Modérateur: Dunandan



| Film: Nuit nous appartient (La) Note: 10/10 Auteur: Niko06 |
Film: Nuit nous appartient (La) Note: 7/10 Auteur: Bik |
Film: Nuit nous appartient (La) Note: 8/10 Auteur: Jetjet |
Film: Nuit nous appartient (La) Note: 9/10 Auteur: Kareem Said |
Film: Nuit nous appartient (La) Note: 9/10 Auteur: Invité |





Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.




) , ya Capone qui en impose, on le voit rarement d'ailleurs et c'est tant mieux parce que ça nous met dans la même situation que les personnages mais le reste : c'est gentillet malgré les thèmes soulevés ( l'intégrité par exemple ou les limites à se fixer pour arriver à ses fins dans le métier, contourner les lois pour arrêter un malfrat etc... tout en ne sombrant pas et en ne se faisant pas corrompre par ce pouvoir ou celui d'en face). Bon Connery a eu un Oscar pour son rôle...mouais. Connery quoi j'ai rien vu de transcendant dans le rôle à part que c'est un peu le guide de ces jeunes flics prêt à tout pour réussir leur enquête.| Film: Incorruptibles (Les) Note: 10/10 Auteur: Scalp |
Film: Incorruptibles (Les) Note: 8,5/10 Auteur: Dunandan |
Film: Incorruptibles (Les) Note: 8/10 Auteur: Alegas |
Film: Incorruptibles (Les) Note: 3/10 Auteur: droudrou |
Film: Incorruptibles (Les) Note: 8/10 Auteur: Creeps |



helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale



| Film: Bons baisers de Bruges Note: 8/10 Auteur: obu |
Film: Bons baisers de Bruges Note: 8,5/10 Auteur: Pathfinder |
Film: Bons baisers de Bruges Note: 9/10 Auteur: caducia |
Film: Bons baisers de Bruges Note: 8,5/10 Auteur: Scalp |
Film: Bons baisers de Bruges Note: 8/10 Auteur: Niko06 |


| Film: Mémoires d'une geisha Note: 4,5/10 Auteur: Scalp |
Film: Mémoires d'une geisha Note: 5/10 Auteur: sylclo |

