[Scalp] Mes critiques en 2009

[Heatmann]

mouarf la scene ( attica! attica ! ) est bien culte quoi , et je dit pas parceque c'est ce qui est dit , je la trouve culte !! surtout car c'etait de l'impro a 100% , ni lumet ni les figurant qui sont dans la foule ne savait ce que Pacino allait faire ! du coup t'a une reaction spontane et realiste ! moi jtrouve le film memorable , la scene terrible et pis Pacino au summon

[Scalp]

Oue mais toi t'es un fan extrémiste de Pacino, même quand il est mauvais ( j'ai pas dit qu'il était mauvais ici hein ) tu le trouve bon.

[Heatmann]

bah dit moi quand est ce qu'il etait mauvais ?

[kenshiro]

J'ai pas vu 88 minutes mais il a été nommé au Razzie Award en tant que pire acteur pour ce film

[Scalp]

bah dit moi quand est ce qu'il etait mauvais ?

La recrue, two for the money, 88 minutes et surement d'autre mais j'ai la flemme de chercher.

[Heatmann]

bah la c'est le film qui est pas top .. lui , jle trouve bon

[Scalp]

Dans la recrue et Two for the money y cabotine comme un porc et dans 88 minutes y joue sous lexomil.

[Dunandan]

3/10

Shin Zatôichi: Yabure! Tojin-ken de Kimiyoshi Yasuda - 1971

Sur le papier ça donne nevie, un cross-over entre perso culte issu de 2 cultures différentes, c'est comme si Zorro se fightait contre D'Artagnan, mais voilà passé l'idée on se retrouve devant un banal épisode de Zatoichi et non le mixe ultime entre Wu Xia Pian et un Chambara.

Après l'épisode de Misumi se retrouver avec Yasuda à la réal ça fait mal, à part le duel final qui fait très western ( enfin c'est surtout grâce à la musique et le soleil sinon le reste c'est pas top ), tout le reste c'est vraiment sans classe et souvent trop statique, y aucun plan qui sort du lot.
Alors que l'on aurait pu espérer des combats diversifiés, bein non les combats de Zatoichi sont dans la moyenne de la série (en gros pif paf pouf tout le monde est mort) quand a ceux de Jimmy Wang Yu c'est juste honteux d'avoir osé sortir le film, y a RIEN qui fait penser que c'est un personnage de WXP, on lui fait faire des petits saut à la King Hu histoire de dire mais c'est tout et les sauts ça a toujours été une idée de merde pour moi et ici il fait super lent par rapport à Zatoichi et puis le kung fu Shaw Brothers Pré Liu Chia Liang j'y arrive pas. Vu que Yasuda est nul il se rattrape sur les effets un peu gore, une oreille coupée par ci un bras par là, c'est sympa à défaut d'être bien mis en scène.
Les personnages ne parlant pas la même langue ( bon ça au moins c'est bien, mais ça se limite très vite a quelques quiproquos autour de l’homophonie ) ils ne se comprennent pas de tout le film et Ichi conclu en disant "on aurait parlé la même langue il ne serait pas mort" (bravo Einstein). Jamais dans le film on a l'impression de voir un choc des cultures et une soif d'apprendre de l'autre. C'est le seul épisode où on a étranger qui prend part à l'histoire, y avait quelque chose à tirer de ça, bein non, ils font de la merde. Et en plus avoir 2 estropiés ça peut donner une thématique, bein non c'est trop demander aussi. Et faut voir aussi le traitement du gosse qui se retrouve entre les 2 personnages, jamais vu traitement aussi con, le gosse parle les 2 langues et à aucun moment y en a un qui a l'idée de s'en servir pour qu'ils puissent se comprendre.

Mais finalement on aurait mit n'importe qui à la place de Wang Yu le film aurait été le même, d'ailleurs ce pauvre Wang Yu ( qui en plus joue assez mal, ça devait le faire chier d'être envoyé au japon par son tyran de producteur Run Run Shaw, enfin de toute façon c'est loin, très loin d'être le meilleur acteur de la Shaw et son épisode du Sabreur Manchot est nettement moins bon que celui avec David Chiang, en gros Wang Yu il a fait pas mal de films de merde ) ne sert finalement que de faire valoir à la gloire de Zatoichi, le film est entièrement construit du point de vu des Japonais, et les 2 persos n'apprennent rien de l'autre ( quoique à l'époque, il y a eu 2 versions une pour le Japon et l'autre pour la Chine avec la fin de différente, donc en gros dans la version chinoise Ichi meurt surtout que la scène est tournée de façon a pouvoir avoir les 2 interprétations )
On se retrouve de loin devant l'épisode le plus mauvais de la saga.

