[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Euh... Vendredi 13 le plus nul c'est INCONTESTABLEMENT le 8!

Non car le 8 y a un meurtre marrant, le premier rien, nada, quedalle, quetchi, la loose quoi.

[Heatmann]

ah bah moi aussi , je prefere jason a manhattan nul que le 1er juste pourri quoi

[Scalp]

Oue voilà le 1 est pourri et même pas drôle alors que le 8 c'est du nanard premium

[Heatmann]

voila , on s'amuse devant le 8 , jason qui prend le metro , qui apparait de partout par la magie du montage .... le 1 c est juste basic ..

[Alegas]

Buffet Froid Bertrand Blier - 1979

Toujours compliqué de parler ce film qui ressemble à rien d'autre ou presque, on peut penser à Bernie par moment.
L'histoire est complétement surréaliste avec un trio de personnage carrément autre où on accueil à bras ouvert le meurtrier de sa femme, où un flic trouve normal d'aller assassiner un gars dans parking, où on rentre chez une vieille pour la violer après avoir demandé au voisin si y a pas une femme à violer dans le coin, où on fait tuer son pote juste comme ça sans trop de raison. Alors le film manque peut être d'un vrai fil conducteur ce qui fait qu'on peut facilement le rejeter en bloc tant on est devant une sorte d'apologie de l'absurde.
Le film avance par séquence qui arrive un peu comme ça sans prévenir et on peut absolument rien deviner vu que la logique est un mot absent de ce film, c'est une succession de scénettes où ça peut aller très loin dans l'absurde ( pas toute réussi il est vrai ) mais ça se regarde vraiment avec délectation et on se prend d'affection pour ce trio atypique ( et bien torturé ) qui va accumuler les meurtres et séquences surréalistes, plus le film avance plus les personnages sont imprévisible ( notamment dans leur manque complet de réaction ).
Le film est assez rythmé, y a un petit coup de mou après le passage ou Carmet veut violer une vieille mais ça repart bien par la suite avec une fin tout bonnement excellente qui commence notamment avec une scène avec la nature bucolique selon Blier.
Superbement dialogué ( c'est blindé de répliques culte : "Un coupable est beaucoup moins dangereux en liberté qu'en prison... Parce que, en prison il contamine les innocents." ), c'est quasi du niveau d'un très bon Audiard, c'est dire.

L'intro dans le métro désert et glaçant en terme de mise en scène elle est vraiment très réussit avec un excellent sens du cadre ( super plan symétrique avec Depardieu et Serrault entre autre ) et un coté très oppressant ( qui dénote complétement avec la fin en plein air ), les scènes de nuit ont même un coté très film noir, Blier film beaucoup avec une caméra très distante qui renforce le sentiment de déshumanisation des personnages.

Le trio d'acteur est formidable avec 3 personnages sans réels états d'âme ( comme quasiment tout les personnages du film en fait ), Blier père est génial en flic sans aucune morale ( il a dut en avoir mais la perte de sa femme l'a rendu amorphe ) et allergique au violon ( pis un peu la campagne aussi ), Depardieu en voyou grande gueule qui ne quitte pas son manteau ( même pour dormir, c'est le personnage le plus difficile à cerner du film ), par moment par contre j'ai du mal avec son jeu un peu trop théatrale. Jean Carmet en tueur complétement paumé ( mais sadique aussi ) et peureux cherchant tout simplement des amis, et pis y a de la guest : Michel Serrault dans l'intro, Carole Bouquet à la fin ( bon elle c'était pas une guest à l'époque vu que c'était son premier film ), Geneviève Page en veuve pas éplorée mais carrément nympho.
Petit bijoux d'humour noir fait à une époque où les têtes d'affiches du cinéma français osaient vraiment et ne s'appelaient pas Dubosc ou Danyboon.

8/10

[Killbush]

Je connais pas du tout celui là, ca a l'air franchement bon !

[Scalp]

8/10

The Cooler de Wayne Kramer - 2002

Vraiment dommage que la carrière de Wayne Kramer soit terminée, car dans les 00's il a lâché des films vraiment sympa : Le Peur au Ventre est un des meilleurs polar Hardboiled US de cette décennie et Droit de Passage est un excellent film passé un peu trop sous silence, tout comme ce premier film donc, tombé un peu dans l'oubli et qui s'avère être vraiment un bon petit film.

Un film noir anti glamour avec William H Macy en perso principal, son rôle c'est The Cooler, un gars qui porte la poisse au gens au casino, un vrai chat noir, suffit qu'il s'approche d'une table gagnante pour que tout le monde perde ( ça fait un peu penser à Intacto forcément mais ici tout le film est traité le plus sérieusement du monde, Macy c'est juste THE looser et c'est un truc qu'on accepte mais par moment c'est quand même à 2 doigts d'entrer à fond dans le fantastique notamment quand il est heureux, il ne porte plus la poisse mais la chance avec le pouvoir de l'amour qui est en lui, ouais ça c'est un peu cul cul ), et il arrive à la fin de son "contrat" ce qui n'est pas au gout du boss du Casino, Alec Baldwin.
Alors oui le scénario au final se révèle sans surprise ( la femme fatale a exactement le rôle que l'on devine rapidement, y a pas de twist, le script n'exagère pas le coté manipulation de ce genre de film, on suit très peu de personnages ) mais c'est une histoire bien racontée avec de vrais personnages attachants, marqué par la vie et une histoire d'amour réussit qui tire le film vers le haut, le récit alterne avec maestria les touches de légèreté et les débordements de violence.
Le suspens lors des 20 dernières minutes est vraiment haletant, Kramer joue bien avec nous et ses personnages tant est si bien qu'on ne peut pas deviner la fin tant tout est envisageable.

