Kent Cheng est bien fun et le boulet de l'équipe qu'est le bègue s'avère être un ancêtre de Chow Yun Fat !!

Tsui Hark oblige on a des bien entendu des combats de fou : celui dans le repère pirates y déchire, avec une gestion de l'espace et des élements des décors juste parfaite ( en gros tout ce qui se jeter à la gueule c'est jeter ), le mix kung-fu/gunfight fonctionne plutôt bien et réserve son lot de scène bien tripante et puis le fight sur le lit avec la nana c'est une grosse tuerie, malheureusement un peu court. Martiallement par contre c'est pas spécialement marquant ( c'est assurez par le chorégraphe attitré de Hark à savoir Yuen Tak ), on a pas des chorégraphies de fou, Hark préférant la fantaisie au réalisme et ici Pied Bot s'en donne à coeur joie avec ses enchainements de coups de pieds.
Et puis comme tout Tsui Hark qui se respecte on a des belles séquences un peu intimiste où le sens du cadre du maitre nous explose à la gueule.

Chiu Man-Cheuk jamais aussi bon que chez Tsui Hark ( putain faut qui lui redonne un rôle là !!! ) campe un Fei Hung très charismatique ( dans un registre différend que Jet Li ), Rosamund KWAN est bien entendu toujours aussi soulante mais ça va j'ai l'habitude maintenant ( et pis y Jean Wong qui est bien plus mignonne en plus ), le reste du cast est très bon mention à la femme pirate au look terrible ( le quota de femme forte chez Tsui Hark est donc bien respecter dans ce film ), par contre faut oublier Max Mok qui est décidément le gros boulet de la saga, un bon acteur de merde qui réussit à plomber pas mal de scènes avec son jeu de merde à base de gros yeux.

Du fun, de l'humour, des combats terrible, un casting en beton, du divertissement dans un pur esprit serial qui fait plaisir.

7,5/10

[Scalp]

The Signal



Un film qui aurait largement merité une sortie en salle, vraiment une belle réussite vu le budget qui devait vraiment pas etre enorme.
Le film se divise donc en 3 parties distincte, chacune shooté par 1 realisateur different.
La premiere pose l'intrigue, assez calme au debut avec cette jeune femme qui trompe son mari mais ça va vite déraillé, c'est vraiment prenant, le perso du black est terrible ( avec sa super arme qu'il a fabriqué ), une belle réussite.
La seconde partie hausse le niveau d'un cran avec un humour a la shaun of the dead qui marche vraiment, les reparties sont excellente ( la brune elle est vraiment terrible, dommage qu'elle tombe pas le sous tif ), les gags fonctionne reellement et y a des bons ptits passages gores tres convaincant, bon y a une ptite baisse de regime vers la fin lorsque le barbu pete definitivement un cable.
La 3 eme partie commence bien, avec le coup de la tete qui parle tres sympa, mais je trouve que c'est la moins réussi des 3, le fin tire un peu en longueur, mais bon ça va c'est jamais chiant, et les passages avec les hallucinations sont toujours tres réussis.
Les 3 partie sont tres coherente malgré le changement de registre.
Dans l'ensemble la realisation est plutot bonne ( quoique les passages avec la télé pas besoin de les répété, au bout de la premiere fois on a compris ), le casting d'inconnu tient la route, et aucun acteur ne plombe le film.
Un bon ptit film d'horreur original et sympathique.

7/10

[zirko]

Deux 7/10 ! Il a l'air sympa ce film !

[ril]

En effet, je jeterais un oeil dessus.
par contre j'ai un peur que cela ressemble trop à Cellular de King qui doit etre massacré, euh adapté par Eli Roth.

[Bik]

Belle critique

[Alegas]

