[Milkshake] Mes critiques en 2011

[Scalp]

Bein j'en sais rien j'ai pas tout vu, mais le genre est riche, c'est pas que des gars qui se tape sur la tronche.

[Milkshake]

Le genre c'est du divertissement avant tout donc avoir un traitement aussi "sombre" ça doit quand même être rare.

[Scalp]

Euh bein si justement chez la Shaw c'est très souvent sombre, faire crever tout le monde c'est pas un soucis et puis le genre se divise en 2 catégorie bien distincte les Kung Fu Pian et les Wu Xia Pian et chaque genre développe des thématiques bien précises, le genre est riche mais bon faut faire l'effort de s'y interesser et pas faire son Laurent Weil.

[Heatmann]

milk fait sont laurent weil approved

[Milkshake]

Avec la rouquine qui l'accompagne quand il veut je prend sa place, je demanderais à Scalp de me faire les fiches pour les WXP

D'ailleurs j'ai les Baby Cart en stock d'après ce que j'ai lu ici c'est surtout le 2 et 4 qui sont très bon.

[Scalp]

Non mais Baby Cart regarde pas, c'est mieux.

[Alegas]

La Dernière Piste de Kelly Reichardt

Dans la droite lignée des précédents films de Kelly Reichardt, réalisatrice qui forge des road movie dans une pauvreté perdu, une désolation totale autant dans Wendy & Lucy il y avait un rapport attachant à Michelle Williams et son chien, ici rien ne vient sauver la lenteur léthargique et auteurisante d’un film qui vous plonge dans le gouffre de l’ennui.

Meek's Cutoff est errance répétitive et autiste au possible allongeant ses séquences inutilement, pendant 1h40 vous avez un petit troupeau d'acteur perdu qui va se plaindre et geindre du manque d'eau tout en se trainant la patte, un dépouillement pesant à l’image d’une BO inexistante, la variation d’un même thème qu’on nous ressort sans cesse. Entre ce supplice journalier, Kelly Reichardt filme des haltes nocturnes dans la pleine obscurité on n'y voit pratiquement rien.

Parfait pour entamer une bonne petite sieste, un film âne certified

La réalisatrice tente de sauver son film par ce genre de choix pseudo-radicaux qui fera dire à quelques critique blasé qui au moindre signe de radicalité, d’excentricité crient au chef d’œuvre, à la grande réalisatrice alors qu'elle n'a absolument rien à raconter excepter le vide. Le choix du cadre 3/4 est totalement vain, il vient couper les paysages du grand ouest la seul chose intéressant que Kelly Reichardt a à filmer.

Mr Kutoff délivre sa bonne parole avec sa fausse barbe, surlignant la platitude des 3 dialogues du film venant faire une parabole christique sur le tree of life (de quoi donner une crise cardiaque à Malick ) , une séquence final venant achever le ridicule du projet. Seul point à sauver est Michelle Williams même dans un rôle minimaliste elle s'en sort (vivement qu’on la voit en Marilyn) et quelques cadres bien pensés, le reste n’est que métrage léthargique qui en voulant capter un vide oubli de raconter une histoire, de créer des personnages.

2/10

[Alegas]

Sugarland Express de Steven Spielberg

En attendant la prochaine salve filmique de tonton Spielberg, il était temps de découvrir le début de carrière du réalisateur. Avec Sugarland Expresss, Spielberg continue dans la trace de son téléfilm Duel, une course poursuite dans le centre des US sur les highway du Texas, Spielberg délivre ici un Bonnie & Clyde à la sauce 70’s partant d’un fait réel, un couple va fuir de manière désinvolte l’autorité pour partir récupérer leur fils.

Ce couple innocent, déconnecté de la réalité se comporte en véritable gosse, cela amène une succession de situation plus improbables les unes que les autres et c’est ce qui fait l’originalité de ce road movie en file indienne policière. Tel un cartoon, bip-bip poursuivit par une nuée de coyotes, le couple amène une fraicheur et bonne humeur communicative qui fait passer les 2h à vitesse grand V.

En plus de rendre son duo, qui glisse rapidement vers un trio, attachant, Spielberg démontre déjà un savoir-faire pour les passages de tension/suspense parsemés tout au long de la carrosserie d’un film qui prend de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure que l’on approche de Sugarland et que le couple de malfrat touche la célébrité acclamé par la foule.

La mise en scène est soignée avec une composition de plans biens sentis, des mouvements de caméra savamment dosés, un duo d’acteur au diapason, une efficacité à toute épreuve sans être pour autant mémorable, Sugarland Express est avant tout un tour de route agréable.

7.5/10

[jean-michel]

J'aime bien ton sens de l'écrit, il correspond bien à se que je pense de ce film vu de nombreuses fois à la télé quand j'étais gosse.

[Milkshake]

Merci Jean Michel et puis bon sa première c'est aussi son dernier non happy-end ça été imposé par le producteur c'est ça Scalp ? Il voulait faire quoi à la base spielberg comme fin sur ce film ?

[Scalp]

Bein y voulait faire un happy end

[Milkshake]

Donc il est un buté de ce côté là le tonton Spielberg dommage ça l’empêche des toucher aux chef d’œuvre sur pas mal de ces derniers films à vouloir forcement imposer un happy end quitte à ce que ça soit totalement en décalage

[jean-michel]

Non mais Baby Cart regarde pas, c'est mieux.

Scalp il veut plus qu'ont regarde des films !!

[Waylander]

Vous comprenez décidément rien au ciné de Spielberg.

[Milkshake]

Vu Les dents de la mer, il y a pas à dire dès qu'on monte sur le bateau (j'ai un peu plus de réserve sur le début avec ces perso un peu caricaturaux), le film est un modèle d'efficacité Spielberg nous tient en halène jusqu'au bout. Le film restera certainement le plus sanglant de sa carrière.

La critique de Moricenlive m'a bien fait marré, le seul argument l'idéologie qui ne respecte pas la WWF