[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Dunandan]

Assurance sur la Mort Billy Wilder - 1944

Alors c'est bien mais pas ultime, déjà je suis sûr que la construction en flashback soit le meilleur choix possible, d'entré on nous annonce qui est le tueur du coup sur ce point de vu pas de suspens et du coup toutes les séquences à base de suspens du film ( le passage du train, Barbara Sanwick qui se pointe à l'appartement avec la porte qui s'ouvre en plus dans le mauvais sens ) fonctionne moyennement vu qu'on sait qu'il ne vient arriver de mal alors oui ça donne un côté tragédie au film ( et finalement sans la construction en flashback ça donnerait pas le même film on s'attacherait pas pareil au personnage du coup je comprend ce choix narratif ), à part ce détail qui me chagrine le film est quand même une belle réussite, la voix off désabusé donne une atmosphère particulière ( il a une réplique génial : "Suddenly it came over me that everything would go wrong. It sounds crazy, Keyes, but it's true, so help me. I couldn't hear my own footsteps. It was the walk of a dead man. ") , le script est super solide et le casting est très bon.

Cette histoire d'arnaque à l'assurance à base de meurtre est donc vraiment bien écrite ( on peut parler de script parfait là ), bon c'est sans surprise ( enfin pour l'époque ptet que si, je sais pas si c'est le premier film du genre, enfin c'est pas gênant pour autant ), le pourquoi du meurtre on le devine au bout de 5 minutes, les seules interrogations sont le comment ? ( pour le meurtre et pour foirer ) et c'est du schéma classique on sait où on va mais on y va sans ennui ( c'est pas comme l'autre adaptation de James MacCain : Le Facteur sonne toujours 2 fois qui s'avère bien chiante ), c'est même ludique voir le plan parfait s'exécuter sous nos yeux est un vrai plaisir et puis voir la machine s'enrayer s'avère aussi très amusant et quand l'étau se resserre on souffre même avec McMurray ( alors que c'est dernier est quand même un meurtrier de sang froid on a vraiment de l'empathie pour lui, jamais on le perçoit comme meurtrier on voit en lui plutôt la victime ).
Le film comporte quelques séquences vraiment réussit comme la première rencontre entre McMurray et Stanwick qui me parait vachement oser pour l'époque avec notamment des dialogues assez explicite, les scènes de séductions sont vraiment réussit, la séquence de l'exécution du plan est terrible, la dernière scène avec le gimmick de l'allumette est puissante émotionnellement et le film est vraiment superbement dialogué ( j'adore le passage ou Robinson parle des suicides )

La film est bien réalisé mais ça m'a pas subjugué ( à par la première séquence ), y a quelques séquences où les jeux de lumières sont intéressant mais dans l'ensemble j'ai pas trouvé ça ultime et j'ai déjà vu beaucoup mieux sur pleins d'autre film noir.

Fred McMurray dans le premier rôle assure vraiment dans son rôle de courtier trop sûr de lui ( il se fait manipuler mais tant que ça ), Barbara Stanwick c'est pas l'actrice la plus jolie de l'époque mais elle a du chien, elle dégage vraiment quelque chose du coup là on croit vraiment à elle en femme fatale ( c'est pas Linda Fiorentino quoi ), elle nous fascine du début à la fin, alors qu'on sait très bien qu'elle manipule, une vrai araignée tisant sa toile, elle nous met quand même le doute quand à sa sincérité et puis on a Edward G. Robinson qui campe un savoureux personnage qui sera le grain de sable qui va tout faire foirer.

Un classique du genre sans aucun doute et un pilier du cinéma noir, ceci dit c'est pas pour autant qu'il est dans mon top 10 et que j'y vois le chef d'oeuvre du film noir.

8/10

[jean-michel]

D'accord moi aussi j'ai pas été subjugué.

[Scalp]

7/10

Criss Cross de Robert Siodmak - 1948

"I should have been a better friend. I shoulda stopped you. I shoulda grabbed you by the neck, I shoulda kicked your teeth in. I'm sorry Steve."