3/10

[Riton]

Oue mais toi t'es un fan extrémiste de Pacino, même quand il est mauvais ( j'ai pas dit qu'il était mauvais ici hein ) tu le trouve bon.

Toi aussi vu que tu as vu Gigli au ciné

[Scalp]

[Scalp]

Dernière Limite Bill Duke - 1992



Très moyen dans l'ensemble au vu du casting et du pitch de départ ( Donnie Brasco version black quoi ). Ca commence super bien, l'intro est percutante ( du pur polar Hard Boiled sans concession ) et bien cash suivi d'un entretien d'embauche avec Charles Martin Smith très réussi, puis le film rentre tout doucement dans le rang avec un scénario un peu facile ( et sans surprise ) qui accumule les raccourcis narratif ( Fishburne traine dans la rue et hop il rencontre tout les gros caïds et tout s'enchaine un peu trop rapidement, limite on pourrait nous faire débarquer Pablo Escobar que ça gênerait pas et le film se termine sur un happy end hors propos ). On suit ça sans réellement être impliqué, la caractérisation des persos c'est un peu à la truelle et notamment la transformation de Goldblum, heureusement quelques dialogues élèvent le niveau de cette écriture bien paresseuse.
Le casting est plutôt bon : Fishburne excelle dans son rôle de flic infiltré ( même si le rôle est nettement moins développé qu'un Donnie Brasco ou qu'un Infernal Affairs ) dont la lente descente aux enfers est le truc le plus réussit du film, Jeff Goldblum campe un avocat véreux qui veut se faire passer pour un gros caïd, on pourrait presque parler de contre emploi pour lui.
Bill Duke, qui restera a jamais le gros bourrin à la sulfateuse de Predator, s'avère un réalisateur efficace et nous livre quelques passage bien violent vraiment réussi ( dont un méchant Head Shot ), on a notre quota de scène d'action qui si elles ne sont jamais flamboyante reste agréable, par contre ça manque de scène de tension, Fishburne est rarement en danger et c'est un peu un soucis pour un film d'infiltration. L'atout majeur du film reste la photo de Bojan Bazelli, l'univers urbain c'est son domaine et ici il fait un taf de première ordre.
Un polar qui a plus fait de bruit à sa sortie pour le titre éponyme de sa bande originale avec le morceau star de Dre et Snoop.

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Vraiment dommage que le script soit pas à la hauteur du reste, sinon on aurait un putain de Polar Urbain Cainri, là c'est juste un film sympa.

6/10

[Alegas]

