_Avis_ Pourquoi le cinéma existe?

par **zirko** » Mar 07 Aoû 2007, 21:18

excellent

par **Riton** » Mar 07 Aoû 2007, 22:40

Parce que nah :mrgreen:

par **Niko06** » Mar 07 Aoû 2007, 22:49

parceque le héros n'a besoin ni de couler son bronze du matin ni d'aller pisser, même si c'est sur 24h... :lol:

par **zirko** » Mar 07 Aoû 2007, 22:59

zack_ a écrit:c'est vrai

zirko le mythe tombe, tu n'es plus un héros

Mince je suis démasqué dommage ! :lol:

par **Cast Away** » Ven 10 Aoû 2007, 09:18

Mortel ton post, Zack ! :lol:

On peut même mettre un (ou plusieurs) titre(s) de film sur chacun des items de ta liste !

Bon, ben les coupaings, va falloir se surpasser pour compléter la liste de Zack...
Tous à vos lecteurs, tous à vos PC/MAC, pour trouver les clichés qui tuent ! :-P

par **Cast Away** » Ven 10 Aoû 2007, 09:57

Allez, je me lance !
Je vous préviens, je vais tricher : j'use de mon statut de vieux schnock pour faire référence à des vieux films...Mais j'ai 43 ans et je les assume, d'autant que je peux peut-être faire connaître des "oldies-goldies" à certains ? Va savoir ?

Clichés monstrueux des westerns-spaghettis des années '70 (acteurs principaux : Gian-Maria Volonte, Terence Hill, et surtout Clint Eastwood !...) :

1- Les protagonistes sont crados comme c'est pas permis, ils sentent le bouc à 150 mètres (c'est évident, même si l'odo-vision n'exite pas encore), mais les nanas leurs tombent dans les bras quand même !

2- Je ne sais pas si le cigarillo de rigueur est imprutescible, mais en tout cas il doit puer méchant, vu comme il est de couleur sombre ! toujours est-il qu'il est incassable : il sort toujours intact de la poche de poitrine, quoi que le héros ait fait, et quelle que soit l'abondance de sa sueur !!

3- Le cheval, même vivant, a une "date limite de consommation" : au-delà d'un certain nombre de minutes de poursuite ou de "traversée du désert", le canasson s'effondre. Moralité : vaut mieux une auto-tamponneuse, car si tu remets un jeton, ça repart !

4- Les animaux et les gens font des bruits étranges : selon les circonstances, les scorpions, crotales, coyotes (à foie jaune ou pas), vilains-mal-rasés, même les gouttes-de-sueur-au bout-du-nez, font soit un bruit de guimbarde, soit un bruit d'harmonica lancinant...

A votre bon coeur m'sieurs-dames !

Cast Away.

(avec l'amicale complicité de Sergio Leone)

par **Cast Away** » Ven 10 Aoû 2007, 11:04

Alors, nous serons désormais 3 à vous faire suer avec nos films-culte "antédiluviens"...

Bon, au-delà de nos petites plaisanteries (nécessaires mais non suffisantes), pourquoi le cinéma existe-t-il ?
Pour que le quidam d'une époque donnée ait "du pain et des jeux" (Panem et Circenses, Néron, y'a foutrement longtemps !).

Pourquoi les Ricains sont-ils en train d'exhumer tous les super-héros que les comic-books avaient vu naître à l'occasion de la Grande Crise de 1929, alors que le cinéma français persiste à proposer des drames psychologiques et/ou historiques ?

Des deux côtés de l'Atlantique, et partout ailleurs dans le monde, le cinéma a , et de tous temps, répondu aux attentes du public : qu'est-ce que le public a envie de voir ? où le public a-t-il mal ?
N'oublions pas que le cinéma n'existe que parce qu'il y a suffisamment de gens pour se presser aux entrées des salles obscures pour acheter un billet, et de ce fait financer le film qu'ils vont voir, mais aussi le suivant de la même boîte de production...

A part quelques cinéastes badgés "arts-et-essais" (sorte de poètes finis gavés de scotch et de cocaïne ou de shit), les réalisateurs visent la rentabilité. Même les rêves d'adolescent, les oeuvres majeures et personnelles de Peter Jackson (Le Seigneur des Anneaux) et de Luc Besson (Le Cinquième Element) ont dû répondre à des critères de rentabilité...

Alors, voilà pourquoi le cinéma existe-t-il ?
Pour plaire au plus grand nombre, qui le fait vivre.

Quant à moi, je veux rester un trublion du système, qui en use et abuse, qui en profite franchement !
Vivent les Monty Python, vive Alan Parker, vive Stanley Kubrick, vivent tous les réalisateurs qui font de l'alimentaire pour avoir le droit de faire un jour un film non-commercial, mais qui correspond à ce que leur âme leur dit d'être et de faire...

Cast Away.

Ps : des envolées lyriques comme celle-là, vous y êtes très exposés depuis que je suis membre...