[Droudrou] Mes critiques en 2010

[droudrou]

Jean-Mi si tu n'y vois pas d'inconvénient je vais compléter ton intervention sur Le jour le plus long à propos du cadre et de certaines scènes ! mais bravo à toi

[jean-michel]

bien sur, pas de problèmes!!

[droudrou]

Gladiator version longue – film de Ridley Scott 2000 – Russel Crowe – Joaquin Phoenix – Connie Nielsen – Richard Harris – ma note 9.5/10




Je rends à César ce qui appartient à César – il n’y a pas de comparaison possible entre la version longue 171 mn et celle présentée en salle 155 mn – la version longue redistribue quelque peu les rôles et permet de mieux comprendre les personnages qui manquent singulièrement de profondeur dans la version courte – Commode, dans ses agissements, nous apparaît très différent face à une réflexion profonde sur le pouvoir et le personnage de Quintus prend une toute autre dimension – s’il n’y avait la question que je me pose à propos de l’anachronisme que représente la caravane qui amène sur les lieux de la bataille Commode et Lucilla, sa p’tite sœur, j’eusse mis volontiers la note maximale ! sur un même sujet de base (la fin du règne de l’Empereur Marc-Aurèle, « Gladiator » avec ses personnages apparaît nettement supérieur à « la chute de l’Empire Romain » d’Anthony Mann -- et comme je suis en train de revoir l’intégralité du making of je me réserve de modifier ultérieurement ma notation !

[Scalp]

Sherlock Holmes

Ah ça c'est sur que le film de Wilder c'est autre chose que la merde de Ritchie.

[droudrou]

t'en reparlerai vraisemblablement jeudi, Scalp ! (demain mardi on doit me le prêter...)

[jean-michel]

toujours aussi pertinente tes interventions!!

[Alegas]

Barry Lyndon – film de Stanley Kubrick – 1975 – avec Ryan O’Neal et Marisa Berenson – ma note 9.5/10


Résumé (Wikipedia)
L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans et dépeint le destin d'un jeune intrigant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité, à sa déchéance dans la fastueuse société anglaise du XVIIIe siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui lui apporte une fortune considérable et un fils.
Synopsis (Wikipedia)
Au XVIIIe siècle en Irlande, au début de la guerre de Sept Ans, Redmond Barry, un jeune homme sans le sou élimine en duel son rival, un riche officier britannique amoureux comme lui de sa cousine (il s'avère que ce fût un faux duel, fomenté par cet officier, désireux de voir Redmond Barry quitter le pays). Pour fuir la justice de son pays, il s'engage dans l'armée anglaise pour combattre les Français sur le continent.
Les circonstances l'amènent à déserter et se mettre au service de l'armée prussienne pour échapper à la peine de mort : il doit espionner un noble joueur, mais il mène un double-jeu et ce dernier le prend sous sa protection. Il l'introduit dans la brillante société européenne où il parvient à devenir par ambition l'amant puis l'époux de Lady Lyndon, riche et belle jeune femme (dont le vieil époux, meurt de dépit après avoir eu connaissance de l'adultère). Mais le destin saura frapper ...

Epilogue...
It was in the reign of King George III that the aforementioned personages lived and quarreled; good or bad, handsome or ugly, rich or poor, they are all equal now.
C’est pendant le règne du roi George III que les personnages cités vivaient et se déchiraient ; bons ou méchants, élégants ou vulgaires, riches ou pauvres, ils sont tous égaux aujourd’hui !

mes notes personnelles
à ma 1ère vision j’avais été littéralement décontenancé – présenté comme une super production il n’en a pas le cadre épique traditionnel – chef d’œuvre authentique qui est une parfaite relation de la vie de la haute société à la fin du 18ème siècle dans diverses cours d’Europe –– c’est avant tout une reproduction historique fascinante d’après le roman de Thackeray qui est un des rares romans que je n’ai pu lire jusqu’au bout et ne voyais nullement ce qui avait guidé Kubrick dans son choix !
Par delà une parfaite maîtrise technique le défaut de deux œuvres majeures de Kubrick hors « 2001 » est le choix de deux bellâtres comme Ryan O’Neal et Tom Cruise pour incarner les personnages principaux de « Barry Lyndon » et « Eyes wide shut ».
L’image parfaitement maîtrisée évoque les tableaux de Constable et Gainsborough. Ainsi le prologue qui s’ouvre sur une scène de duel dont le cadre est typique d’une toile de Constable.


