[Waylander] Mes critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Inglourious Bastards (2009) - 8/10

Messagepar Waylander » Mer 12 Jan 2011, 18:38



INGLOURIOUS BASTERDS


Il est difficile d'écrire une critique d'un film de Tarantino tant il ya de choses à dire , à montrer et à écouter.
Il ya encore de ça deux ans je n'aimais pas trop ce cinéaste que je trouvais surestimé.
Pourtant avec le temps force est de constater que mon avis sur ses films a bien changé.
Son dernier film est un condensé de ce qui fait son style et même si l'on pourrait constater une redondance formelle surlignée en gras par des soundtrack chopées à droite à gauche (mais remarquablement utilisées), des gimmicks récurrents (mais qui sont toujours jouissifs pour le spectateur réceptif) et une écriture de dialogues toujours très lourde (Tarantino impose des dialogues bourré de références, de citations etc..ce qui peut connoter un certain égocentrisme et prétention). Alors oui son dernier film transpire le western , transpire l'hommage à des réalisateurs comme Leone (+ une forte utilisation de musiques composées par Morricone ) et à des tas d'autres que je connaitrais jamais tant Tarantino est un boulimique de la pellicule. Sa culture déborde peut-être même un peu trop des films qu'il réalise mais malgré tout putain mais ça tue ! c'est d'une richesse imparable sans déconner. là où Snyder tourne des plans iconiques de guerriers à la seconde Tarantino lui il dilate le temps en iconisant non pas un individu mais le plan lui-même...en créant une pure ambiance Leonienne (pour l'ouverture) et assez statique dans un film. Ici c'est la 2nde guerre mondiale revu et mise en scène telle une uchronie (et il me semble que les costumes ne sont pas calqués sur la réalité justement parc que le film est une relecture des évènements et s'amuse donc les modifications servent à indiquer clairement une uchronie assumée). C'est cocasse, surréaliste, décalé c'est QT quoi.

QT se permet de jouer avec l'Histoire pour délivré une bonne fois pour toute LE pur fantasme fictif d'une vengeance ethnique. Le truc auquel tout le monde à déjà pensé. revenir dans le temps, tué Hitler et faire souffrir les Nazis. N'accorder aucune pitié. Pas de rédemption, pas de compromis. Le réalisateur écrit alors Inglourious Basterds en 5 chapitres (procédé déjà utilisé dans tous ses films il me semble) et hormis l'un d'eux dont les 3/4 sont franchement lourd et inutiles) et un autre dont le début est lourdingue dans le genre ça parle pour citer des œuvres cinématographiques et se branler la nouille , tout le reste c'est brillantissime.

Entre un casting qui déboite, un Brad Pitt poilant, qui force le respect et se la joue parodie articulée et sur-expressive d'anciens rôles de Clint Eastwood, une violence limite choquante et une déclaration d'amour évidente à un cinéma d'antan où justement la caméra et le montage n'étaient pas volubiles : c'était les personnages qui l'étaient, les musiques et l'ambiance.Tarantino "compose" plus qu'il ne filme. Leone disait que Morrcione était son meileur scénariste et aujourd'hui ses mots sont miens pour définir la relation entre l'image et la composition du dernier film de QT.

On enlève la musique on retire par la même occasion 50% de l'impact d'une scène ou d'une plan.

Que le cinéma soit aussi dépendant d'une orchestration musicale me parait aujourd'hui assez absurde car depuis No country for old men on a vraiment la preuve que l'image, la photo, le jeu d'acteur et l'ambiance sonore peuvent largement contribuer à remplacer la musique.

Le truc c'est que la fusion ente image/musique décuple l'émotion d'une séquence, sa force, son charisme et son importance dramaturgique.
Ne serait-ce que niveau "sensation" la musique à son petit effet. Tarantino a compris ça depuis ses débuts et ce n'est pas le genre à vouloir créer ou travailler avec un compositeur attitré qui lui serait fidèle. il prend ce qu'il aime, il pioche dans des soundtrack de films oubliés mais aux compositeurs éternels. pourquoi dépenser pour "créer" de nouvelles chose quand il existe déjà le thème ultime pour une scène qui nous trotte dans la tête que lui-même nous a soufflé?

