[elpingos] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

mais oui mais oui voyons . faut quand meme faire une graduation dans les haute cime , on peut pas tout mettre au meme niveau

[Waylander]

A méditer. C'est difficile de départager.

[Scalp]

C'est du kif kif bouricot les 2

[Heatmann]

ah bah la je parler evidement a mon niveau , mais plus generalement je trouve new world plus definitif et j en ai une ptite preference , meme si thin red line est aussi hyper riche , dense et parfait .
toi tu arrive pas a departager une preference entre les 2 ? meme une ptite

[Waylander]

Ah si je préfère Tree of life comme ça c'est réglé.

[Heatmann]

...... jlai pas vue tu sais bien , le 11 octobre il me semble en BR se sras rectifie

mais entre new world et red line ?

[Waylander]

La ligne rouge. Mais c'est chaud quand même. On va dire que le 1er je l'ai vu plus de fois que le second.

[Heatmann]

ah bah c'est vrai que ca doit jouer, j ai carrement vue le nouveau monde bcp plus de fois que la ligne rouge que j ai vue que 2 fois et pas revue en blu et la dernier fois remonte a peut etre 4/5 ans

[elpingos]

ah bah la je parler evidement a mon niveau , mais plus generalement je trouve new world plus definitif et j en ai une ptite preference , meme si thin red line est aussi hyper riche , dense et parfait .

Comme moi... Ça tient surtout au sujet du film en lui-même... Même si Malick justement en parle très bien, un des seuls d'ailleurs, le thème de la guerre n'est pas franchement mas tasse de thé... Après la Ligne Rouge c'est du 10/10 pareil que le Nouveau Monde. Mais je préfère à ce dernier son universalité et je lui donnerai un bémol supplémentaire sur sa plastique...
En tout cas ça fait plaisir le Way approved !

[Alegas]

COURS, LOLA, COURS
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Tom Tykwer (1998) | 8/10

Très bon petit film qui ne se contente pas de son idée géniale de narration. Sans en dévoiler le concept, l'histoire du film se résume ainsi :
à partir du coup de fil de son petit copain, qui pour faire simple lui explique qu'il est dans la merde, Lola a 20 minutes devant elle avant que celui-ci ne commette ce qui s'annonce comme une belle connerie. Le film durant 1h20 on sent qu'il y a une embrouille quelque part et cette embrouille c'est le réalisateur Tom Tykwer qui va nous la servir de façon assez brillante. Certes peu d'explications vont nous être données pour étayer ce twist scénaristique mais l'important et le plaisir sont ailleurs.
En bon réal arty qui se respecte, Tykwer insuffle beaucoup de rythme et pas mal d'idées formelles dans son film. Il mixe différents styles, use habilement des effets de caméra et arrive à nous accrocher de façon assez viscérale à ce petit jeu entre Lola qui se démène (et qui court partout donc) et son con de copain qui lui fait un peu tout de travers. Ce qui vaudra d'ailleurs un épilogue plutôt sympa.
Les acteurs font du bon boulot (Franka Potente notamment - belle performance physique) et outre l'idée de base que j'ai donc trouvé vraiment géniale, les rebondissements sont bien amenés et la tension bien présente. Car il est ici question de rythme, de beat. Et d'adrénaline autour des jeux dangereux et des rencontres, tout en timing, qui sont aussi le piment de la vie.
Une œuvre qui vaut vraiment le coup d’œil pour son originalité, son aspect sacrément ludique, l'énergie communicative de la jolie Lola et le beau boulot de son petit malin de réalisateur.

[elpingos]

GANDAHAR
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René Laloux (1987) | 8/10

DA français du très bon René Laloux, Gandahar est un film relativement peu connu en comparaison aux Maîtres du Temps et à la Planète Sauvage.
Et pourtant, dessiné par 2 grands noms de la BD, Caza et Adamov, Gandahar est une pépite de science fiction.
Tiré d'un roman de Jean-Pierre Andrevon, ce film nous raconte l'histoire du pays de Gandahar confronté à une terrible invasion d'hommes machines. Ce pays si tranquille voit ainsi ses habitants pétrifiés par un rayon mystérieux et transportés ensuite par wagon entier. Syl le héros va mener l'enquête et à la suite de nombreuses rencontres et de rebondissements découvrira l'origine de cette menace.
Ce qui marque à première vue dans ce DA de 1988 c'est la beauté du graphisme. Le monde imaginé et dessiné par les auteurs est tout bonnement magnifique. La richesse des détails, du design et des personnages créés dépeignent un monde fantastique de toute beauté et d'une grande diversité (On peut penser à du Moebius par moment). Le fil de l'histoire, s'il reste assez classique, est suffisamment sombre et mystérieux pour rester passionnant. Le voyage entrepris par le héros se révèle être une vraie aventure longue et lointaine, périlleuse et mouvementée, et prendra même une dimension temporelle inattendue. Malgré quelques petites lourdeurs (le personnage féminin de Airelle notamment un peu trop caricatural, malgré une dimension érotique assez forte pour un DA, et le héros Syl un peu niais), les personnages des transformés issus de manipulations génétiques, du cerveau Métamorphe tout puissant (qui ressemble étrangement à 2 grosses couilles) et de la reine Ambisextra sont très modernes et anti manichéens, avec des dialogues bien écrits, et marquants (le passé-futur des transformés et leur prophétisation... ).
Expérience magnifique et étrange, Gandahar est un DA fantastique d'une grande finesse graphique et au scénario adulte. Une vraie belle œuvre de SF, intègre et au classicisme révolu.

[osorojo]

Un des films qui a bercé mon enfance, un DA de qualité

[elpingos]

Décidément on se découvre des points communs.. La Bretagne, Gandahar....

[osorojo]

Dis pas des trucs comme ça, ça va commencer à jaser

[Hannibal]

non mais y'a pas de mal, vous faites ce que vous voulez!