[alinoé] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

alinoe quand meme niveau gout cine pour une nana ( oui le cliches est relou je sait ) tu m epate a chaque fois quelle gout , disernement et erudisme
j aime bcp t as dedicasse aux aires renfrogner , c est tout a fait juste et ca

[Waylander]

Tu vas faire écrire sur le star wars et le SDA?

[alinoe]

Oui, il y aura des critiques des trois SDA et de Star Wars... mais pas dans l'immédiat, car pour ces films que j'adore et qui trônent au sommet de mon top 200, je veux prendre mon temps pour les screens et surtout pour l'analyse.

[Alegas]

Stardust

Réalisé par Matthew Vaughn Avec Charlie Cox, Claire Danes, Michelle Pfeiffer, Robert de Niro, Mark Strong, Sienna Miller, Henry Cavill Fantastique, UK-USA, 2h07- 2007

9/10

Stardust est un petit bijou d’héroïc-fantasy qui se rapproche de la fantaisie d’un Princess Bride. Cette épopée féérique nous entraîne dans un maelström d’aventure et de romance, de sorcellerie et de poésie, d’humour décalé et loufoque, dans lequel se côtoient une étoile tombée du ciel, des fantômes princiers, des sorcières ou des pirates volants…

Un fabulaire issu de l’œuvre de Neil Gaiman et adapté avec beaucoup de talent par Matthew Vaughn qui réussit à retranscrire à merveille l’ambiance du roman tout en s’en écartant et en se l’appropriant. Il se sort donc avec brio du difficile exercice de l’adaptation comme ce sera le cas par la suite pour Kick-Ass et X-Men le commencement.

Nous suivons, Tristan (Charlie Cox) dans sa quête d’une étoile filante au cœur du royaume magique de Stormhold. Un voyage plein de charmes et d’imprévues, rocambolesque et pittoresque, émouvant et drôlissime au cours duquel il rencontre une pléthore de personnages étranges ou extravagants, tantôt amis, tantôt ennemis. S’entremêlent le destin de Tristan et d’Yvaine, du village de Mur et du royaume de Stormhold, de ces trois sorcières en quête de la jeunesse éternelle et de ces sept princes héritiers en fâcheuse posture, de ces pirates qui domptent les éclairs et d’une princesse retenue en esclavage. Là, est évidemment l’autre exploit de Matthew Vaughn, être parvenu à faire exister à l’écran de très nombreux personnages, de manière équilibrée et sans qu’aucun ne soit sacrifié au profit de l’autre. Il a su pour y parvenir, s’entourer d’un casting totalement inspiré.

L’alchimie fonctionne à merveille entre Charlie Cox et Claire Danes. L’un dans le rôle de Tristan, un jeune homme lunaire, courageux et déterminé. L’autre dans le rôle d’Yvaine, l’étoile tombée du ciel qui irradie l’écran au sens propre comme au sens figuré. Michelle Pfeiffer est absolument divine dans le rôle de Lamia, une sorcière décrépie, à la fois cruelle et caustique. On soulignera l’ironie d’avoir fait interpréter par cette très belle actrice, une vieille magicienne aux allures de goule, en quête de la jeunesse éternelle. Un personnage à la fois charismatique, hypocrite et d’une succulente méchanceté. Il n’y a pas 1 mais 7 princes héritiers lancés dans une lutte acharnée et mortelle pour conquérir le trône d’un défunt roi aussi sadique que cruel. Un caméo délicieusement machiavélique pour Peter O’Toole. Mark Strong est également excellent dans le rôle du fourbe et perfide prince Septimus. Des princes qui se détestent et dont le destin est irrémédiablement lié. Une situation à la fois pathétique et absolument cocasse. Robert de Niro dans le rôle du Capitaine Shakespeare est un atout majeur du film. Bien qu’il n’ait qu’un rôle très secondaire de pirate au grand cœur, il apporte un dynamisme rafraichissant au film et nous offre une composition croustillante et hilarante. Son French Cancan est un grand moment burlesque. La relation équipage/Capitaine donne lieu à des situations tordantes.

Cette aventure enchanteresse et truculente est portée par une belle photographie (notamment de superbes clairs-obscurs), des SFX très réussis (en particulier un duel final original) et une bande musicale où dominent les violons, emprunte de magie et d’émotion. Certaine composition, comme « Yvaine », nous transporte littéralement.