Si encore QT était un manche au moment de placé ses musiques..Mais ne serait-ce pas la musique qui place la scène? Ce que disait donc Leone à propos d'Ennio Morricone était donc tout justifié. L'image a besoin de la musique. La musique crée l'image. c'est pour cela que ça fonctionne aussi bien et que ça parait "naturel". On ne peut défaire l'un de l'autre: ce serait comme enlever les effets sonores des vaisseaux et des sabres lasers dans Star wars.


CHAPITRE UN




Inglourious basterds est donc un concept : celui d'imposer un rythme encore plus lent que les précédents films du cinéaste. On dilate le temps comme Leone le faisait : grâce à la musique donc, la photo, des hommes charismatiques dont on capte le regard et la moindre goutte de sueur perlant sur le visage et une caméra quais statique qui force le respect et dont le moindre mouvement se veut imperceptible ou presque.

Le chapitre un est un puissant hommage à un genre (le western) mais surtout à une ambiance, une façon de mettre en scène et d'imposer un découpage cohérent, sensé et dont l'impact sur les nerfs du spectateur est primordial.



Les champs, la campagne, la verdure, le père et ses jeunes filles, les voitures qui arrivent au loin, la musique qui "prépare" royalement la future séquence et le débarquement du personnage principal dans la demeure reculée et solitaire d'un veuf à qui il va mettre une pression monumentale en utilisant que des mots...et nous, pauvres cinéphiles, nous sommes agrippés au siège une tension mené haut la main grâce à tous les ingrédients cités plus haut.
Encore une fois Tarantino base énormément son film sur les dialogues seulement ici c'est surtout par le colonel Landa que le réalisateur instaure le concept même du film (utilisé d'ailleurs à 3 reprises)qui est de se faire se confronter les protagonistes et Landa par une discussion banal à priori mais terriblement intelligente où chaque mot du colonel permet à son enquête d'avancer tant chez ses auditeurs se ressent très vite une peur quasi palpable qui les trahit peu finalement vu que Landa "sait" tout et devine tout. C'est ce pour quoi il travaille pour les Nazis d'ailleurs. c'est son talent, son don.



Une assez longue ouverture bavarde nécessaire et remarquable niveau interprétation : elle pose les bases du film, permet de connaitre Landa et de savoir qui il est, comment il procède. On comprend aussi mieux le background de Shoshanna et son désir de vengeance puisqu'elle est la seule rescapée et le plan où on la voit courir par l'embrasure de la porte et Landa de dos c'est clairement pour signifier que toute l'histoire n'est réellement concentrée que sur ses deux individus que les intrigues ne se relient que sur une scène n'est pas l'important.





Niveau musique comment ne pas être pris de convulsions avec le sublime L'incontro Con La Figlia qui fait monter le suspens et la peur à leur apogée.


Morceau ultime



CHAPITRE 2




Présentation des Basterds et le ton change radicalement : ici on est dans du pur Tarantino où le burlesque côtoie une violence gratuite mais pas fortuite. On le savait, les affiches le connotait et c'est encré dans les films du cinéaste. Les Basterds deviennent la Némesis juive et rien que le discours de Brad Pitt soutenu par un Eli Roth silencieux au sourire silencieux on comprend le délire. dans les bois, on croise donc un superbe acteur Richard Samell qui s'avance vers une mort inéluctable. Ralentit superbe, excellente musique, présentation des lieux : les Basterds entourent les Nazis et les surplombent même. On comprend clairement la mythologie et l'aura qui émanent d'eux car les Nazis en ont peur.




Encore un clin d'œil à un western via un sublime morceau signé..Moriconne.