Grand nom de l'âge d'or, j'ai jamais été réellement subjugué par les films de Siodmak (bien que son talent soit indéniable), Phantom Lady c'est juste correct, The Killers le remake est meilleur, Double Enigme ça se voit une fois et la Proie c'est pas bien, du coup ce Criss Cross est largement son meilleur film, un vrai bon fim noir.

Schéma classique du genre après une séquence d'exposition on a droit à un long flashback explicatif ( de près d'une heure ) du comment on arrive au hold up ( le procédé est ici très efficace ), la voix off de Lancaster est assez inutile par contre ( c'est trop informatif et finalement pas très utile, ce gimmick du genre c'est souvent à double tranchant), une nouvelle fois c'est du film sans surprise avec la fatalité implacable qui va encore être très présente mais sacrément prenant de plus ici le traitement de la femme fatale est moins cliché que d'habitude, de part le background des 2 personnages qui ont été mariés et qui ce sont aimés, le doute est véritablement permis sur une manipulation ou pas ( moi je pense pas qu'elle le manipule mais à la fin voyant que c'est perdu bein elle joue la carte solo ), le triangle amoureux est vraiment LA réussite du film.

Dans le film y a quelques idées que j'aime bien et que je trouve originales notamment le coup du vieux qui est là pour planifier le hold up et surtout comment l'idée du holp up arrive ( ça frise au génie cette séquence ).
La fin du film réhausse considérablement l'appréciation générale ( déjà bonne ), c'est du noir de chez noir et c'est pourquoi on se souvient du film après l'avoir vu. La courte durée (comme quasi tous les films de cette période) fait qu'on se fait jamais chier et la concision est un art définitivement perdu, malheureusement.
Siodmak réalise ça avec talent ( y a pas mal de scènes où on voit vraiment une recherche plastique avec un placement des personnages dans le champs vraiment étudié, ça me change de mon film espagnol vu juste avant ) et ici les scènes de suspens fonctionne vraiment (toujours contrairement à ce merveilleux film du pays des dopés): le hold up et la scène de l'hôpital c'est 2 séquences vraiment bien mise en scène avec tout ce qu'il faut de tension et de talent de mise en scène, on pense à Jules Dassin.
Les clairs obscurs du film sont une nouvelle fois de toute beauté.

Burt Lancaster je suis fan absolu et bein là je le trouve juste bien, y fait le boulot mais je l'ai connu meilleur, en même temps c'est aussi le rôle de anti héros qui veut ça je pense, car ici ça demande pas une interprétation trop marquante car il joue finalement un pauvre gars amoureux obsessionnel qui va se faire manipuler ( un peu ) donc faut pas qu'il surjoue et qui nous face le Lancaster sûr de lui comme il sait si bien le faire et je le trouve pas à l'aise dans ce rôle de victime, Yvonne De Carlo campe une femme fatale convaincante et on ne sait jamais quand elle est sincère ou pas ( on sait jamais ce qu'elle a vraiment prévu de faire, bon elle est individualiste ça c'est certain mais y a quand même un peu d'amour pour Lancaster en elle, la dernière scène est là pour nous le prouver ) et puis c'est une actrice que j'aime beaucoup et qui a joué dans plein de petits westerns sympas, et dans le rôle du bad guy on a ce qui se faisait de mieux à l'époque Dan Duryea, le mec qu'on prenait quand Widmark était pas dispo, une pur tronche de méchant, une vrai présence magnétique et une façon de parler qui le rend encore plus marquant, McNally en flic et puis petit bonus y une scène où on voit Tony Curtis en figurant.

Les BO sur les films noir j'en parle pas souvent car c'est rare qu'elle me marque bein ici le score de Miklos Rozsa est une grande réussite.

[Logan]

Radin tu veux pas taper ton 8

Par contre non la proie c'est pas du même niveau et ce criss cross c'est le meilleur Siodmak.

