par Scalp » Mar 11 Jan 2011, 20:31
6/10
For Lung de Dante Lam - 2010
A la fin des 00's le cinéma HK était déjà en bout de course et Dante Lam qui était un cancre dans les 90's était devenu un de ses derniers représentants en livrant quelques polars sympas, le mec partait de loin et il a signé quelques bons petits trucs, alors rien de génial mais il y avait toujours un vrai savoir faire. Alors ce Fire of Conscience c'est pas son meilleur film et c'est un peu meilleur qu'un Sniper mais derrière Stool Pigeon et Beast Stalker.
Bon l'histoire c'est du archi classique, trafic, meurtres et flics pourris, et on s'en fout un peu (le film arrive pas à créer de l'empathie pour ses personnages), faut dire qu'on est pas aidé par des persos écrit à la truelle (la Lam touch), le duel de flic sur lequel est vendu le film c'est pas la joie et donc l'empathie pour le perso principal fonctionne pas des masses mais ça dure 1h40, ça s'éternise pas sur des trucs inutiles et on se fait pas chier.
Richie Ren depuis Breaking News je l'aime bien et ici il s'en sort pas trop mal ( bon y a clairement meilleur que lui mais au contraire d'un Ekin Cheng a qui il fait pas mal penser pour son unique expression facial mais il ne plombe jamais un film ), Leon Lai barbu y gagne 2 points de charisme par rapport à d'habitude et campe un flic borderline convaincant ( le fire of conscience le brule et il est près à exploser n'importe quand ), le reste du cast c'est de la tête connue de chez Lam et ça s'en sort bien, mention au bad guy qui joue Blade (qui a une mort bien sympa), bien entendu la norme chez Lam c'est que tous les persos ont pleins de trauma ( et c'est une nouvelle fois pas des petits trauma) et à la longue ça soule un peu (paye tes flashbacks de la honte).
Là ou le film cartonne vraiment c'est lors des scènes d'action où Lam prouve une nouvelle fois sa maitrise (en plus il a eu plus de thunes que d'habitude, du coup ça explose encore plus), il emballe un gunfight dans un restaurant qui fout le sourire au lèvre, de la mise en place des protagonistes jusqu'à la fin de la scène (en gros 7 ou 8 minutes), il livre une putain de séquence, ça fait pas dans la dentelle ça tire dans le dos à bous portant ça se jette des grenades, ça défouraille bien comme y faut, alors oui on a déjà vu ce genre de séquences des milliers de fois dans les vieux polars HK qui ont poser un niveau sacrément élever du coup à chaque polar les comparaisons sont inévitable mais Lam fait désormais partie des gars qui n'ont pas à rougir de la glorieuse comparaison.
Outre le gunfight du resto on a aussi une course poursuite dans un immeuble qui se termine avec une chute impressionnante, un bus qui écrabouille littéralement un pauvre gars , une évasion ultra spectaculaire avec du gunfight dans une voiture suivi d'un accident qui fait mal et un excellent climax où on accouche un gosse dans la fournaise et sous les balles, le tout avec des impacts de balles qui font plaisir ( hop un auto headshot qui fait très mal et hop la grenade humaine ), hors scènes d'action Lam fait le boulot avec son style toujours très esthétique et une belle photo.
Le film se laisse suivre grâce au moment où ça s'énerve un peu dommage que ce soit au service d'une histoire un peu osef, reste un film qui sait être efficace quand il le faut.
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