Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki



















Alors que Ponyo sur la falaise vient de sortir en vidéo, Princesse Mononoké fait partie des plus grands succès du maitre de l’animation Hayao Miyazaki. C’est un de ses plus grands ressuscités au niveau mondial et pourtant ce film se démarque un peu de ses réalisations précédentes, mais aussi suivantes.En effet, Princesse Mononoké est son film le plus violent visuellement et celui qui s’adresse le moins à des enfantes.
Les images sont faites pour choquer et pour être violentes avec des décapitations et des membres arrachés. En effet Hayao Miyazaki a voulu inscrire son Princesse Mononoké dans la tradition du « jidaigeki » japonais qui est un genre fait de péripéties et des scènes de bataille spectaculaires. Avec ce film il réussit parfaitement son pari.
Comme à son habitude Hayao Miyazaki nous fait voyager dans un conte peuplé d’hommes et de créatures imaginaires ou se côtoie la nature et le monde des hommes. Ce sont des thèmes récurrents à tous ces films, mais ici, contrairement à d’autres films il est dur de distinguer les bons des méchants. Il n’ y a pas de barrières nettes et chaque camp franchira à tour de rôle la ligne médiane.
Hayao Miyazaki veut avec ce film nous montrer que l’homme est maitre de son avenir et rien n’est perdu ou gagné …
Le film tourne bien sûr autour de l’écologie et la destruction de la forêt par des hommes toujours plus avides de pouvoir, mais en nous rendant ces hommes sympathiques et en rendant des dieux maléfiques il confronte deux mondes qui ne veulent s’accepter et vivre ensemble.Comme d’habitude le film est très beau avec des images magnifiques de forêt luxuriante et verdoyante. C’est toujours une invitation aux voyages. Les images de ce film apaisent et donne envie de s’éloigner des villes. Mais le village des hommes est aussi très réussi avec une foule de détails et de personnages qui peuvent sembler superflus, mais qui rendent le tout crédible.
Mais Princesse Mononoké n’est pas que cela. Hayao Miyazaki aborde également d’autres thèmes comme la maladie ou la guerre entre les hommes nous montrant clairement que les mêmes hommes sont capables d’une immense bonté, mais aussi d’une terrible cruauté.
Que l’on aime ou pas Princesse Mononoké ce film de Hayao Miyazaki est sans doute un de ses films les plus engagés. Il faut réussir à passer outre ses images magnifiques et enchanteresses pour découvrir un film qui invite à la réflexion.

Le maitre de l’animation prouve une fois de plus qu’il peut nous faire réfléchir avec ses films et nous ravir les yeux en même temps. Le scénario est tellement riche et avec tellement d’aspects que l’on pourrait avoir peur de se perdre en route, mais tout reste parfaitement cohérent. Monsieur Miyazaki est un conteur hors pair et ses films ne sont pas qu’artificiels.
Pour ma part il ne s’agit pas de mon Miyazaki préféré, car je préfère ses films un peu moins violents, mais ce film reste bien entendu dans le haut du panier et surclassant comme d’habitude l’ensemble des superproductions américaines qui paraissent bien fade à côté !
Titre : Princesse MononokéDate de sortie cinéma : 12 janvier 2000
Réalisé par Hayao Miyazaki
Avec Yôji Matsuda, Yuriko Ishida, Yuko Tanaka …
Titre original : Mononoke-Hime
Long-métrage japonais.
Genre : Drame, Fantastique, Animation
Durée : 2h15 min
Synopsis (allociné) :
« Au XVe siècle, durant l’ère Muromachi, la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, se dépeuple à cause de l’homme. Un sanglier transformé en démon dévastateur en sort et attaque le village d’Ashitaka, futur chef du clan Emishi. Touché par le sanglier qu’il a tué, celui-ci est forcé de partir à la recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui lui gangrène le bras. »







M'enfin c'est pas mon trip ces "OAV"







Depuis Revolver en 2005 j’ai un peu de mal avec le cinéma de Guy Ritchie et le voir revisiter Sherlock Holmes m’inquiétait un peu même si la présence au casting de Robert Downey Jr. et Jude Law était rassurante.
Cependant, cela ne doit pas être perçu comme un défaut, mais plutôt comme une qualité, car le pari était osé et la réussite non garantie. Robert Downey Jr. et Jude Law sans sortent plus que bien et leur duo drôle et même touchant est une vraie réussite dans ce film qui marque pour Jude Law un retour aux sources. En effet, au début des années 90, Jude Law a tenu un petit rôle dans un épisode de la série Sherlock Holmes.
Cependant, le film n’est pas exempt de tout défaut. Ainsi, certains trouveront ce coup de jeune décevant. Pour ma part cela ne m’a pas du tout gêné. Par contre, j’ai trouvé le film un peu trop porté sur l’action au détriment de l’enquête. Il ne faut pas oublier que Sherlock Holmes est un détective et cet aspect est délaissé. Il y a bien sûr un semblant d’enquête, mais tout est trouvé trop vite ou facilement ce qui donne parfois un sentiment de « tirer par les cheveux ». De plus, tout est expliqué, peut-être il aurait été intéressant de laisser planer un peu de mystère sur certaines choses afin de donner aux spectateurs l’occasion de tirer leurs propres conclusions ou hypothèses. Par ces aspects-là, le film est peut-être un peu trop orienté grand public.
Titre : Sherlock Holmes
Mary et Max est un film d’animation qui sort de ce que l’on voit habituellement, car il a une portée et une profondeur rarement inégalées.
Une critique sévère de notre société est faite par Adam Elliot dans les deux mondes. Du côté de Mary l’alcoolisme, la dépression, l’éducation sont abordés alors que du côté de Max la maladie, la solitude, le rejet et l’incompréhension sont le quotidien.
Les deux personnages sont pour diverses raisons en marge de la société et constamment rejeté sans que personnes ne se soucis d’eux ni leur famille ni les amis qu’ils n’ont jamais eus. Leur échange de lettres sera donc comme une échappatoire et l’attente de chaque lettre sera longue, mais aussi la promesse d’une vie meilleure.

Me donne bien envie celui-mà et celà depuis sa sortie
Le cri du Hibou est l’adaptation cinématographique du roman Cry of the Owl (1962) écrit par Patricia Highsmith. Ce livre avait déjà fait l’objet d’une adaptation en 1987 réalisée par Claude Chabrol.
Bref, ça ne démarre pas fort, mais ce qui est le plus dommageable c’est qu’on n’arrive jamais à s’attacher aux personnages. Le réalisateur n’arrive pas à créer ce lien qui ferait qu’on s’inquièterait pour eux. On regarde les évènements sans les vivre et c’est vraiment dommage.
Titre : Le Cri du Hibou

Un Prophète de Jacques Audiard est nominé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur film étranger » et a fait une quasi-unanimité dans les différentes critiques en remportant notamment le Grand Prix au Festival de Cannes.
Son subconscient représenté par des scènes où il a des visions est utilisé a bon escient à des moments clefs du film pour nous montrer l’évolution de Malik avec ses doutes, ses questions et ses espoirs.
Mais c’est surtout l’histoire d’un jeune homme qui malgré les apparences fera tout pour monter dans la hiérarchie. Sans vouloir faire de raccourci rapide, c’est une histoire qui peut rappeler l’ambition de Tony Montana dans Scarface.
Titre : Un Prophète