[Scalp]

Bein j'ai pas mit 8 au Port de la Drogue ( dont j'ai une légère préférence ) donc je peux pas

[Scalp]

7/10

Friday Night Lights de Peter Berg - 2004

Certainement le film de sport qui représente le plus le sport au lycée. Un film qui parle essentiellement de foot, de l'emprise qu'il peut avoir sur toute une ville et sur des gamins qui jouent avec des pressions diverses. Quand j'ai vu la première fois j'avais été déçu car je voyais pas trop de nous dire histoire vraie, je voyais pas ce qu'il y avait de si spécial à raconter (une équipe perd son joueur vedette et se retrouve en galère pour aller en finale), alors y a toujours rien de spécial mais je vois ce que veut dire Berg, ça va au delà de c'est une histoire vraie, ici le Foot est la religion première, toute la ville ne vit que pour ça, que pour le match du vendredi et battre l'équipe voisine adverse. C'est certainement aussi le film de foot US avec le plus de foot à l'écran (en terme de % car Any Given Sunday durait plus longtemps y en a ptet plus), Berg prend plaisir à filmer les matchs, le dernier match c'est un climax tendu de 30 minutes avec tout ce qui vaut de dramaturgie, de fureur, de sueur et de sang.
Berg signe des scènes immersives, dynamiques et prenantes, les matchs sont vraiment parmi les plus belles réussites de sa carrière (car oui il a réussi d'autres scènes dans sa carrière, bon pas sur ses derniers films)
Le casting est pas forcément foufou au premier abord mais tout le monde est très bien et j'aime bien le blond de Four Brothers. Thorton est parfait en coach aux paroles toujours juste, son dernier speech est un beau moment.
Alors je sais la série est géniale, mais oui je l'ai toujours pas vue, un jour certainement.

[Logan]

Allez matte la série c'est le Wire du network. (aie confiance )

[Scalp]

Non c'est bon merci, les histoires d'ado c'est pas mon truc.

[Logan]

Mouais c'est pas vraiment une série d'ado c'est partagé 50/50 avec les adultes et c'est vraiment bien hein mais bon si c'est pas ta came tant pis (ca a rien à voir avec les fréres scoot ou un truc du genre cela dit en passant).

[Scalp]

Je sais d'avance que ça va pas me passionner.

[Scalp]

7/10

Death of a Gunfighter de Allan Smithee ( Don Siegel ) - 1969

Premier et meilleur film réalisé par Allan Smithee, un nom qui fait craindre le pire quand on lance le film. Une nouvelle fois on remarquera la merveilleuse traduction du titre avec Death Of A Gunfighter si significatif du film qui se transforme en vulgaire titre d'un western spaghetti : une poignée de plomb, on a pas attendu les Very bad Trip pour avoir des titres à la con.

Western crépusculaire dans la norme des films après Peckinpah où l'ancien ouest doit faire face à la "modernité" ( ici ça va de la voiture à des petits détails comme la porte de saloon désormais en dur ), ici l'ancien ouest c'est Richard Widmark shérif dans la même ville depuis 20 ans, c'est un bon shérif, c'est même un bon gars, mais son seul tort c'est d'avoir tué trop de monde, même si à chaque fois en état de légitime défense, quand il tire il tue et ce pourquoi il avait été choisit 20 ans auparavant et aujourd'hui un problème, c'est un vestige d'un temps ancien révolu car les mentalités changent et les héros deviennent obsolète ( on pense un peu à l'excellent l'homme aux colts d'or ), les habitants de la ville ne le supportent plus ( mais pas de manière frontale, y sont trop peureux pour ça, y préfèrent les chuchoteries et les regards en coin ) les notables de la ville ne veulent plus voir de tuerie et veulent donc se séparer de ce shérif ( et ils sont près à tout pour ça ) mais c'est pas un gars qui va se laisser faire, même si c'est un bon gars on sent qu'il aime le pouvoir que lui donne son étoile ( il a notamment couvert un meurtre ) et la brutalité qui va avec ( il est un peu précurseur de Dirty Harry ) et on se rend compte que le vieille ouest est pas spécialement glorifié face à cette nouvelle nation qui se construit.
Le rythme se cale sur le personnage vieillissant de Widmark, c'est donc plutôt lent, très lent même, avec ce shérif qui va même tranquillement à la pèche ( meilleur scène du film où en 10 minutes tout est dit ), mais on ne s'ennuie pas pour autant et le huis clos ( le film se déroulant entièrement dans la petite ville ) a ce qu'il faut de tension.

