
Modérateur: Dunandan





En l’état, l'âge du film ne pardonne encore une fois pas certains détails (l'aventure est sensé se dérouler en Amazonie or on reconnait trop facilement les Everglades ; ensuite pour de l'aventure en Amazonie ça reste très sage, on voit pas un animal à part 2 alligators qui fuient à l'approche du bateau et on voit au mieux 3 indiens bien typés coupe à la con etc...l'ambiance est surtout sonore avec les cris d’oiseaux et de singes mais c'est bien gentillet, la femme est toujours bien coiffé et plonge pour se baigner dans un fleuve réputé très dangereux, la caméra submersible filme une eau cristalline alors que c'est un fleuve quoi 
Le film vaut indéniablement pur deux choses: les séquences sous l'eau où le nageur déguisé en créature se meut parfaitement bien et rend crédible ses déplacements, les scènes d’actions sont essentiellement aquatiques donc et ça passe plutôt bien dans l'ensemble avec un bon montage et malgré les accélérations faite pendant justement (bah ouais sous l'eau c'est pas rapide et les scènes auraient durées plus longtemps amenant certainement le film a faire 10 min de plus en vitesse normale).
L'autre point fort c'est l'intelligence sous-jacente du scénario en rapport avec la science : le film s'ouvre sur quelque chose d'abstrait et ambitieux pour l'époque , imagé et réduit à son strict minimum mais ça fait son effet : la création du monde. C'est juste de la fumée qui tournoie, une forte lumière au centre, une grosse explosion aujourd'hui grotesque mais la magie opère. Puis un globe, inerte, sans vie, entourée de vapeur, puis de l'eau, la mer, puis des empreintes sortant de l'eau qui se dirigent vers la terre ferme et la jungle. Il ya aussi un niveau de lecture évident sur l'homme et son rapport à la création, à la science et aux limites de celles-ci. Jusqu’au peut-on aller rien que pour prouver une théorie? Car la créature n'est jamais vraiment traitée comme quelque chose à abattre justement un chainon manquant qu'il faut préserver. Les deux perosnne principaux sont confrontés à leurs idées, la femme est entre les deux mais son personnage ne se justifie en rien (hormis le fait que la créature est attirée par la féminité: elle veut sans doute se sentir aimer étant seule , dernière de son espèce). Bon les vieux films comme ça souvent le fond est pas tip-top ou à peine survolé et ici on sent que ça prend le dessus. Ça se résume pas qu'à "oh la une bête tuons la". La fin est trop abrupt par contre mais c'est souvent comme ça pour ce genre de films.








l'un des meilleur films medieval avec le seigneur de guerre .
J’ai eu l'impression de regarder 1984 version chambara. Du blabla incessant, statique à souhait (ok il y a quelques mouvements fluides, lents et bien pensés mais les plans qui ne bougent pas et qui s'éternisent franchement c'est soporifique) surtotu quand la scène elle-même est déjà très apathique. 
Par conte, je trouve le scénario et sa construction bancale. Le suspens est peu présent, dès le départ on sait très bien que le personnage principal n'est pas là pur simplement se faire Harakiri et ya aucun cliff alors que les éléments dévoilés petit à petit le supposait. On aurait pu avoir un film où on découvre la vérité au fur et à mesure et surtout à la fin mais là dans les 20 premières minutes c'est réglé on devine que le type était lié au jeune qui s'est fait Harakiri avec un sabre en bois donc du coup je comprend pas trop pourquoi faire durer jusqu'au bout du film la discussion vu que l’élément le plus important on le connait (devine plutôt) dès le départ. Alors on devine pas que le jeune avait un enfant malade et une femme sur le point de mourir mais bon ce qui émane de lui ne pouvait que nous éclairer c'est pour ça que je trouve le personnage et l'acteur très cliché. Le jeune, pur, élégant qui veut se faire Hara kiri et demande à avoir 2-3 jours devant lui ça m'a paru bancal en terme d'écriture...J'ai pas trop cru à cette histoire (Nakadai dit qu'il fallait demander au jeune pourquoi il voulait quelques jours de répits avant de se faire harakiri mais il faut pas pu le dire lui-même?) C'est hyper mou en terme de narration et d'ambiance alors qu'au final bah yavait rien à révéler de bien transcendant pour justifier ce faux-crescendo.
Je vois plus le film comme un requiem sur les Samouraïs avec une histoire qui développe pour une fois vraiment bien le thème du ronin, de la pauvreté et de la misère de leur vie, et pour une fois le "guerrier " on le voit rarement se battre, ce n'est pas quelqu'un de sacralisé, pas de plans iconiques , la déchéance du samouraï et les valeurs qui foutent le camp, le Shogun qui part en couille et évolue dans les directions qui lui chantent (à la fin les fusils le prouvent)et le duel final franchement c'est du masterpiece par contre. L'ambiance, le décor...
mais alors le combat est vraiment vite torché et très brouillon. Les sabres s'entrechoquent 3-4 fois et c'est réglé. Nan vraiment Harakiri ne possède pas de scène vraiment "marquante". 
Harakiri est un film très sombre, pessimiste et violent mais je n’ai pas pris une claque du tout.








Milkshake a écrit:Bon bai j'ai plus besoin de faire de capture pour ma prochaine critique.![]()
Perso j'ai trouvé que le film résumais toute la philosophie du Samourai et du Japon d'une certaine manière. Après j'ai pas vu assez de Chambara (c'est bien le nom des films de samourai ? ) pour comparer ça se trouve ça radote toujours la même chose et Harakiri ne fait que rabâcher ce que d'autres films ont dit avant.

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