Déjà une suite ou je comprends pas tout!
Après LES AVENTURES DE IMPY LE DINOSAURE de Holger Tappe & Reinard voici déjà une suite au film
Au premier regard, le film d'animation en images de synthèse Le Monde Merveilleux d'Impy n'a rien de révolutionnaire. Pourtant à y regarder de plus près, il fait partie des pionniers de l'animation 3D de l'industrie cinématographique allemande. De plus, il met en scène le petit dinosaure Impy, un personnage emblématique des livres de jeunesse outre-Rhin, ayant bercé des millions d'enfants. Il déploie un univers coloré et peuplé de créatures attachantes qui réussira sans mal à ravir le jeune public français.

Le premier opus posait les bases du monde d'Impy revenant sur sa naissance et les différents personnages qui composent son univers. Pour ce deuxième film, le réalisateur introduit un petit panda femelle du nom de Baboo, qui va devenir la soeur adoptive d'Impy. Baboo est un personnage apparu récemment dans les livres, ce qui permet de rallier à la fois la nouvelle génération allemande et l'ancienne. Un terrain commun où petits et grands se retrouvent.
Impy cette fois-ci a des attitudes de préadolescent, rejetant sa soeur qui s'accapare les attentions de sa mère adoptive Peg, la truie. C'est à ce moment-là que Barnaby, un homme d'affaires impresario, débarque sur l'île d'Impy afin de le capturer, croyant tomber sur un terrible et gigantesque dinosaure. Il déchante rapidement lorsqu'il constate qu'Impy fait moins d'un mètre cinquante et ressemble plus à un kangourou avec des écailles qu'autre chose. Pourtant, Barnaby ne change pas d'avis et arrive à convaincre Impy de le suivre lui faisant miroiter qu'il sera la vedette d'un immense parc d'attractions et qu'il deviendra une star internationale. En cachette, Impy décide de quitter l'île sans savoir que Baboo le suit. Une fois arrivé dans le parc, il constate amèrement qu'il s'est fait avoir. Il va s'unir avec sa soeur adoptive afin de sortir de ce pétrin dans lequel il s'est mis par excès d'orgueil.

En comparaison avec le premier opus, ce monde merveilleux d'Impy bénéficie d'une réalisation plus cossue. Grâce à la puissance des ordinateurs et leur nombre accru, la réalisation du film est plus fine et prend plus d'envergure. C'est simple, le rythme est très bien dosé, n'accusant jamais le moindre temps mort. De plus, la construction scénaristique met en place à bon escient les scènes d'action et d'émotion. Le réalisateur se permet quelques séquences de courses poursuites effrénées qui feront frémir les plus jeunes et amuseront leurs parents. Le film brasse à nouveau de nombreux thèmes propres à l'univers de l'enfance, traités le plus souvent avec un ton didactique, mais toujours empreint de bonhomie.

Il est vrai que devant les imposantes machines de guerre hollywoodiennes en matière de cinéma d'animation, Impy ne fait guère le poids. Normal, il ne dispose pas des mêmes moyens et se destine à un public bien plus jeune. Les séquences en plein jour sont ternies par un manque certain de vie, en raison d'un aspect trop lisse et géométrique et d'un rendu qui manque de détails. Alors que les séquences nocturnes s'en tirent bien mieux, elles sont bien moins gourmandes en informations visuelles, réussissant à faire passer sans mal les différentes atmosphères mises en scène : tension, suspense et même la peur. L'idée de plonger Impy dans le monde des adultes où l'argent est tout puissant, permet d'offrir au jeune public une approche pertinente sur une actualité qui touche l'ensemble de l'économie mondiale avec la récente crise économique. Au final, Le Monde Merveilleux d'Impy est idéal pour une sortie en famille proposant un univers méconnu du grand-public qui plaira avant tout aux jeunes enfants.

Après LES AVENTURES DE IMPY LE DINOSAURE de Holger Tappe & Reinard voici déjà une suite au film

Au premier regard, le film d'animation en images de synthèse Le Monde Merveilleux d'Impy n'a rien de révolutionnaire. Pourtant à y regarder de plus près, il fait partie des pionniers de l'animation 3D de l'industrie cinématographique allemande. De plus, il met en scène le petit dinosaure Impy, un personnage emblématique des livres de jeunesse outre-Rhin, ayant bercé des millions d'enfants. Il déploie un univers coloré et peuplé de créatures attachantes qui réussira sans mal à ravir le jeune public français.

Le premier opus posait les bases du monde d'Impy revenant sur sa naissance et les différents personnages qui composent son univers. Pour ce deuxième film, le réalisateur introduit un petit panda femelle du nom de Baboo, qui va devenir la soeur adoptive d'Impy. Baboo est un personnage apparu récemment dans les livres, ce qui permet de rallier à la fois la nouvelle génération allemande et l'ancienne. Un terrain commun où petits et grands se retrouvent.
Impy cette fois-ci a des attitudes de préadolescent, rejetant sa soeur qui s'accapare les attentions de sa mère adoptive Peg, la truie. C'est à ce moment-là que Barnaby, un homme d'affaires impresario, débarque sur l'île d'Impy afin de le capturer, croyant tomber sur un terrible et gigantesque dinosaure. Il déchante rapidement lorsqu'il constate qu'Impy fait moins d'un mètre cinquante et ressemble plus à un kangourou avec des écailles qu'autre chose. Pourtant, Barnaby ne change pas d'avis et arrive à convaincre Impy de le suivre lui faisant miroiter qu'il sera la vedette d'un immense parc d'attractions et qu'il deviendra une star internationale. En cachette, Impy décide de quitter l'île sans savoir que Baboo le suit. Une fois arrivé dans le parc, il constate amèrement qu'il s'est fait avoir. Il va s'unir avec sa soeur adoptive afin de sortir de ce pétrin dans lequel il s'est mis par excès d'orgueil.

En comparaison avec le premier opus, ce monde merveilleux d'Impy bénéficie d'une réalisation plus cossue. Grâce à la puissance des ordinateurs et leur nombre accru, la réalisation du film est plus fine et prend plus d'envergure. C'est simple, le rythme est très bien dosé, n'accusant jamais le moindre temps mort. De plus, la construction scénaristique met en place à bon escient les scènes d'action et d'émotion. Le réalisateur se permet quelques séquences de courses poursuites effrénées qui feront frémir les plus jeunes et amuseront leurs parents. Le film brasse à nouveau de nombreux thèmes propres à l'univers de l'enfance, traités le plus souvent avec un ton didactique, mais toujours empreint de bonhomie.

Il est vrai que devant les imposantes machines de guerre hollywoodiennes en matière de cinéma d'animation, Impy ne fait guère le poids. Normal, il ne dispose pas des mêmes moyens et se destine à un public bien plus jeune. Les séquences en plein jour sont ternies par un manque certain de vie, en raison d'un aspect trop lisse et géométrique et d'un rendu qui manque de détails. Alors que les séquences nocturnes s'en tirent bien mieux, elles sont bien moins gourmandes en informations visuelles, réussissant à faire passer sans mal les différentes atmosphères mises en scène : tension, suspense et même la peur. L'idée de plonger Impy dans le monde des adultes où l'argent est tout puissant, permet d'offrir au jeune public une approche pertinente sur une actualité qui touche l'ensemble de l'économie mondiale avec la récente crise économique. Au final, Le Monde Merveilleux d'Impy est idéal pour une sortie en famille proposant un univers méconnu du grand-public qui plaira avant tout aux jeunes enfants.
