[Milkshake] Mes critiques en 2009

[Niko06]

Idem... je vais abandonner ce réalisateur, y'a que Match Point qui m'a plu

[zack_]

Regarde Hoolwood Ending c'est excellent!

Faut dire que tu as vu que Match Point Niko selon tes dires (en Février) dans le topic de Woody
(depuis tu as vu que Vicky Cristina Barcelona et c'est loin d'être son meilleur)

[Niko06]

Ouais ben tout le monde m'a dit que Vicky Cristina c'était carrément plus proche du style d'Allen que Match Point donc ça m'intéresse pas vraiment

[zack_]

On t'a menti
Regarde en un ou deux autres pour te faire une idée à toi et non suivre les "on-dit"

J'ai La Rose pourpre du Caire à voir, ca semble bien sympa

[Milkshake]

Les Affranchis de Martin Scorsese

"J'ai toujours voulu devenir un gangster"

Voila la phrase d’introduction qui ouvre parfaitement cette ascension d'un petit mafioso new-yorkais. The Goodfellas est une oeuvre majeure dans la filmographie de Martin Scorsese.

Au menu : biographie et violence froide dans rythme haletant qui distille un humour noir avec une flopée de dialogues croustillants.

Scorsese au sommet de son art, utilise un schéma archi-connu du genre : ascension, gloire et chute. Les affranchis est un véritable témoignage de 30 années passées au cœur de la mafia, le grande force du film est de rendre cette bande de pote au fond assez pathétique, tueurs à leurs heures perdues, terriblement attachant.

A commencer par le héros Henry Hill (R. Liotta, habité, intense, impressionnant) dont on connaitra les moindres détails de son parcours, de ses exploits, de ses échecs, de ses amis. Lancé par le parrain Paulie (P. Sorvino, imposant), il va rapidement monter les échelons avec son ami Tommy (J. Pesci, parfait mélange de violence explosive et de dynamisme), aidé par le légendaire J. Conway (R. De Niro, impressionnant comme toujours, interprétant son rôle sur 30 ans).

Filmé avec maestria par un Scorsese totalement inspiré, multipliant les plans virtuoses à une cadence folle. Scorsese enchaîne les plan-séquence, les travellings, les arrêts sur images donnant une décontraction absolue à son film. Le travail effectué sur le montage est incroyable au vu de la densité du récit, la BO et la voix-off enrichissent l’histoire et donne une fluidité à la réalisation : l’immersion est totale.

Les Affranchis s’affirment comme le maître étalon du film de gangsters, au réalisme total, une plongée sidérante au coeur de la Mafia, décortiquant ses codes et s'en moquant aussi à l’image de la dernière réplique du film :

"Je vais finir ma vie comme un plouc".

9.5/10

[Val]

Idem... je vais abandonner ce réalisateur, y'a que Match Point qui m'a plu

Essaye au moins Annie Hall et Manhattan, c'est vraiment bien.

[Milkshake]

Il faut avouer que Woody à force de sortir un film par an il a fait plein de film mineur qui ne sont qu'à l'état d'ébauche voir raté, Match Point ça reste son seul vrai drame et son meilleur film à mon avis.

Par contre en comédie La Rose Pourpre du Caire est son opus le plus original et fun avec Coups de feu sur Broadway

Avec ce trio de tête je reteindrais aussi Accords et désaccords avec Sean Penn en guitariste paumé pendant la grande dépression.

Après cela oscille entre le fort sympathique (Le Sortilège du scorpion de Jade, Vicky Cristina Barcelona, Scoop, Annie Hall, Celebrity, Escrocs mais pas trop) au films inachevé qui tournent en rond (Manhattan, Alice, Crimes et Delits, Le Rêve de Cassandre) en passant par l'insupportable (Stardust Memories, Tout le monde dit I love you, Melinda et Melinda, Anything Else, Comédie érotique d'une nuit d'été ).

[zack_]

Par contre en comédie La Rose Pourpre du Caire est son opus le plus original et fun

Tu confirmes ce que je pense
Je file me le prendre

[Jeff Buckley]

Il est chiant ce film. Plein de bonnes idées mais mal developpés souvent faute de moyens. A voir une fois.

[Scalp]

Un Woody Allen type quoi.

[Milkshake]

The Majestic de Frank Darabont

Le film commence sur les chapeaux de roues, un scénariste de seconde zone qui essaye de se débrouiller quitte à accepter des compromis pour voir son nom sur l’affiche de grosses productions, Jim Carrey rend son personnage attachant des les premières scènes, le rêve s’arrête en pleine chasse aux sorcières où Jim est injustement accusé d’être communiste, sa copine actrice le plaque, il touche le fond : à ce moment précis Darabont détient un sujet en or.

Au lieu de le prendre à bras le corps, le réalisateur décide de faire un virage à 180 °, Jim Carrey par un twist miraculeux se retrouve en plein Happy Days la mémoire manquante. Dès cet instant le film se morfond dans la guimauve hollywoodienne la plus classique : tout le village derrière son héro perdu, la mémoire des soldats mort au front, du patriotisme dégoulinant, une bande son insistante qui veut faire couler la petite larme au spectateur et une romance qui s’étire indéfiniment à l’image d’un film bien trop long dont la naïveté rend la séance véritablement pénible ce malgré un bel hommage au cinéma, au jazz, une reconstitution qui tient la route et des acteurs impliqués.