Stardust est une fable décalée, placée sous la triple quête de l’amour, de la jeunesse et du pouvoir. L’illustration parfaite de la définition proposée par JM Barrie, qu’est-ce que le sens de l’imaginaire ? " Un brin d'imagination pour trois brins de folie!". Un conte de fée charmant, épique et désopilant, en somme un vrai « Feel Good Movie ».

[Heatmann]

ouai vraiment tres bon celui la , et enfait les sfx , la moderniter evidente , le budget , toussa , ben ca fait que au final je le trouve bien plus plaisant que princess bride . ca fait con hein de dire ca mais bon bride meme si je l aime bcp , il viellit moyennement , alors que stardust je l apprecie plus a chaque vision

[alinoe]

C'est vrai que Stardust se bonifie à chaque vision, ce qui n'est pas forcément le cas de Princess Bride qui a un côté un peu désuet aujourd'hui. Néanmoins je classe les deux films à égalité. D'ailleurs je viens de m'apercevoir que j'avais mis 9 à Princess Bride, donc en toute logique, je modifie la note de Stardust pour le mettre au même niveau.

[frankcastle]

Stardust strong , de niro , pfeiffer , gervais et ..... sienna Miller

[francesco34]

Ouais Stardust excellent, je dois le noter un poil moins que toi, genre 8/10, mais j'en pense le plus grand bien

[elpingos]

Idem, beaucoup aimé... (7,5-8/10)

[alinoe]

Predators

Réalisé par Nimrod Antal Avec Adrien Brody, Laurence Fishburne, Topher Grace, Alice Braga, Walton Coggins, Danny Trejo SF horrifique, USA, 1h47- 2010

3/10

Je ne vais pas m’attarder sur cette énième variation du genre survival qui tente de revenir aux sources de la franchise, en copiant sans aucune once de génie le film de John Mc Tiernan. Nimrod Antal reprend donc le postulat de départ, une chasse à l’homme, mâtiné d’un zest de science-fiction et d’un soupçon d’horreur, ajoutant à l’équation une terre inconnue. C’est bien là, la plus grande erreur du réalisateur, car après 23 ans de franchise, le spectateur est devenu familier de l’univers de ces aliens, chasseurs et prédateurs ultimes. Il lui est donc impossible d’introduire cette peur irraisonnée qui gagnait peu à peu le commando du premier film ou ce sentiment d’oppression généré par la jungle luxuriante. Son film est totalement dénué de suspens, prévisible de bout en bout. Le pillage de quelques punch lines et une musique qui tente d’imiter les accords tribaux d’Alan Silvestri en ajoutant une tonalité « rock » achèvent de donner une impression de « déjà vu » en tellement moins bien pour ce remake. Il faut dire aussi que ça manque cruellement de scènes d’action et de chasse (le comble pour ce genre de film) et que le climax final ressemble à une parodie du premier film. On se demande, l’intérêt de situer l’histoire sur une autre planète, si c’est pour proposer un décor de jungle aussi banal. Peut-être pour les « chiens » ! Où comment démystifier encore plus l’image de ce chasseur implacable, qui a besoin de « chiens sauvages » pour poursuivre ses proies !!

Malheureusement pour le spectateur déjà bien somnolent devant un manque total d’inspiration et d’action, le casting ne viendra pas sauver le film du naufrage. Tous les acteurs sont mauvais et ne sont que des imitations sans saveur et sans originalité des personnages du film de Mc Tiernan. Adrien Brody est la plus grosse blague du film. Comment les scénaristes ont-ils pu croire qu’il pourrait être crédible dans le rôle interprété autrefois par Schwazenegger ? Un mystère de plus à Hollywood !!! On frôle souvent le ridicule dans les interprétations. Notamment, celle de Louis Ozawa Changchien, dans le rôle d'un yakuza censé remplacé le personnage si charismatique de Billy (Sonny Landham) ou bien celle de Laurence Fishburne, auquel on pourrait décerner la palme du personnage inutile. A vrai dire, on se moque complètement de ce qui peut arriver à tous ces personnages, ce qui limite totalement l’intérêt de ce survival.

A vouloir trop imiter son illustre aîné, ce film se plante complètement. Merci de nous épargner une nouvelle suite et de restaurer la dignité de cette franchise, en la laissant reposer en paix.