Présentation loufoque et jouissive de l'un d'eux avec les gimmicks qui déchirent et le tout offre un des meilleurs background d'un personnage vu au cinéma. C'est même Samuel Lee Jackson qui fait la voix-off. certes, nous pourrions reprocher au réalsiateur de tourner en rond et d'utiliser à chaque film le mêmes "touches" mais c'est son univers. Le truc c'est qu'on a vraiment l'impression qu'à part rendre hommage, faire des clins d'œils et utiliser des techniques ou des musiques anciennes en appuyant bien le tout par des dialogues de bars cultivés et truffés de références.



Avec ce chapitre 2, le cinéaste indique clairement un film à ne pas prendre au sérieux. Inglourious basterds ne se veut à aucun moment une parfaite reconstitution de la 2nd guerre mondiale. Le film ne se veut pas non plus solennel. C'est même clairement le foutoir sur tous les plans. Une zizanie où se mêle corruption, ambition, vengeance, guerre, meurtre, folie etc....

En peu de temps voilà donc un chapitre 2 bourré de plans iconiques et la tension n'est donc dans le même registre que la partie 1.Ici c'est la peur des Basterds et leur violence qui effrayent les Allemands serviteurs du Führer.





CHAPITRE 3:


Le rythme s'estompe, on se concentre sur Shoshanna et étrangement le film perd en saveur. On s'ennuie, l'actrice choisie est fade, presque inexpressive et ses répliques sont banales. D'ailleurs toutes les répliques de Shoshanna sont vraiment d'une banalité absolue. Je comprend pas ce choix dans le casting. Tarantino aurait pu en faire une pure walkyrie ou au moins prendre une actrice plus imposante,plus charismatique . Mélanie Laurent sans déconner. Ses réactions , son jeu et son tempérament sont limite ridicules. On dirait même qu'elle se fait chier royal à tourner pour Tarantino. Cette petite partie sur elle veut développer quoi? Encore une réalsiateur qui s reluque le cul en citant et citant et citant des œuvres cinématographiques. comme si son talent formel et ses clins d'œils musicaux ne traduisaient pas assez sa culture cinéphile. Alors le scénario s'engouffre dans des portraits de personnages dont on se fout pas mal, fades et inutiles (le "héros" de guerre amoureux de Shoshanna, Goebbels) et hormis 2-3 gimmicks sympas et la musique qui démarre quand Landa débarque au restaurant, pendant plus de 20 min c'est lourd, pas intéressant, Tarantino révèle donc sa vraie faiblesse: en dehors des hommages, des gimmick et de ce qui fais sa patte, dès qu'il doit raconter quelque chose de manière plus soft et développer des personnages sur un ton plus sérieux bah il se plante. Le rythme est trop inégal entre les parties 1/2 et la 3ème. Cela dit que je pense vraiment qu'avec une autre actrice pour Shoshanna a et une intrigue moins portée sur le cinéma, le chapitre se serait bonifié.

Reste le dialogue entre Landa (immense acteur) et Mélanie Laurent (qui rame) :



CHAPITRE 4:


Une intro encore une fois à rallonge où les acteurs parlent de cinéma et encore de cinéma et toujours de cinéma. :roll:

Bon par la suite on retrouve les Basterds (pour un très court moment) et s'ensuit une scène encore une fois bourrée de tension où chaque dialogue est important pour la suite logique du déroulement dramaturgique. Comme sur les scène avec Landa, ici les dialogues forment un tout cohérent servant au final à déstabiliser les "adversaires" dans une joute verbale que seul Tarantino sait écrire.

Les acteurs sont au top, leurs réactions ultra crédible et Fassbender assure. La scène de fusillade dure allez...40secondes et elle met au pied du mur n'importe laquelle des films de ces 5-10 dernières années. La lenteur et le statisme de la caméra ne sert qu'à rendre la scène de pétarade encore plus impressionnante, efficace et surprenante (les effets sonores et l'utilisation des zooms sont géniaux).
Découpage et impact : Tarantino n'invente rien mais il s'est tellement nourri de films que toute sa culture ciné lui sert à mette de côté l'inutile et l'illisible pour réussir à filmer des coups de feux dans un endroit confier où les perosnnages sont proches les uns des autres: même avec quelques plans serrés, des zoom et des gros plans il construit une séquence magistrale.