La dernière demi-heure rattrape un peu ce naufrage, Darabont retrouve le ton juste lorsque son personnage principal découvre son passé et doit affronter son avenir. Néanmoins l’illustration du comportement paranoïaque des autorités n’a pas l’effet escompté, le discours trop embourbé dans les grandes valeurs américaines amène le film vers un ô combien surprenant happy end.

3/10

[zack_]

J'ai pas de grand souvenir mais en tout cas ce qu'il m'en reste c'était très bien
Dommage

Faudrait que je me le revisionne

[Milkshake]

Pas besoin ça dégouline de bon sentiments

[Milkshake]

Inglourious Basterds de Quentin Tarantino

Le film est avant tout une nouvelle déclaration d'amour pour le cinéma et de ce point de vue là c'est du Tarantino pur jus certainement trop d'ailleurs car le réalisateur ne se repose que sur sa verve pour rendre cette comédie addictive.

Tout d'abord ce qui frappe c'est le manque total d'ambition visuelle du film ça n'a jamais été la priorité de son cinéma mais depuis Kill Bill, on attend quand même un minimum du réalisateur sauf que depuis il y a eu Death Proof et ce Inglourious Basterds ne fait que confirmer que c'était bien un one shoot. Si on enlève le peu de plan extérieurs, la direction artistique du film est très souvent plus que douteuse, les intérieurs sont terriblement vide (pourtant je crois que le budget du film est assez conséquent), l'image est fade/terne, les costume/maquillage sont parfois d'un ridicule (en prouve le caméo raté de mike myers et la tenue de la putain française favorite de Tarantino) alors oui c'est un parti pris qui se veut être en accord avec le ton du film mais c'est d'un mauvais goût, tout ça fait que parfois on a l'impression d'être devant un téléfilm à côté la tenue visuel d'un Walkyrie était largement plus classe en tout cas c'est ce que j'aurais aimé voir.

Ensuite et ce qui est beaucoup plus dommageable, la moelle épinière du récit est foiré, tout ce qui tourne autour de Ménalie Laurent, ce sont vraiment les seul passages lourd du film (voir insupportable pour ce qui vont détesté le film) et qui plombe totalement le peu de rythme du métrage. Le personnage de la française est censé être froid mais pour le coup le jeu de Mélanie est soit inexistant ou affligeant. Cela devrait plus ou moins être le moteur du film au final ça se retrouve être une sous intrigue dont on se serait bien débarrassé à l'image de sa scène finale à grand coup de ralentis le personnage n'est qu'un gros prétexte.

Bien que la structure soit la même que Kill Bill ça fonctionne pas aussi bien puisqu'ici on a un seul film donc ça donne l'impression de scenette forcé pour présenter un nombre conséquent de personnages, il faut attendre le chapitre 4 pour être captivé par le film c'est là ou on rejoint le point précédent le film aurait clairement gagné à être recentré sur les Basterds/Nazis, le grand point fort du film. Dernier soucis et là c'est une première pour Tarantino: la BO, la manière de trouver des morceaux qui colle parfaitement à ces images c'est censé être une des force de ses films mais comme par hasard les seul moment ou ça fonctionne pas cela tombe sur le segment français à base de musique classique pompeuse, de morceau rock 80's ou encore la lettre à Elise version Morricone sur un passage Basterds.

Et donc malgré ces défauts qui m'ont sauté à la figure j'ai quand même passé un très bon moment, de ce point de vu Tarantino a réussit son objectif faire rire toute la salle. Le film est bourré de réplique culte, ce qu'il perd d'un point de vue esthétique il le gagne à la plume, les acteurs s'éclate à débité le texte référencé de Tarantino, Christoph Waltz en tête qui s'amuse comme un gamin dans un rôle taillé sur mesure, les basterds aussi nous offre de bonne tranche de rire gore même Diane Kruger (que je ne peux absolument pas blairer) est parfaite dans son rôle, là ça démontre une fois de plus que Tarantino a un vrai talent pour diriger ses acteurs, il devrait juste apprendre le français . Tarantino prend vraiment son temps sur chaque dialogue tout simplement savoureux mais ceux qui n'aime pas ça chez lui vont être très irrité.

Jamais Tarantino n'aura autant poussé son cinéma vers la farce ou le comique de situation de ce point de vue c'est bourré d'idées dommage qu'en terme de mise en scène ça soit assez pauvre en démontre les quelques fusillades anecdotiques qui finissent de bon moments de tension. Mais à la fin j'avais cette sensation bizarre d'avoir vu un film extrêmement bancal tout en redemandant du rab et c'est là ou je me dit qu'une préquelle sur les Basterds (dont il aurait déjà écrit la moitié) bai je serais clairement partant pour 2h de plus.

Terriblement mineur mais hilarant.

7/10

[Scalp]

Téléfilm