Ouai belle critique du baron ça démarre bien puis le passage lunaire détruit carrément le film après Gilliam arrive plus à s'en remettre.
Faudrait quand même que je tente Time Bandits ça doit être le seul qui me manque de sa filmo avec Fisher King.
Modérateur: Dunandan


Waylander a écrit:Ouais mais ça je sais seulement je sais pas comment faire pour que ça soit agréable pour tous les formats d'écran. J'ai un de mes potes c'est juste atroce mes critiques. Chez moi ça passe nickel.

En 1982 débarqua sur grand écran un film qui allait traverser les âges. L'Héroic-Fantasy dans toute sa splendeur : Conan le Barbare devenait donc précurseur du genre sur la toile et devait marqué toute une génération d'ados et d'adultes. Pourtant, le film de Milius n'est pas un chef d'oeuvre : le casting est très largement discutable : Arnold Schwarzenegger insipide, mono-expressif et qui ne transpire jamais a l'authenticité ni l’investissement dans son rôle. Son débit de répliques est mourir de rire, lui-même n’a pas l'air de croire au personnage qu'il interprète (faut le voir se forcer à rire...). on va justifier ça par son côté barbare et son éducation guerrière dans l'arène qui le rend , je cite la voix-off "insensible à tout, vie comme mort"....ça n'enlève son manque d’intensité dans le regard et l'allure. Un mec un peuplus ténébreux, plus "dark", plus sale aurait mieux convenu.
Physiquement il colle bien au personnage mais (et là c'est très perso) je l'aurais plutôt vu balafré, barbu, plus sale...(bon là je chipote parce que le remake aseptisé et tout propre voilà quoi...
)
Quasiment sans dialogues, l’introduction du film met la barre haute avec d'entrée de jeu une scène d'action : le massacre d'un petit village. Hormis la voix-off au départ qui donne le ton avec les plan de l'épée entrain d'être forgée et le main theme de Poledouris (on peut pas faire mix plus épique et ton plus légendaire que cela). Juste avant o na droit à un monologue du père à Conan. Ça pose direct la relation et pas besoin d'en faire des tonnes. Le background est court mais ça va à l'essentiel : Conan boit les paroles du paternel, le massacre du village et le meurtre des parents dont celui de la mère à l'intensité très rare. James Earl Jones (thulsa Doom) est démentiel. Tout est muet, tout est symbolique.
Sincèrement, le seul acteur excellent du film c'est James Earl Jones qui en impose littéralement à l'écran. Son regard, la fluctuation sa voix, son visage, un charisme palpable et des lignes de dialogues mémorables (les seules avec la voix-off à être digne d'intérêt). Un bad guy comme jamais nous n'en reverrons au cinéma. Loin du caractère desing pourri et liché du type à la tronche balafré qui gueule partout qu'il veut le pouvoir.
Tout d'abord, l'écriture du script: à la fois puissante mais très inégale (le film parait durer 3h...) par le rythme qui s’essouffle quand ça devient intéressant et tire en longueur sur des scènes franchement inutiles. Personnellement, les scènes de "tension" et de suspens je n' y ai quasiment jamais cru une seule seconde. A contrario, il faut saluer la densité de l'intrigue et surtout du monde de Conan : tout est criant de vérité : les décors sont encore de deux d'une époque où tout était fabriqué mais par des artisans et des passionnés. Comme le fit bien plus tard Peter Jackson sur sa trilogie du Seigneur des Anneaux, Milius gérait magnifiquement les ellipses et la topographie de son univers. La photographie est exceptionnelle : chaque plan dégage quelque chose d'historique, d'heroic-fantasy, de profondément ancestral et unique. Le grain aide à dégager cette impression d'oeuvre millénaire.L'ampleur visuelle est foutrement épique surtout grâce au décors naturels et les différents lieux intérieurs du film. dans le genre et de cette époque c'est ce qu'on a vu de meilleur.
N'oublions pas la musique dont aucune n'existe pour définir sa majesté. Basil Poledouris a offert à Conan un souffle grandiose qui surpasse de loin le film lui-même. On peut même le dire sans honte: sans Poledouris le film perd facile 50% de son impact. La majorité des thèmes sont presque inoubliables. Certains citent la composition de Conan comme étant la meilleure bande originale d'un film. Peut-être ont-il raison mais on ne peut pas juger toute l’œuvre sur le main theme hors norme, antique fureur guerrière résonant comme une grande fresque symphonique barbare en parfait accord avec l'imagerie du film (même si pas mal de scènes paraissent très engourdies au regard la compo qui l'accompagne), son ton (qui est parfois malheureusement "brisé" par 2-3 blagues pas nécessaires et le jeu de Schwarzy plus drôle qu'impressionnant alors que putain quoi il joue Conan le Barbare (d'ailleurs, autre chose m'a déçu: le coté "éduqué et cultivé" de Conan est sous-exploité à mort (il a été instruit ; il connait la philosophie d'un grand sage, il sait lire etc...). On a même plutôt l’impression qu'il est neuneu à plusieurs reprise alors et ce ne sont pas les "crom !" pas du tout crédibles de Terminator qui nous feront penser l'inverse).
Comme on peut le constater, il est donc difficile de faire plus solide que Conan (dans son genre) et pourtant, les meileurs éléments du film paraissent cacher des trous béants comme la gestuel des personnages (parfois on sent vraiment que c'est vraiment chorégraphié et surtout mal joué) , les combats bien trop lourdauds, patauds et loin d'être immersifs. Le montage est pas trop mal mais comme je l'ai dit, s'il n'y avait que les images je suis persuadé que le film ne serait pas autant adulé. Jonché de défauts , Conan de Milius mérite des éloges moins poussées. Cela dit, on ne peut que saluer l'atmosphère du film. Juste dommage que l'ambition épique ne soit finalement quasiment que musicale et visuelle plutôt que rythmique et combattive. L'histoire d'amour n'est pas niaise mais demeure toutefois assez quelconque et manque de profondeur.
Le film est tout de même déséquilibré et les scènes d'actions ou d'aventure ne durent que très peu de temps. Ajoutons à cela le nombre réduits de dialogues et de scènes intimistes et on peut certainement affirmer qu'on possède là les personnages d'un film de fantasy les plus inintéressants qui soient et ça peut bloquer. Dans les autres points positifs (pour changer) on a bien sur toute la toile de fond, la secte, l'univers parfois violent (mine de rien ça coup des têtes, ça éventre, bon ça reste soft mais quand même), la partouze glauque avec le bouillon d'humains, les carcasses éventrées on aussi des scènes choquantes comme la fille qui se jette dans le vide parce que son maitre lui demande de venir à elle (sans coupures, la cascade est bluffante
et pour rester cru, faut savoir que cette scène reste la première branlette pour pas mal de cinéphiles 
Niveau bestiaire on a juste un serpent géant qui se fait buter en 3 secondes... Bon ok l'époque, le budget ,...mais ça excuse pas tout. c'est trop vite torché. Pas le temps de profiter et de s'immiscer véritablement au cœur de l'action et du suspens transparent du film.
| Film: Conan le barbare Note: 8,5/10 Auteur: elpingos |
Film: Conan le barbare Note: 8,5/10 Auteur: pabelbaba |
Film: Conan le barbare Note: 10/10 Auteur: Heatmann |
Film: Conan le barbare Note: 10/10 Auteur: Scalp |
Film: Conan le barbare Note: 7,5/10 Auteur: Alegas |









bon c est pas encore ca sur la note mais on va dire que tu part de loin , pis bon apres carlito's way ca fait quelque film que tu revoit a la hausse la 2em fois 











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