La réalisation de Kramer est ici assez bluffante mais c'est clairement dans la veine d'un Scorsese ou d'un PTA, j'exagère un peu mais le gars on sent bien qu'il sait ce qu'il fait, qu'il gère son cadre, c'est classe et fluide et quand il balance un effet de style c'est jamais gratuit ( on a même une vue rayon X ), et malgré qu'il fasse un peu le kéké par moment avec sa caméra ça reste très sobre et dès son premier film on peut affirmer que Kramer impose un style qu'on retrouvera dans ses autres films notamment un traitement du sexe très cru et de la violence très franco.

William H. Macy en pauvre type c'est pas l'idée du siècle mais bon c'est un rôle qu'il maitrise (je suis pas fan de l'acteur, je l'ai toujours trouvé fade), ce personnage lui colle vraiment à la peau et on se prend immédiatement d'affection pour son personnage, Maria Bello a rarement été aussi belle et sexy ( la scène où on découvre son tatouage ) et puis on a Alec Baldwin ( pas encore transformé en baleine ) en patron de casino old school qui n'aime pas ce que Vegas est devenu, il a un regard désabusé sur la situation et ses scènes avec le jeune qui veut piquer sa place sont excellente, il se révèle être un personnage très ambigu et il arrive a rendre attachant son personnage complétement antipathique, sinon y a aussi Paul Sorvino en vieux crooner et Estella Warren fidèle à elle même ( mauvaise donc ).

La BO jazzy de Mark Isham est forcément excellente et l'ambiance jazzy du film doit beaucoup à cette somptueuse BO 5Frank Sinatra est forcément dans la place)
Belle réussite vraiment, petit coup de coeur pour ce film un peu trop méconnu qui est une sorte de mix entre le film noir et le conte romantique.

[Heatmann]

putain ca fait envie kramer aussi j'aime bcp ces 2 autres film donc je lui fait confiance et le cast ca me parle bien , vivement que je le recoivent ( pas trop romantique quand meme ? mais pas grave si c est bien inserere et traiter... )

[Scalp]

Ah bein non c'est pas du romantisme à la con, c'est bien gérer dans le script.

[Alegas]

Les fesses de Maria Bello y'a pas à dire ça attire.

[Scalp]

Ca fait tout de suite envie

[Heatmann]

maria bello c est la milf classe quoi , c est rare, y a elle est diane lane en plus elles jouent bien les 2

[Scalp]

Maria Bello c'est une Naomi Watts en moins soulante et plus bandante

[Heatmann]

ah bah carrement j aime bien son cul a naomi , mais elle est des trop gros teton bien chelou

[Scalp]

Mulan Jingle Ma - 2009

Pas aussi mauvais que prévu, de loin le film le moins nase de Jingle Ma ( réal de chef d'oeuvre comme Silverhawk ou Tokyo Raiders ).
Bon c'est clairement pas un bon film mais c'est regardable, le facteur Vicky jouant beaucoup.
Alors Mulan l'histoire tout le monde la connait c'est donc sans surprise et même plutôt mal raconté, ça manque de liant vraiment entre les séquences, genre on enquille 12 ans en 2 minutes, le film passe même carrément à coté de son sujet, Mulan ayant peur d'être démasqué ça dure 5 minutes à tout péter, la tension sexuelle ? complétement absente ( ce qui est complétement nase surtout quand on décide d'aborder le récit de façon aussi sérieuse en laissant de coter les quiproquos comme dans le DA ) surtout quand en plus on a une scène de bain visuellement très belle mais qui au final tombe à plat, la dimension politique du récit ? y en a pas, les seconds rôles attachant ? y a pas, bon l'histoire d'amour arrive presque à être émouvante, par contre du pathos putain on en bouffe, ça chiale toute les 5 minutes, en gros le film rate a peu près tout ce qu'il raconte ou voudrait raconter.

La réalisation bein c'est du Ma, sans aucune idée visuelle et vraiment mou du genou, les grosses batailles de nombre font pâle figure comparé au dernière prod HK et c'est très radin en action, les aptitudes physiques de Mulan bein on est obliger de croire quand on nous dit que c'est une super guerrière parce que bon on la voit se battre 30 secondes ( j'exagère à peine ).

Vicky Zhao bon bein moi je l'aime beaucoup alors ici pour pas changer elle est très bien Hu Jun en méchant est pas trop mal mais on l'a connu meilleur, Aloys Chen est mauvais mais c'est pas une nouveauté, Jaycee Chan ( fils de ) est pas trop mal et ça fait toujours plaisir de voir Yu Rong-guang même si c'est que 2 minutes.
Me rend compte que j'en ai pas dit beaucoup de bien en fait, en gros en fait à part Vicky y a pas grand chose à retenir, mais Vicky ça vaut bien 4 points à elle toute seule.

4/10