[groo] Mes Critiques en 2011

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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar francesco34 » Sam 17 Sep 2011, 13:54

Tiens tu m'as donné envie de le découvrir celui-là...
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Sam 17 Sep 2011, 13:57

Fonce...

C'est un film suffisamment intéressant, atypique et beau (certains plans séquences sont vraiment incroyables) pour que je sois certain que tu ne regretteras pas de l'avoir vu, même si tu n'étais pas aussi emballé que moi. :super:
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Sam 17 Sep 2011, 13:59

DVD US zone free et stfr.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar francesco34 » Sam 17 Sep 2011, 14:24

Oui c'est ce que j'étais en train de regarder, pas d'édition fr.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Sam 17 Sep 2011, 14:28

Ben oui, mais on s'en fiche, vu que le dvd américain n'a pas de zone et qu'il a des sous-titres... :D
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar Val » Sam 17 Sep 2011, 20:51

Je l'ai loupé lorsqu'il est passé chez Brion il y a quelques temps. :? :evil:
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Ven 14 Oct 2011, 16:36

Bon, je poursuis, mais le travail me laisse de moins en moins de temps... Je vais devoir les licencier pour pouvoir continuer mon activité cinéphile... :mrgreen:

En tout cas, hélas, je peine à trouver du temps pour des critiques.

bilan du mois de septembre : 42 films vus

5 films vus au cinéma
30 films vus en DVD
7 films vus à l'Etrange Festival

5 films revus au total

Coup de coeur :

L'appolonide, souvenirs de la maison close, de Bertrand Bonello (2011)
Image

Puis :

The Last Command, de Joseph von Sternberg (quelle merveille, ce coffret Criterion de ses films muets)

Pépé le Moko, de Julien Duvivier

La fille à la valise, de Valerio Zurlini

Hobo with a shotgun, de Jason Eisener

La guerre est déclarée, de Valérie Donzelli

Désir profond des dieux, de Shohei Imamura

Moyenne 6,54/6,42 pour les découvertes - Le mois est plutôt moyen, au final, malgré quelques jolies découvertes

Par nationalité :
USA : 24
France : 5
Grande-Bretagne : 2
Japon : 4
Italie : 4
Norvège : 1
Pays-Bas : 1
Mexique : 1
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Messagepar Scalp » Ven 14 Oct 2011, 16:39

Vu ton film du mois, j'appelle même ça un mois de merde :mrgreen:
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Messagepar groo » Ven 14 Oct 2011, 18:12

Allons, allons, tout ne peut pas parler que d'explosions, de fusillades et de chinois déchainés... :mrgreen:

J'ai l'impression, peut-être à tort, que certains sujets, ou certaines approches (contemplatif, mélancolique, d'amour...) te bloquent cmpplètement, quitte à te rendre insensible aux qualités intrinsèques des films qui adoptent ces approches. Ce serait dommage, le cinéma est vaste, et propose des choses si différentes qu'il me parait regrettable de se restreindre à un certain type d'oeuvres seulement.

On peut tout de même évoquer l'ennui et l'exploitation des femmes, et faire un bon film avec un tel sujet, Mizoguchi l'avait déja démontré.

En l'occurence, quand c'est fait avec talent, je signe !! Il y a de très beaux travellings dans l'Apollonide, des dialogues remarquables, une photographie qui évoque souvent les impressionnistes ou les peintres du XIX (notamment Klimt), une BO à la fois très réussie, mais surtout très bien exploitée. Non, franchement, je ne peux pas être d'accord avec ta blagounette, l'Apollonide est un excellent film...
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Messagepar Scalp » Ven 14 Oct 2011, 18:15

Regarde mon topic, y a quasiment pas d'explosion et de chinois ces derniers temps .... et puis tu sais moi l'ennui et l'exploitation des femmes ... :mrgreen:
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar groo » Ven 14 Oct 2011, 18:58

Il y a sans doute moins de chinois, mais ça sent quand même la testostérone, de ce coté des critiques... :mrgreen:

Je ne m'en plains pas, j'aime bien ça moi aussi, mais j'aime aussi la variété et toute sortes d'autres registres, notamment les films sur l'ennui des femmes exploitées...
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar pabelbaba » Sam 15 Oct 2011, 08:39

Si tu dois faire des choix, je veux bien t'aider! La critique de La Fille à la Valise! :super: J'adore ce film et il suffira de décrire Claudia Cardinale dedans pour que certains ici se ruent dessus. :D
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Messagepar groo » Sam 15 Oct 2011, 20:13

Ca marche ! Je ne sais pas combien de temps ça me prendra, mais c'est le prochain. :wink:
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Fille à la Valise (La) - 8,5/10

Messagepar groo » Mer 23 Nov 2011, 19:30

La fille à la valise (Valerio Zurlini - 1961) - 8,5/10





Abandonnée par son amant pour lequel elle avait tout quitté, Aida (Claudia Cardinale), chanteuse de cabaret, rencontre son jeune frère, Lorenzo (Jacques Perrin). Celui-ci est séduit par cette très jolie femme, et celle-ci se laisse séduire par ce jeune homme si attentionné et fortuné qui l'aide alors qu'elle n'a plus rien. Mais très vite, leurs différences éclatent au grand jour : un écart d'age important, une famille distinguée qui ne laissera pas le petit dernier se déclasser avec une gourgandine... La séparation est inévitable, reste une histoire aussi belle que condamnée d'avance.

Un film d'amour marqué par la beauté de ses protagonistes

Image
Elle est quand même craquante, non ??