Hardcore jusqu’à la moelle, Old Boy est un uppercut cinématographique auquel on adhère ou pas. Entre ruptures de tons efficaces et décalées toujours cohérentes avec le sujet lui-même tiré par les cheveux et le personnage principal "anesthésié" de ses sentiments, le film de Park Chan-wook révèle un sens de la mise en scène indéniable en parallèle de la quelle le cinéaste raconte une histoire centré sur la vengeance et la frustration haletante bien que grossièrement dépeinte dans ses 20-30 premières minutes où tout s'enchaine peut-être un peu trop vite : en effet, la partie huit-clos ne dure que très peu de temps ce qui n'aide pas le personnage à gagner du relief sur son background (l'ouverture du film suffit néanmoins à nous montrer un père irresponsable qui doit fêter l'anniversaire de sa fille alors qu'il est bourré dans un commissariat...).
Sans Choi Min-sik dans le rôle principal dans lequel il excelle (à la fois drôle, dépressif, pitoyable, moche , charismatique, invincible), le film perdrait énormément d'intérêt sans lui : certaines scènes sont vraiment poignantes comme lorsque marchant dans la rue devant sa fille il se retourne à son appelle et pleure puis peu à peu se force à sourire à la vie alors que celle-ci lui a été royalement gâchée pendant plus d'une décennie. même si son antagoniste en impose clairmeent lui aussi ( Yoo Ji-tae ). La photographie colle parfaitement au sujet qui se veut tout de même très cru, glauque et extrême, qu'il s'agisse de la violence presque barbare et sadique qui jonche ou le sexe abordé de manière assez frustre. La nuit parfois granuleuse, le teint délavé des couleurs , les intérieurs sombres et souvent marrons, verdâtre, sordide...
La caméra épouse souvent de larges cadres et quelques plans-séquences nourrissent le film et donnent un impact formel primordial pour son statut. Le combat en travelling latéral du couloir c'est tout simplement magistral et typé manga : mettre en scène une telle chorégraphie en un seul plan tout en laissant le champ libre et une certaine improvisation aux acteurs c'était risqué mais ça passe comme une lettre à la poste. Malgré l'entrainement et la rage du personnage, le combat est rude, on voit des coups dans le vent, on le voit chuter, il n'esquive pas tout, c'est brutal et réaliste, c'est Old Boy, , du combat de rue de vieil homme reclus 15 ans de sa vie pour des raisons inconnues dont la sortie n’engendre qu'un regard de chien battu qui erre, triste et seul. On est loin des clichés stéréotypes des asiatiques kung-fu style et ça donne un putain de cachet très puissant et universel au film.
A défaut d'une première partie vite expédiée et donc peu attachante, Old Boy parvient à relever le niveau par la suite en équilibrant l'intrigue par la rencontre entre la jeune fille et le vieil homme. Ce sera l'occasion de voir une des scènes les plus inutiles et gratuits mais "choc" du film : le poulpe dévoré tout cru. Plutôt que la scène ne elle-même, c'est sa crédibilité qui a fait parlé d'elle à l'époque de la sortie du film. Le ton souvent presque poétique de cette seconde partie contraste clairement avec le coup monté qui se profile peu à peu sous nos yeux. Enragé et victime d'une erreur de jeunesse involontaire, " Old boy" en paye le prix de la manière la plus perverse et cérébrale qui soit qui, malheureusement, se perd en explications finales totalement foireuses et motivations amenées sans pincettes, doublée d'une confrontation finale verbalement et théâtralement grand-guignolesque où le jeune frère incestueux qui pouffe de rire face au chien-chien qu'il a devant les pieds.... 
Sans concessions et pas complexe dans son intrigue (avec ce style de films ça ombre souvent presque dans la fausse complexité) , le film mérite vraiment une palme à la fois pour sa narration fluide, son écriture limpide et dense (la voix-off est vraiment un personnage à part entière qui rythme presque le film à elle seule) . Ça se suit agréablement et le talent énorme derrière impose le respect malgré l'aspect bancal et inégal du concept qui ne prend à la fois pas assez son temps et tombe trop dans un espèce d'excentrisme explicatifs (les flashbacks et quelques mots à droite à gauche auraient suffit à nous faire comprendre plutôt que le mec qui balance son plan de A à Z super bien conçu sur des années et cie 
Toutefois, le film est ambigu : la vengeance est un plat qui se mange froid mais à aucun moment après les flashback on peut considérer que Dae-tsu mérite ce qui lui arrive. En fait, il subit une punition terrible et injuste mais on peut aussi s'attacher à Lee Woo-jin dont les plans finaux sont excellents (après le rire qui parait forcé on le sent terriblement seul et souffrant d'avoir commis pareil vengeance et d'avoir survécut autant d'années grâce à son désir de vengeance qui tient ne haline (c’est comme un jeu pour lui au départ). La fin n'est pas si tendancieuse : Dae-Tsu n'a pas d'autre choix que de se refaire hypnotiser pour oublier qu'il a couché avec sa fille, la pire inceste possible, et du même coup, s'approprie un bonheur qu'il ne peut de toute façon pas renier : s'il se suicide il renie la vie, s'il avoue à sa fille elle risque de se suicider et il la perdra à jamais, lui qui vient juste de la retrouver et s'il n'oublie pas tout ça il l'aura sur la conscience et ce sera invivable. En conclusion, c'est un putain de film , pas facile d'accès et un peu too much par moment. HS: il y a un clin d’œil à King Kong et ce n'est pas anodin 
| Film: Old Boy (2003) Note: 9/10 Auteur: Invité |
Film: Old Boy (2003) Note: 6/10 Auteur: Scalp |
Film: Old Boy (2003) Note: 5/10 Auteur: alinoe |
Film: Old Boy (2003) Note: 8/10 Auteur: Criminale |
Film: Old Boy (2003) Note: 9/10 Auteur: dagokhiouma |

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