[Heatmann]

une debacle ce truc , beurk

[zack_]

Tiens je viens de me le prendre stardust, même si les notes sont aux totales opposés ca me tente surtout quand on sait que c'est le réal de kick ass

[alinoe]

L'apprentie sorcière

Réalisé par Robert Stevenson Avec Angela Lansbury, David Tomlinson, Roddy McDowall Aventure fantastique, USA, 2h15- 1971

5,5/10

Résumé : Août 1940, Eglantine Price, une apprentie sorcière et trois enfants placés sous sa tutelle pour échapper aux bombardements de Londres, partent en quête d’une formule magique qui pourrait leur permettre de sauver l’Angleterre menacée par l’invasion allemande.

L’apprentie sorcière est un film d’aventure fantastique inspiré des œuvres de la romancière anglaise Mary Norton qui tente de surfer sur le succès de Mary Poppins, en appliquant la même recette : une dose de magie, un zest de comédie musicale et une longue séquence animée qui vient agrémentée un film tourné en prises de vues réelles.

Malheureusement, pour moi, cette fois, le charme n’a pas opéré. Pourtant le contexte est bien retranscrit avec les bombardements sur Londres, la menace allemande ou les enfants londoniens séparés de leur famille pour les mettre à l’abri dans la campagne anglaise. Le métrage a d’ailleurs un léger côté film de propagande avec cette sorcière qui veut défendre sa patrie. Dans l’assaut final, elle enfourche carrément un balai sur lequel est planté l’Union Jack !

Le film pêche par sa longueur. 2h15 qui semblent interminables avec de nombreuses baisses de régimes, des passages très répétitifs et trop de passages chantés inutiles. Je suis plutôt friande des comédies musicales, mais là, sur 8 chansons, une seule sort du lot : Portobello Road, les autres ressemblent un peu trop à celles de Mary Poppins en beaucoup moins inspirées et réussies. Et pour cause, il s’agît des mêmes compositeurs, les frères Sherman. Le film manque également de sorts, de grimoires, de potions, tout ce qui fait le sel de la sorcellerie, le comble pour un film dont le personnage principal est une apprentie sorcière. La magie se résume à quelques objets animés et à un vol de balai dont les effets spéciaux sont devenus franchement désuets.

Les SFX devaient autrefois être à la pointe de la nouveauté (Oscar des meilleurs effets visuels en 1972), mais pour la plupart ils ont difficilement passé le cap du temps. La scène du premier vol de balai, bien que très amusante, est très mal incrustée, les fils qui permettent d’animer les objets se voient à l’écran, le chat noir mité ressemble à un animal empaillé et les effets spéciaux du lit volant avec leur patchwork de coloris psychédéliques donnent définitivement à l’ensemble un aspect très kitch ! Reste que la célèbre séquence animée de la partie de foot fait encore très bien illusion et les personnages réels sont très bien incrustés dans le décor. La scène finale avec les étendards et les armures des chevaliers du passé qui s’animent et marchent sur l’adversaire est encore très impressionnante. A noter, de beaux matte painting et un très joli et original générique dans le plus pur style de la Tapisserie de Bayeux.

Deux aspects sont réussis. Le scénario est bien ficelé et adopte le ton de la comédie malgré le contexte de la Seconde Guerre Mondiale. L’histoire se démarque donc avantageusement de son illustre prédécesseur, Mary Poppins, à laquelle on a souvent reproché d’être basé uniquement sur une succession de scénettes sans réelles rapports. L’autre grande réussite est la présence au générique de l’incomparable Angela Lansbury qui apporte fraicheur et distinction à son personnage de sorcière. Elle excelle dans le registre pince sans rire, tout en apportant une touche de drôlerie, de détermination, de gaucherie et de gentillesse. Curieusement, je la préfère à Julie Andrews dans le rôle de Mary Poppins. David Tomlinson apporte tout son côté farfelu pour camper un succulent Emelius Brown, escrocs au grand cœur et accessoirement directeur d’une fausse Académie de sorcellerie. Par contre, le casting des enfants n’est pas une réussite. Les enfants sont assez passifs et transparents. On ne s’attache pas aux enfants Rawlins, comme cela pouvait être le cas pour les enfants Banks.

En somme, un divertissement à recommander essentiellement aux grands fans des productions Disney ou aux enfants qui le trouveront peut être un peu long.

[Heatmann]

celui de bruckheimer avec cage de l annee derniere il est plutot mignon , moi ca me divertie

[Alegas]

Ouais enfin c'est clairement pas la même chose non plus.