Autant l'affirmer tout de suite, le premier atout du film réside dans le glamour de ses comédiens. Claudia Cardinale est plus charmante que jamais, et le film, superbement photographié, n'en finit pas de lui faire prendre des poses et d'offrir à la comédienne des occasions d'utiliser ses talents de séduction. Son personnage est une charmeuse, mutine qui a toujours su jouer, consciemment ou non, de son charme pour obtenir ce qu'elle voulait.
Car on adopte vite le point de vue du jeune héros, et, comme lui, nous sommes sous le charme. Mais le jeune garçon lui aussi est d'une remarquable beauté. Tout comme le Trintignant d'Eté violent (autre film de Valerio Zurlini que je recommande chaudement), Jacques Perrin (futur producteur et réalisateur, notamment des films animaliers tels que Microcosmos ou Le peuple migrateur) est un jeune homme à la beauté frappante, une beauté que met constamment en valeur la mise en scène de Zurlini, et qui rend crédible cet histoire d'amour improbable...
La mise en scène, notamment dans de magnifiques mouvements de caméra et de superbes effets de cadrage a toujours pour effet de fluidifier le récit et de mettre en valeur ses personnages, qui en deviennent vraiment attachants.

Une oeuvre marquée par son époque

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Une belle variante du champ/contrechamp

L'Italie de La fille à la valise, c'est l'Italie des sixties, marquée par le déclin des grandes familles aristocratiques et de leurs valeurs puantes (le comportement minable du grand frère) ou ringardes, et l'émergence d'une culture populaire "pop". Le film n'a de cesse d'opposer la liberté d'Aida aux contraintes de Lorenzo. A un point tel que les proches de Lorenzo viendront mettre un terme à la situation, régissant sa vie à sa place. Les parents, mais aussi le curé, symbole des valeurs du passé...

Ce n'est pas que la jeune fille soit plus heureuse, mais elle est dans le présent, libre et d'une insouciance qui ne s'estompe que lorsqu'elle est rattrapée par ses problèmes, et encore... Elle est aussi attirée par l'argent, le clinquant, la danse et les grosses voitures. Elle danse souvent sur de la pop (à deux reprises dans le film), fréquente des musiciens...

Lorenzo, au contraire, est un grand romantique, un timide, et l'on sent sa gêne lors de la soirée où elle fricote avec des gens de son univers... Quand il met de la musique, c'est de l'opéra (dans l'une des plus belles séquences du film, qui voit Claudia Cardinale descendre un escalier sur une somptueuse musique d'opéra). Ses valeurs anciennes se manifestent aussi bien lorsqu'il prend la défense de la jeune fille que lorsque, jaloux, il la suit sans rien dire à la gare. Et quand sa classe sociale se réveille pour intimer à la jeune fille de laisser Lorenzo tranquille, c'est sous la forme d'un curé qui vient lui parler, dans un musée.

Une histoire d'amour impossible, et par là-même, émouvante

Image
Une différence sociale subtilement soulignée par la mise en scène

Au final, le mérite de Zurlini est surtout de parvenir à rendre crédible son histoire d'amour, quand bien même on sait qu'elle n'a pas d'avenir possible. On comprend vite que le jeune Lorenzo soit émerveillé par la jeune fille, belle à tomber, on comprend aussi en quoi sa gentillesse, sa noblesse d'âme et son intérêt sincère pour la jeune fille peuvent séduire cette dernière, précisément à un moment de son existence où elle est dans le besoin, un besoin auquel il sait répondre.

Bref, tout en sachant que "ça ne peut pas marcher", on se prend à s'émouvoir des moments de complicité, du tragique de la vie frivole d'Aida, de l'innocence de Lorenzo, de l'immense décalage social entre les deux, rappelé à chaque fois que chacun est confronté à ses proches (parents de Lorenzo, ou anciens amants d'Aida), et même le soir où ils sont ensemble le décalage rend l'entente durable impossible, cette dernière ne revenant qu'une fois qu'Aida s'est débarassée des autres. Ces différences entre eux frappent, parce qu'ils ont aussi en commun une solitude intense, une nostalgie ou une tristesse profonde, qui surgit de temps en temps lorsqu'ils sont ensemble tous les deux.

Bref, La fille à la valise est une histoire d'amour entre un jeune homme issu d'une grande famille, et une femme frivole et sans attache, au coeur des années 60. Superbement cadrée et ponctuée de travellings incroyables, de jeux sur la profondeur de champ et d'une magnifique photographie, c'est un des grands films italiens de la période, et un joli coup de coeur chez moi.
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Re: [groo] Mes Critiques en 2011

Messagepar pabelbaba » Mer 23 Nov 2011, 20:05

Yeah! T'as mis le temps, mais ça valait le coup. :super:

Au final, le mérite de Zurlini est surtout de parvenir à rendre crédible son histoire d'amour, quand bien même on sait qu'elle n'a pas d'avenir possible. On comprend vite que le jeune Lorenzo soit émerveillé par la jeune fille, belle à tomber, on comprend aussi en quoi sa gentillesse, sa noblesse d'âme et son intérêt sincère pour la jeune fille peuvent séduire cette dernière, précisément à un moment de son existence où elle est dans le besoin, un besoin auquel il sait répondre.

Sur le fond c'est tout à fait ça et c'est le tour de force des acteurs de nous le faire croire.

Sinon sur la forme le film est splendide. On apprend dans les bonus que Zurlini a fait de l'architecture ou en tout cas en était passionné et ça se voit dans ses choix de cadres, on en prend plein les yeux.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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