8.5/10

Straw Dogs de Sam Peckinpah - 1971

Toujours important de revoir des Peckinpah, évidemment il s'est engouffré dans cette vague du Nouvelle Hollywood et son cinéma en est une pierre angulaire, c'est avec Straw Dogs qu'il va le plus loin dans la violence pour moi et c'est son récit le plus ambitieux car finalement le moins film de genre sur le papier (même si évidemment ça finit sur un gros morceau d'anthologie).
Dès le premier plan du film sur les tétons pointeurs de Susan George et tous les regards du village qui se posent dessus on est dans l'ambiance malsaine du film.
Le film prend son temps pour poser son histoire, la tension monte petit à petit, bien entendu c'est sans surprise on devine aisément ce qu'il va se passer (ou du moins où le film nous emmène) mais c'est pas un problème. On nous présente un couple qui ne va pas ensemble d'un coté le froid David, un homme réservé, passif et même complétement lâche (un mec qui vote Mélenchon quoi) et de l'autre une Amy au tempérament plus chaud, qui se laisse reluquer (elle aimerait bien que son mari agisse mais il ne fait rien alors que fait t'elle, elle se laisse reluquer encore plus). Et par ce petit jeu elle ouvrir l'appétit de tout notre petit groupe de consanguins lubriques et bestiaux. Pendant une heure on assiste donc à la lente destruction d'un couple qui ne se comprend pas comme du Cassavetes ou du Sauter quoi sauf qu'on est chez Peckinpah donc à un moment ça sort les canons sciés.
La scène charnière du film arrive donc après 1 heure (qui passe toute seule entre la culotte, le chat et Amy qui minaude on est bien occupé) et là on a droit un viol long et ambigu (enfin pas tant que ça, au début elle est pas consentante et imagine même son mari pour se donner du courage mais finalement elle y prend gout (ça peut prêter à débat) ce qui aurait pu finalement qu'être qu'un simple adultère va se transformer définitivement en viol avec l'arrivée du second larron, le montage alterné de la scène pue la maîtrise et renforce son coté malsain et voyeur. Et ce viol est certainement un des plus marquants de l'histoire du cinéma, c'est clairement autre chose que la merde Noé (dont la durée interminable n'avait aucun intérêt cinématographique autre que choqué le public cannois).
Passé cette scène tout s'enchaîne rapidement, la fête puis la confrontation finale très western dans l'esprit avec la maison assiégée. Et là où je trouve le film brillant c'est que le viol n'est pas un élément déclencheur pour le perso de Hoffman, il sera même pas au courant, il ne cherche donc pas à se venger, ça rend la fin encore plus puissante.
Et contre toute attente David sort les armes, lui l'homme civilisé pas très viril (mais qui avait des penchants violents : voir la scène ou il "torture" le chat) qui a quitté les EU et sa violence pour trouver la tranquillité se transforme et se montre aussi sans pitié et bestial que ses adversaires tandis que Amy nous surprend encore alors qu'elle est sur le point de se faire violer elle appelle à l'aide, mais pas son mari non mais son ancien amant qui l'a violé (oh la salope).

La scène de siège d'un point de vue mise en scène et montage c'est une putain de scène où la science innée du cadrage de Peckinpah fait des malheurs : alternance de plans très rapprochés, de plans d'ensemble magnifiquement maitrisés quand en plus on a de la violence graphique et l'utilisation sans faille des ralentis on se retrouve avec un climax de génie, a noter que le film a longtemps été considéré comme l'un des films les plus découpés de l’Histoire du cinéma, c'est clair qu'en 71 voir un montage aussi cut ça devait surprendre, avec des pièges ingénieux ( piège à loup powa !! )et des bons gros coup de fusil de chasse qui font bien mal.
Là ou Peckinpah fait fort c'est qu'il ne rend aucun personnage attachant ( on éprouve surtout de la pitié pour David, on peut même dire qu'il est antipathique alors que c'est le héros ).
Coté casting c'est le sans faute, Hoffman trouve ici un de ses meilleurs rôle (bon après le Hoffman de cette époque c'était quelque chose), tout sonne tellement vrai avec lui, Susan George dans un rôle pas facile est parfaite et retranscrit à merveille la dualité ambivalente de son personnage (elle a vraiment le personnage le plus intéressant du film) et le reste est nickel avec des bonnes trognes et des personnages complétement cinglés qui habitent vraiment dans un village de dégénérés (il doit être jumelé avec Roubaix).
Au contraire d'un Pat Garett, on peut pas dire que visuellement ce soit beau, y a un coté sale et malsain qui fait qu'on ne peut pas voir de "jolie" plan ici.
Je comprend qu'a l'époque le film fit scandale, vraiment un film marquant des 70's, c'est pas Delivrance quoi.
La fin est quand même géniale : il abandonne sa femme et part avec l'idiot du village ""I don't know where I live", une fin nihiliste typiquement Peckinpah quoi, en bon misanthrope qu'il est.
Peckinpah, le réalisateur préféré de ton réalisateur préféré (quand t'as pas trop des gouts de merde).

[Niko06]

Le meilleur survival avec Délivrance...

Peckinpah is a fucking genius.

Désolé de te l'apprendre mais il est mort

[Scalp]

Oue mais ces films reste donc j'en parle pas au passé

[zack_]

Le meilleur survival avec Délivrance...

Tant que ça!
Putain faudra que je me fasse ça aussi! Je le note sur ma seconde vie alors!