FUCKING GUNFIGHT


Des ruptures de ton, le film en est bourré mais c'est chaque fois (à part la partie 3) maitrisé , c'est pas choquant,.

CHAPITRE FINAL:



Belle intro avec un fondu classe de la Némesis rouge:




Le grand final mélange donc le tout : les Basterds et le ton qui leur est approprié, Landa et don "don" capable de déceler et acculer n'importe quel homme dans ses propres retranchements , la revanche de Shoshanna, et tout la déclaration d'amour au 7ème art trouve ici don apogée en nous amenant directement dans un cinéma d'antan, à une avant-première d'un film Nazi qui se résume à voir un mec percher dans un clocher tirer toutes les 5 secondes sur des soldats français.



Tarantino se moque ouvertement des Nazis et nous préparent à un futur carnage limite grand guignolesque jouissif où le grand écran et le gros plas sur Shoshanna qui envoie un rire quasi satanique renforce l'idée d'une œuvre complètement dingue et outrancière.





Les gros défauts: Mélanie Laurent, la partie 3 et trop de branlette autour du cinéma où le cinéaste prouve sa prétention et son égocentrisme.
Les gros plus: la technique, les références et clins d' œils et gimmicks l'ambiance, le concept, Christopher waltz, brad Pitt, la soundtrack exceptionnelle.

Un putain de film dont je la revision depuis sa sortie change totalement mon avis.




8/10



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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Criminale » Mer 12 Jan 2011, 19:53

:love:
Si ça c'est pas de la critique ultime. Je suis d'accord en tout point, sauf sur la note sur laquelle j'avais été plus généreux.
Juste comme ça, tu mets combien de temps pour la rédaction d'une critique de ce style?
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar groo » Mer 12 Jan 2011, 19:57

Chouette texte, c'est un vrai bonheur à lire et écouter.
Je souscris à tout (y compris la note et les remarques sur Mélanie Laurent). :D
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Mer 12 Jan 2011, 20:01

Il mérite pas autant d'effort de ta part ce film au contraire je trouve la technique du film raté on sent le tournage précipité les decors/costume mal choisis, la soundtrack baclé, les morceaux mal placé, la french touch foiré et perso je me serais passé du chapitre 3 et de 90% du final.

Mais pour autant je serais pas contre une prequelle avec uniquement les Basterds mais ça c'est du bluff que Tarantino a encore servit aux journalistes.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Tyseah » Mer 12 Jan 2011, 22:51

J'imagine pas la taille de la critique quand tu fous 10. :eheh:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 12 Jan 2011, 23:08

Non justement j'ai déjà foutu des 10 et la critique était pas longue mais ya des réalisateurs et/ou des films où ya trop de trucs à dire parce que c'est très riche.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Tyseah » Mer 12 Jan 2011, 23:10

Je sais bien, je taquine.
Magnifique critique. :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 12 Jan 2011, 23:18

Criminale a écrit:Juste comme ça, tu mets combien de temps pour la rédaction d'une critique de ce style?


je sais pas je regarde pas le temps mais j'ai commencé à l'écrire Mardi soir. ce qui prend longtemps c'est pas d'écrire mais les captures, les uploader, trouver les liens youtube et deezer etc...
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Goonies (Les) - 7,5/10

Messagepar Waylander » Jeu 13 Jan 2011, 09:43



LES GOONIES




Difficile de juger objectivement un film comme les Goonies. c'est vraiment L'"Aventure" avec laquelle j'ai grandit, que j'ai vu peut-être 15 fois et qui m'a vraiment fait rêver. Je me projetais intégralement dedans, je transposais même ma vie , je m'identifiais à Mickey (mélancolique et dans l'ennui d'une vie pas trépidante, bourré d'imagination: c'est la représentation même du môme qui ne veut pas grandir, qui veut bouger, courir après quelque chose, un rêve, une idée, une quête, putain j'adore :shock: :love: ) son grand-frère c'était le mien , ses amis aussi et je fantasmais : je voulais vraiment (et je veux toujours) vivre un truc comme ça : la piraterie, la carte, la chasse au trésor, avancer péniblement dans une caverne, enjamber des squelettes et me battre contre des "méchants".