Quant aux portraits et scènes d’intérieur filmées à la flamme des chandeliers ils semblent tout droit sortis des toiles de Gainsborough









Les scènes de bataille sont une fois de plus représentatives de la méticulosité de Stanley Kubrick et de son souci de l’exactitude ainsi cette marche des troupes britanniques vers les lignes françaises…



Dans le cadre de mes recherches en marge du film j’ai trouvé un blog original dont je n’ai pu m’empêcher de relever les coordonnées :
lien

Film pas toujours évident comme beaucoup d’œuvres de Kubrick il se départit du courant ordinaire des autres productions sans pour autant les priver de leurs qualités intrinsèques. C’est un film que j’aime beaucoup et que j’ai eu plaisir de redécouvrir sachant par exemple que la scène du duel final est une création scénaristique pure de Kubrick dans sa relation, hors roman original, comme dans son cadre !

[jean-michel]

Je l'ai revu il y a pas longtemps et l'examen na pas résisté à mon sens critique adulte..... trop de moments ou je me suis ennuyé !!!
il faut que je rachète "les duellistes" pour savoir si le plaisir reste ou pas!!

[droudrou]

faut que j'achète Les duellistes qui, à la première vision, ne m'avaient pas du tout convaincu ! -

[droudrou]

Tueurs de dames – 1955 – Alexander Mackendrick – Alec Guiness - - Cecil Parker – Herbert Lom – Peter Sellers – Jack Warner – Katie Johnson – ma note 10/10



Je vais vous parler d’un de mes films préférés :
Un film noir haut en couleurs où il est question d’un horrible forfait organisé par une affreuse bande de tueurs machiavéliques

dirigés par un chef charismatique indispensable à ce genre d’intrigue, la présence d’une jolie veuve qui a en outre de fortes accointances avec la police locale bien sûr, il y a les lieux dont la disposition sera proéminente pour que le plan se déroule sans accroc . Dans la bande il y a le très méchant qui joue de la mitraillette Thomson comme il tient un violon, la grosse brute, et son comparse, des moments angoissants au suspens intolérable, sans compter une présence de la police intolérable,
des moments où le suspens va crescendo . Heureusement l’angoisse est quelquefois rompue par un grand moment de détente



et il y a cet instant solennel où une bonne leçon de morale est indispensable à chacun pour le recadrer dans ses responsabilités.




Tueurs de dames – Alexander Mackendrick – et comme dans ce genre de film le matériel est indispensable ! comme nous sommes sur un site de cinéma, c’est une occasion de vous évoquer un grand film de Francis Ford Coppola – Tucker lequel avait conçu une voiture très en avance sur son temps en 1948 d’autant qu’elle était en aluminium et équipée d’un phare directionnel tueurs de dames nous en présente un exemplaire




Rassurez-vous dans ce genre d’affaire où tout va de traviole… la morale sera sauve et le film se terminera sur une scène très bucolique avec une morale sauve car « bien mal acquis ne profite jamais sauf aux innocents » – Katie Johnson a été récompensée pour la suavité de son interprétation. Le film parfaitement restauré est disponible en bluray. lien

[jean-michel]

intéressant! je connais pas!

[Heatmann]

ca ou les duellist , que choisir ...

[droudrou]

Sherlock Holmes – Michaël Ritchie – 2009 – Robert Downey Jr – Jude Law – Rachel McAdams- Mark Strong

7.5/10




cette revisitation du mythe de Sherlock Holmes et du docteur Watson est intéressante à défaut d’être convaincante.

dans la mesure où Michaël Ritchie a beaucoup cherché à plaire à un public contemporain ma note initiale était 6.5/10 mais la tentative ne déflorant nullement la légende attachée aux personnages et s’essayant à reconstituer un Londres typique de l’époque Victorienne avec ses bouges et ses bas quartiers où on s’adonne à des jeux violents devant une masse vociférante et en délire, j’ai révisé ma note à la hausse !
Certes il y a dans cette réalisation un humour et une connivence de potache que nous ne connaissons pas traditionnellement et qui surprend parfois et que Ritchie explique adroitement en évoquant la relation entre Butch Cassidy et Sundance Kid qui éclaire ainsi beaucoup mieux notre vision du duo. Quant à l’intrigue elle est assez typique dans ses scènes d’action d’un cinéma qui mêle habilement effets spéciaux et cascades époustouflantes qui trouvent leur genèse dans des films comme Mission Impossible où le recours à l’image de synthèse donne une dimension autre aux situations.
L’intrique est touffue à défaut d’être dense et la présence du beau sexe au côté de nos deux héros ne nuit en rien à notre vision traditionnelle de nos compères.


Bref à défaut d’être génial c’est un film sympa que je reverrai avec plaisir en français.
J’évoquerai enfin la BO qui est de Hans Zimmer dont la composition, pour une fois ne m’a pas dérangé !

[cinemarium]

Tout à fait d'accord avec toi sur Barry Lyndon.

[jean-michel]

Sherlock Holmes – Michaël Ritchie – 2009

j'ai pas adhéré au propos! un film qui convient pas a ma vision cinématographique...