Richard Widmark comme toujours est génial ( ptet un de ses meilleurs rôles ici ) et là y livre une prestation vraiment touchante dans son rôle de shérif tranquille dont le seul tort c'est de vivre comme 20 ans en arrière, le gars est considéré comme un tueur sans pitié dont tout le monde a peur ( comme souvent dans les petites villes tout les habitants sont des moutons sans courage ), chose qu'il n'est absolument pas, c'est juste qu'il est pas là pour faire du social, on sent qu'il regrette sincèrement les morts qu'il a causé et on s'attache vraiment facilement à ce personnage, la fin est de ce fait vraiment poignante, on ose espérer un happy end ( chose que Siegel nous fait un peu croire même ) mais c'est chose impossible et ici c'est une fin vraiment très sombre : on assiste carrément à une exécution lâche et sommaire et le dernier plan est vraiment lourd de signification. Le film se paye même une petite originalité pour un western avec le mariage du héros avec une noire.

Siegel est donc derrière la caméra, après que Robert Totten soit parti ( ou viré) suite à une altercation avec Widmark, a priori chacun a tourné une moitié de film et il est assez difficile de dire qui a fait quoi mais par moment on reconnait quand même bien le petit style de Siegel ( en plus la thématique de l'homme seul contre tous c'est une récurrente de son cinéma ), il livre ici son meilleur western ( avec Duel sans Merci mais c'est clairement meilleur que le très mauvais Sierra Torride et Un Homme en Fuite ), bon c'est pas de la très grande réalisation, c'est efficace mais ça élève pas le niveau du film et c'est dommage sans ça on tenait un sacré film.

A part Widmark, le casting est plutôt anecdotique, on a bien John Saxon mais il a une scène et demi ( par contre son personnage est plutôt surprenant quand on le voit arrivé on se dit chouette on va avoir un duel et en fait non ).

Un bon western sur la fin d'une époque à voir surtout pour la prestation de Widmark.

[Heatmann]

sacrer Allan smithee , il a fait plein de truc chelou ce mec

sinon ouai je l ai vue il y a 1/2 ans celui la et c est vrai qu il merite mieux que la reput qu il sait fait seulement sur les probleme de tournage

[Scalp]

8/10

Two Rode Together de John Ford - 1961

"You know, sometimes it takes a lot more courage to live than it does to die."

John Ford au même titre que Kurosawa est considéré comme la matrice du cinéma, et c'est un truc pas vraiment discutable, ce qui est discutable par contre c'est la place de certains films dans leur filmographie, ici on a un prolongement de la Prisonnière du Désert qui est quasi unanimement considéré comme le chef d'oeuvre de Ford (ça me gène pas, je peux comprendre même si je suis loin de le trouver parfait), ce film Ford est quasi unanimement considéré comme mineur ( voir mauvais et Ford l'a lui même renier en disant que c'était de la merde mais bon les vieux monsieur on connait, ils disent de la merde ou font des films de merde ). Et c'est vraiment un truc que je comprends pas, et le temps a même pas fait son office, non ce Two Rode Together a toujours pas une bonne réputation et pourtant c'est vraiment un bon film (j'ai envie de dire normal on a Stewart et Widmark à la place de John Wayne mais avec le temps j'ai appris à apprécier le Duke ) et je le préfère même à la Prisonnière du Désert qui malgré une forme magnifique se révèle chiant par moment à cause du coté un peu austère de Wayne.
C'est western atypique plein d'humour ( noir ) qu'on a là car y a pas d'action ( y 2 coups de feu en tout et pour tout dont un hors champs ), le rythme est assez lent ( certains parleront surement de mollesse ) y a un vrai refus de faire l'aventure ainsi ici pas de chevauchée héroïque, pas de passage épique, pas de quête désespérée ( on trouve rapidement les enfants ), non ici c'est un film avant tout concentré sur ses personnages et l'enjeu du film n'est donc pas la quête en elle même, mais plus l'après, que faire de ces gosses déracinés.
Et quand les personnages sont joués par Stewart et Widmark autant dire que c'est la crème de l'époque, on suit donc le parcours des 2 amis qui vont devoir aller chercher enfants kidnappés des années plus tôt par des Comanches.
Ici le ton est plutôt nonchalant ( via le perso de Stewart ) et désabusé mais c'est jamais nostalgique. Une nouvelle fois on a un super script de l'incontournable Nugent.