La réalité c'était qu'à cet âge là j'étais bien plus ressemblant à Choco. :mrgreen:

Le film de Donner transpire l'âme d'enfant de Spielberg: rien que la mise en scène fait énormément penser au réalisateur d'ET l'extraterrestre. Le placement des musiques, le fond (une aventure dont les héros sont des enfants) mais force est de constater que pour le scénario Spielberg ne s'est vraiment pas pris la tête: c'est ultra linéaire, basique, ya de sacré enchainement de facilités/raccourcis scénaristiques et de petites incohérences.



Par contre je trouve toujours le film aussi jouissif, ça ne prend presque pas une ride (en même temps ya pas de cgi et peu de trucages) mais niveau mise en scène c'est bien plat. L'aventure est assez fade, il se passe rien en fait sérieux : c'est des péripéties de fainéants et le tout est attachant seulement pour la bande de gamins , les répliques (niveau écriture ya de trucs énormes et poilants) sont cultes et chaque gamin est vraiment charismatique: ils ont tous leur caractère et on s'amuse vraiment à les suivre dans leur aventure (c'est un bien grand mot finalement car en réalité ils sont jamasi vraiment en mauvaise postures les Goonies, tout est trop facile et les étapes sont franchies trop aisément).



Sinon dans le ton et le style d'écriture ça ose des choses : c'est souvent vulgaire, le coup de la statue et du pénis cassé "Oh non c'était le truc préféré de ma mère" :eheh: :eheh: (oui les Goonies ça fait partie des 4-56 films que je me refuse à voir en vostfr tant la vf m'a marquée).

Niveau décor on s'en fout que ça fasse pas vrai c'est clairement voulut: c'est un gros fantasme d'enfant (et d'adulte-"geek") donc les passages en studio ont énormément de charme on pense à une attraction ou un lieu fabriqué justement pour assouvir ce besoin d'aventure et de rêve. Le tout dégage une authenticité artisanale indéniable qui joue forcément sur le ressentit positif. Les éclairages, la fumée (inhérente au fantastique), les lumières bleutés ou blanches qui filtrent à travers le bois ou qui obstrue la vision d'un passage souterrain.




L'emprunte Spielberg d'ET et Close encounters (entre autre) est bien présente. ya même clairement un clin d'œil rapide à Et avec les gamins à vélo.



Sinon, ya gavés de clins d'œil aux deux premiers" Indiana Jones".




Niveau musique je me souviens que très jeune le thème d'intro je le trouvais bien sympa, ça imposait déjà clairement le ton et le genre : une comédie-aventure au rythme parfois inégal et les deux nanas du film sont pitoyables. et les notes mystérieuse me faisaient de l'effet (mais en fait objectivement c'est bidon et c'est le genre de musique qu'on a entendu 15000 fois : genre dans Neverending story on entend le même thème aux notes près , c'est simpliste mais on ça connote limpidement le rêve et le mystère).




Mais ya Josh Brolin et Sam Gamegie (Mickey= sean Astin) et c'est sympa des les revoir dans ce film quand on sait qu'ils sont devenus de très bons acteurs (bon le Austin il est absent des planches alors que son rôle de Sam il tue).