Dante 01



Bon pour 4 € ça va, ça se regarde, m'attendais tellement a un truc pourri que je suis surpris même, par contre ça fait un peu trop court metrage rallongé.
Le début avec la voix off sur "les histoires de dragons" m'attendais a voir Alien 5 mais non finalement c'est pas ça ( Caro il a bien du aimé Alien 3 )
L'histoire tourne vite en rond pour au final rien raconte : un neuneu arrive et devient le messie, ça va pas bien loin quoi, et faut pas faire attention à l'accumulation de probleme dans le script : 7 criminels de la pire espèce pour 3 scientifiques et 2 gardes ( super rapport de force ), le responsable de la station qui confie pépère du matos informatique à un des détenus, la trappe menant aux commandes manuelles située dans le quartier des prisonniers
Bon ça va ça dure 1h15 donc on a pas trop le temps de s'emmerder.
Finalement la thematique et les symbolique biblique passe plutot bien ( à part la fin donc ) et y a un même ptit jeu de mot qui m'a fait marrer le nom des 2 gardes : Cr et Br.
La fin fout un mal de crane pas possible : c'est moche et lourdingue et le symbolique est pas subtil du tout ( un plan de 2 secondes aurait largement suffit au lieu de s'attarder dessus histoire que tout le monde comprenne bien ), tout les passages avec les intraveineuses c'est chiant aussi et inutile.
Dans l'ensemble ça fait pas trop cheap, même si les decors et multiple couloir c'est du vu et revu, mais ça reste du bon design.
Le casting alterne le tres bien et le pas bien du tout : Pinon est comme toujours tres bon, Wilson bein vu l'epaisseur de son role y fait tres bien le mec qui bave, Levantal a une vrai gueule tout commes ces autres compagnons de cellule qui ont des vrai tronches de taulard ( y a un Deschiens même ), par contre les 2 doc oulala la cata, heureusement que la ptite asiatique est nue ça nous fait oublier qu'elle joue comme une merde, parce que vla les texte récité.
Niveau realisation ça alterne là aussi le bien et les pas bien qui fait mal au crane : tout les scenes avec Wilson sont raté et moche, les autres scenes avec les détenus sont pas mal et y a presque une bonne gestion de l'espace, y a 2 scenes ou la tension est bien géré aussi.
Allez la moyenne parce que c'est encourageant de voir des films francais comme ça, on va y arriver un jour, bon par contre faudra travailler les scenario parce que là on est pas loin d'un Besson finalement ( les audis et les putes en moins ).

5/10

[Bik]

Ah j'aurai pensé que c'était pire

[Scalp]

c'est un 5 gentil d'encouragement

[Bik]

[Johtaro]

une belle purge ce film...

[Dunandan]

A bout portant Don Siegel

You see, the only man that's not afraid to die is the man that's dead already.

Adaptation librement inspiré d'une courte nouvelle de Hemingway. Projet initialement destiné à la télé ( d'où un format 4/3 et des sfx pas terribles, les transparences ici font vraiment mal aux yeux, quand c'est utilité à petite dose c'est acceptable mais là des scènes entières en transparence c'est moyen).
The Killers a finalement eu droit à une sortie sur grand écran dut à sa grande qualité. Remake du film de Siodmak dont il reprend la trame avec l'enquête via des flashback, sauf qu'ici on a pas un enquêteur sans épaisseur mais les 2 tueurs eux mêmes. Et c'est marrant Siegel devait réaliser le film en 46.

Ce qui s'apparente à la base à un film noir dans la tradition : femme fatale, homme manipulé, une grosse somme d'argent en jeu, sauf que contrairement à la norme c'est pas en noir et blanc, y a aucun plan habituel du genre, c'est pas dans des petites ruelles, c'est pas dans une grande ville du nord plongé dans la nuit ici c'est sous le soleil assommant californien et ça donne un style particulier au film d'ailleurs les villes traversés sont sans aucune personnalités, c'est neutre. Siegel est vraiment l'homme qui aura fait basculer le film noir dans la polar urbain (y a qu'a voir les autres polars qu'il fera) et l'un des réalisateurs des 50's qui s'adaptera le mieux au nouvelle hollywood et sa représentation de la violence, et ce film marque une rupture dans sa carrière et même si dans son début de carrière il y a des trucs clairement sympa c'est véritablement avec ce film qu'il s'imposera comme un auteur.

Premier plan du film gros plan sur des lunettes où on voit en reflet Lee Marvin, la classe, première scène Lee Marvin agresse une aveugle pour trouver sa cible, ça fait pas 5 minutes que le film a commencé qu'on sait que ça fera pas dans la dentelle, et que le film va marquer une rupture avec les films noirs qui ont précédé, ici la violence se fait encore plus marquante, elle ne sera pas que psychologique. Quand on tue quelqu'un c'est de manière frontale, c'est sale et sanglant.
Siegel se plait à filmer la violence et il signe ici un des plans de sa carrière avec le canon du pistolet filmé en grand angle qui envahit quasiment tout l'écran.
L'intro est très picturale, montage qui prend son temps, plan de travers, le suspens qui monte petit à petit et là en générale, la cible trouve un moyen de s'en sortir au dernier moment, mais pas ici. C'est justement le point de départ du film, ce contrat est trop facile, trop bien payé et on va donc suivre les 2 tueurs à la recherche du pourquoi.
Le film prend donc le point de vue de tueur intraitable, mais voilà à peine 15 minutes que le film a commencé que ça change de point de vu avec un flashback sur la victime pour comprendre pourquoi il s'est laissé tuer et on voit vraiment que c'est quelque chose qui intéresse Marvin, il veut comprendre pourquoi sa victime s'est laissé tuer, bien sur il est intéressé par l'argent mais il dit à un moment "quoiqu'il arrive on aura l'argent", il veut comprendre pourquoi un homme peut accepter sa mort comme ça. Et le film est si habilement raconté qu'on en vient à espérer qu'il s'en sorte mais voilà on est dans un cercle, un cercle vicieux où la seule issue possible est la mort que trouvera tout les personnages, ce qui fait écho à la phrase que Marvin balance : You see, the only man that's not afraid to die is the man that's dead already.