James Stewart campe un personnage d'individualiste cynique ( mais humain ) qui rappelle ceux qu'il interprétait chez Anthony Mann, il est un shérif ( corrompu même ) très porté sur l'argent qui sait très bien profité du statut que lui confère son étoile, et ce gout pour l'argent donne les meilleurs scènes dialoguées du film ( le passage où McIntire veut le recruter ou encore celui où on lui offre 1000 dollars pour rapporter n'importe qui ) et ce gout pour l'argent le pousse même à faire n'importe quoi, Richard Widmark campe lui un personnage nettement plus positif et assez lucide sur la situation ( voir la scène du camps où il refuse de ramener la blonde ) et le duo qu'il forme avec Stewart est vraiment plaisant à suivre et les touches d'humours fonctionnent vraiment à la perfection ( tin les dialogues entre les 2 acteurs c'est autre chose que certaines scènes qu'on nous présente comme bien dialoguées bon là le choix pour cracher sur un film est tellement large mais mon choix sera, sur, roulement de tambours, Mariage Story !!!! genre Adam Driver joue bien quoi, j'en rigole encore).

"These people, they smile at me and show their teeth, but it's the eyes that bite."

On y retrouve des séquences typiques du ciné de Ford mais là où d'habitude la scène du bal est une séquence légère et positive ici elle fait ressortir toute le racisme latent et les différences culturelles et cette scène montre la renaissance du perso de Stewart qui arrête d'être cynique pour vraiment aider et aimer quelqu'un, le film se termine sur un happy end mais faut dire que 5 minutes avant on avait eu une scène de lynchage tellement cash que Ford a dut se sentir obligé de terminer son film sur une note plus légère.
Une des meilleures scènes du film est une séquence improvisée ( l'anecdote est dispo dans les bonus de Une poignée de Plomb où il y a Widmark en interview à la cinémathèque ) ainsi la scène au bord de l'eau avec Widmark et Stewart était pas prévu, Ford avait trop picolé la vieille ( enfin il aurait été ivre du début à la fin du tournage ), il était pas capable de faire grand chose du coup il a choisit la facilité : un plan séquence en plan fixe avec les 2 acteurs au bord du rivière qui taille le bout de gras, les dialogues ont été improvisés, ça a été tourné en une seule prise et ça donne une merveilleuse séquence.
J'aime beaucoup l'intro aussi qui avec très peu de mots nous fait comprendre beaucoup de chose sur les personnages et leur relations.

Le casting comme je l'ai dit c'est Stewart et Widmark donc en gros ça tue ( ça rendrait bon n'importe quel film même Mariage Story), les 2 acteurs sont géniaux ( Stewart cabotine un peu mais j'adore ), bon alors c'est pas les meilleurs personnages qu'ils aient eu à interpréter mais c'est du bon taf et pour Widmark c'est même presque un contre emploi, niveau second rôles on retrouve des têtes connu comme Andy Devine ( une nouvelle fois dans un rôle comique ), John McIntire (en colonel juste) et Woody Strode en indien ( malheureusement il a que 2 scènes ), bon alors par contre Woody Strode en indien ça fait plus rire qu'autre chose malgré le charisme intact de l'acteur, et puis il y a la sublime Linda Cristal.
Par contre le score est assez oubliable.

Vraiment un de mes Ford préféré malgré l'absence total de souffle épique, enfin celui là c'est clair qu'il faut vraiment aimer les vieux westerns tout tranquillou. Après petite réflexion il est top 5 avec Liberty Valence, Mohawk, Fort Apache et The Searchers (oui quand même).

[Logan]

Stewart et Widmark dans le même film (achat O BLI GA TOI RE)

[Scalp]

Fait gaffe c'est vraiment du western pépère hein, moi j'ai kiffé grâce au duo d'acteur ( qui surbooste un peu la note, j'ai mit plus qu'a certains Mann que j'aime vraiment et qui me paraisse ptet meilleur ), mais niveau script et mise en scène je peux comprendre qu'on ai des réserves.