Bon c'est évident que c'est le genre de film où la nostalgie y est pour beaucoup dans l'appréciation et la note finale. Pourtant quand je vois les films du même genre d'aujourd'hui bah je me dis que "Les goonies" c'est 100 fois mieux : ya une magie intrinsèque qui s'explique pas. c'est tout Spielberg ça. ET ça fonctionne sur la même recette dont on aura jamais les ingrédients. Certains détestent (Adieu l'âme d'enfant) mais c'est des films qui, aujourd'hui restent indémodables. On a quoi de nos jours? "Voyage au centre de la terre" et les daubes du genre truffés de CGI? non un peu de sérieux: même les mômes d'aujourd'hui quand je parle de films avec ils n'ont pas un truc qui les a marqués comme nous. Limite certains trippent sur les "Gremlin", "Les goonies"," ET" etc...tellement rien n'a de saveur ni de magie à l'heure actuelle.

Ya que" Where the wild things are" et "Terabithia" qui rehaussent le niveau. J'ai montré le film à un pote qui n'a pas grandit avec (c'était même la première fois qu'il le voyait) : il a pas rigolé une seule fois, il s'est ennuyé et a trouvé le tout très niais. :evil: 'Foiré. :mrgreen: Qu'il retourne mater des films d'aventures bidons comme Benjamin Gates tiens. Ou le dernier Indiana. Tomb raider. :lol:


7.5/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar kenshiro » Jeu 13 Jan 2011, 10:10

Revu récemment aussi et effectivement pour rebondir sur un de tes topics ces un films qu'il faut avoir vu enfant pour totalement l'apprécier mais qui se revoir avec plaisir (ce qui est pas le cas de tout les films de son enfance) :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Jeu 13 Jan 2011, 14:28

Ah les Goonies, le nombre de fois que je l'ai vu ce film, j'adore l'intro.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Jeu 13 Jan 2011, 14:31

L'intro elle tue. D'ailleurs je voulais la détailler j'ai carrément oublié.
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Devil - 2/10

Messagepar Waylander » Jeu 13 Jan 2011, 15:24



DEVIL


Je vais pas m'étendre: c'est nase, mal joué, on y croit pas une seconde, le trip avec le diable c'est le comble du ridicule bourré de cliché. Ya même pas d'ambiance n ide tension. Ça va vite et la seule bonne idée du métrage (et ça faut le reconnaitre) c'est le coup du Cluedo meet l'ascenceur : mélangé ça et le huit-cols ça le fait grave et franchement c'est tellement bien raconté qu'on devine pas du tout la suite des évènements. :roll: Le pire c'est que le film joue là-dessus: le suspens est pitoyable mais le montage et la narration essayent e mettre la pression aux spectateurs et de faire genre "alors les mecs ont vous mène en bateau va y avoir un cliffangher de dingue". :lol: :lol: :lol:

Produit par Shyamalan ouais super la tagline : le réalisateur qui démarrait très fort sa carrière et qui en deux films (voir 3) l'a totalement discréditée.

D'ailleurs le film transpire Phénomènes pour son tout début (l'ambiance urbaine ,la musique, le suicide). Bref c'est minable. Et le final avec la grand-mère c'est mémorable. Ça va devenir culte. Non et puis faut voir et écouter ce flic qui croit être super malin alors que son enquête elle pue du slip: même un môme de 10 ans il résout le truc en 246. Purée de film balisé à mort et qui prend des gens pour des crétins. Je met 2 pts parce que quelques effets sympas dans l'ascenseur et que le délire des meurtres confinés ça reste (au début) une bonne idée.

2/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Kakemono » Jeu 13 Jan 2011, 15:55

Jamais vu les Goonies, et j'ai pas envie de le voir. Pour une simple raison : j'ai passé l'age. Et je pense que je trouverais le film niais. :chut:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Godfather » Jeu 13 Jan 2011, 16:18

Même gosse, je trouvais ça plutôt mauvais.
Alors à la revoyure, ça n'a fait que le confirmer. Voir ce festival de cabotinage enfantin, aïe. Donner n'est pas Dante et sa filmo après 2 réussites comme La Malédiction et Superman n'est allée que de mal en pis depuis.
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