Lee Marvin y a pas grand chose à dire il a même pas besoin de jouer, il est Lee Marvin, il traverse tout les films de son charisme et il restera le tough guy par excellence. Son duo avec Clu Gulager fonctionne, c'est le duo classique de vieux mentor et de chien fou mais ça marche car les 2 persos malgré une apparente froideur dépasse l'archétype. Angie Dickinson campe une femme fatale plus nuancé que la moyenne, à la base elle ne veut pas le manipuler mais voilà elle est vénale et le fera. Ronald Reagan dans son unique rôle de bad guy au cinéma avant celui de président, il détestait d'ailleurs son personnage et ne voulait pas du rôle. John Cassavetes dans le rôle tragique de la victime est très bon.

Don Siegel signe ici tout simplement un film majeur du genre et renouvelle le genre, un film qui préfigure le film de Boorman.

[Scalp]

5/10

94獨臂刀之情 de Daniel Lee - 1994

C'est marrant de revoir ce film aujourd'hui car c'est le premier film de Daniel Lee et après ce film il était considéré comme un des futurs grands du cinéma de HK, il se retrouva même sur une prod Tsui Hark avec Black Mask, et quand je l'ai découvert au début des années 2000, Daniel Lee était toujours un jeune espoir qui allait explosé et puis ses nouveaux films sortaient et y en avait pas un pour relever le niveau pourtant sur le papier c'était souvent aguichant comme Dragon Squad ou 14 Blades mais le résultat était jamais à la hauteur et il a disparu comme la plupart des réal HK avec les 10's. Tout ça pour dire que ce premier film avait un vrai aura (un peu abusé) mais que Daniel Lee n'a jamais confirmé et est complètement tombé dans l'oubli, un peu comme ce film en fait. Et en étant méchant on pourrait dire tout ce bordel visuel est absolument pas maitrisé si on se fit au reste de sa carrière et que le mec a juste filmé dans tout les sens et fait un montage à la zob car oui concrètement quand ça se tape on comprend pas ce qui se passe ( par contre quand il pose sa caméra c'est vraiment une belle réussite et c'est blindé de plans tous plus beaux les uns que les autres, vraiment dommage que quand ça se tape ça parte dans tout les sens.
Alors si y a bien un truc qu'on peut pas enlever à ce film c'est son originalité mais le trop est l'ennemi du bien et à trop vouloir en faire, il perd rapidement son spectateur, alors déjà ça s'ouvre sur un idée complètement conne avec une intro qui dévoile toutes les scènes à venir, c'est vraiment un truc avec 0 intérêt. Ce film c'est un hommage au WXP de la Shaw Brothers en voulant refaire The Blade, sauf qu'il y a un seul Tsui Hark et qu'on peut pas refaire The Blade et ici on voit clairement que Daniel Lee s'attaque au chef d'oeuvre de Hark tant avec cette narration éclatée que cette stylisation à outrance. La stylisation reste l'atout principal du film car si y a bien un truc qu'on peut pas dire c'est que c'est moche, Daniel Lee livre une relecture onirique du genre et on voit qu'il veut bien faire avec une vrai lenteur par moment qui magnifie vraiment le truc.
Le problème majeur du film c'est sa froideur, on suit des personnages dont on se fout royalement et pour ne pas réussir à éveiller mon intérêt alors que la love interest du film c'est Charlie Young faut quand même un sacré talent, mais c'est le film d'un poseur, qui recherche la belle image au détriment d'une quelconque émotion ou implication en fait le mec fait un mélange entre Wong Kar Wai et Tsui Hark donc faut vraiment s'accrocher. Surtout que pendant plus de 30 minutes on comprend pas forcément ce qu'on regarde avec 0 présentation de personnage, un univers où on peut ni définir l'époque ni le lieu, une narration qui part dans tout les sens, heureusement ça se calme dans la seconde partie, seconde partie qui dévoile que cette intro était un cache misère pour le script.
Et y a un autre gros défaut WU Xing-Guo un leae qui fait bien fade surtout quand en face de lui on trouve les vieux de la Shaw Brothers : Norman Chu ( tres bon en bad guy ), David Chiang ( même si je trouve qu'il a perdu du charisme en vieillissant ) et Damian Lau.
Le score est plutôt beau, voir même très beau par moment.
C'est assez dur à noter car on se retrouve devant une vraie proposition de cinéma, un vrai hommage au WXP sauf que n'est pas Tsui Hark qui veut et on se retrouve devant un film bordélique et un peu chiant, un truc qui se trouve entre les Cendres du Temps, The Blade et Black Mask 2.

[Bik]