
Modérateur: Dunandan
Scalp a écrit:Critique très juste ( certains devrait en prendre de la graine au lieu d'être aveuglé par la poudre Aro ).
Scalp a écrit:Critique très juste ( certains devrait en prendre de la graine au lieu d'être aveuglé par la poudre Aro ).
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
moricenlive a écrit:Scalp a écrit:Critique très juste ( certains devrait en prendre de la graine au lieu d'être aveuglé par la poudre Aro ).
J'espère que t'as retenu quelque chose de sa critique parce qu'elle est brillante, et loin de rejoindre ton avis.
Thriller psychologique qui manque d’une touche de subtilité et qui s’avère une sorte de remake moins réussi sur le même thème que Perfect Blue.
Je n’adhère pas à cette tendance d’enrober le film avec trop d’artifices fantastiques (yeux rouges, bruits de battements d’ailes, plumes, métamorphose) pour symboliser la progression de la folie de Nina.
Je reproche surtout au film de ne pas m’avoir fait douter un seul instant. Dès les premières marques sur le dos de Nina, j’ai compris qu’elle souffrait de troubles obsessionnels du comportement provoqués par sa quête de la perfection.
Pas un seul instant je n’ai cru être dans un film fantastique ou qu’il s’agissait de malveillance des autres ballerines. Du coup je trouve cette intrusion d’aspect fantastique totalement hors de propos. Il s’agît juste d’un artifice de style pour souligner ce qu’on a déjà compris, c’est lourd et redondant.
Pour montrer l’abîme de paranoïa dans lequel s’enfonce Nina, le jeu de Nathalie Portman suffisait amplement.
Nathalie Portman révèle tout son talent dans ce film. Elle fusionne littéralement corps et âme avec son rôle. Elle devient véritablement Nina, jeune fille sage, fragile, obsédée par la maîtrise technique de son art, la danse et qui s’impose tous les sacrifices pour atteindre son idéal. Nathalie Portman nous emporte dans une palette d’émotions, nous ressentons ses doutes, ses espoirs, ses craintes, ses obsessions, ses frustrations, ses fantasmes, la souffrance est palpable et son charisme envahit l’écran. Elle mériterait amplement un oscar pour cette interprétation qui restera à n’en pas douter un sommet dans sa carrière.
Le cheminement émotionnel que doit suivre Nina pour devenir le cygne noir se reflète dans chaque miroir, chaque fenêtre, lui renvoyant à la fois l’image douce et frêle du cygne blanc et le reflet sombre, inquiétant du cygne noir. Le parti pris, de la caméra, qui colle à Nina, la suivant pas à pas, nous permet de nous enfoncer avec elle dans les méandres de ses névroses et de ses psychoses, et de nous imprégner de son point de vue. Il est vrai que les plans serrés sont aussi une nécessité technique, car Nathalie Portman n’est pas une ballerine et quelques mois de préparation ne peuvent suffire à faire illusion.
Dommage que la surabondance d’effets stylistiques et fantastiques nuise complètement à l’histoire, que le personnage de Beth soit complètement caricatural et sous-exploité, car la sublime relecture contemporaine de la partition du Lac des cygnes par Clint Mansell, l’intensité de l’interprétation de Nathalie Portman auraient pu placer The Black Swan, sur le même piédestal que le chef d’œuvre de Michael Powell : Les Chaussons rouges. Les destins de Victoria et Nina se rejoignent dans la douloureuse expérience de la dévotion artistique.
j’avais mis 7 après la séance, mais finalement en faisant la critique, j’ai revu ma note à la hausse.
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
Jeff Buckley a écrit:Thriller psychologique qui manque d’une touche de subtilité et qui s’avère une sorte de remake moins réussi sur le même thème que Perfect Blue.
OK pour la convergences des thèmes (quoiqu’on pourrait en discuter longtemps) mais alors je ne comprendrai jamais comment certains osent porter aux nues The perfect Blue (bon film au demeurant mais qui a été mythifié par les fans de mangas et d’animes nippons) et surtout peuvent voir dans Black Swan un remake de ce film, en moins réussi… Pour la subitilité le terme est un peu fort mais je te rejoins en partie.
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