Modérateur: Dunandan


Alegas a écrit:(d'ailleurs Way tu les a pas rematés finalement ?)




Alegas a écrit:D'ailleurs Heatmann je t'invite aussi à les revoir tu es l'un des seuls à être de mon avis sur les suites. Way, je demande un paragraphe en plus pour chaque mois qui passe.
, et le revolution je sais pas trop pourquoi il est conspuer ,putain c est des mechas de ouf , des sequence dantesque qu on avait imaginer mais jamais oser voir sur ecran , mais bon ca intimide un peu pour en faire des review quoi 


Alegas a écrit:D'ailleurs Heatmann je t'invite aussi à les revoir tu es l'un des seuls à être de mon avis sur les suites. Way, je demande un paragraphe en plus pour chaque mois qui passe.




The Sunset limited est un pur film théâtral où le jeu d'acteur prime sur absolument tout être élément cinématographique : huit-clos cérébral , volubile , introspectif et philosophique, cette adaptation d'une pièce de Cormac McCarthy se révèle largement à la hauteur des attentes ne serait-ce que par l'écriture fascinante des dialogues qui rythment le film à eux-seuls. Une pièce, deux très grands acteurs pour porter cette fausse simplicité percée à jour par un fond universel inépuisable dont la joute verbale à laquelle se livre les deux hommes -sans noms ni présentation ni (presque) aucun background- devient le fer de lance d'un concept ô combien sublimé par la richesse vocabulaire, le nombre d'idées que s'envoie les deux protagonistes : à la fois très sérieux et très drôle . Tarantino's style approved (même Samuel Lee Jackson reprend presque son rôle de Pulp Fiction via le rapport à la Bible, bavard et ici ex-détenu).
The Sunset Limited s'approprie la définition même de « minimalisme » formel afin de renforcer les bases intellectuelles et théâtrales (la comédie, la pièce unique) afin de dresser deux portraits très opposés. A table au milieu d'un appartement miteux, dans un immeuble qu'on suppose délabré et malsain, deux hommes discutent de Dieu, de religion, de la vie, des concepts du bonheur , de la mort, du suicide et , sans jamais sombrer dans le pathos soporifique, la plume de McCarthy « hypnotise » le spectateur et ne le lâche plus : la vie et les contrastes qui la composent, l'équilibre, les relations humaines...Avec seulement 1h30 et deux comédiens, The Sunset Limited parvient à secouer autant de branches -si ce n'est plus- que des chefs d’œuvres de 3h sur des thèmes similaires.
La mise en scène bénéficie d'une très bonne photographie aux allures « Roger Deakins » probant et Tommy Lee Jones parvient à établir un dialogue tout en nuance de champ contre-champ jamais répétitif et quelques plans-séquences qui parviennent à donner vie aux deux êtres enfermés dans un tel studio. L'espace est subtilement géré et les déplacements très malins (Tommy Lee Jones qui se lève pour s'allonger sur le divan alors que juste avant Samuel Lee Jackson venait de s’asseoir sur le canapé juste à coté : ou comment s'amuser à symboliser le patient et son psychiatre).
L'ouverture laisse entendre des sons urbains , un métro, quelques plans et une ambiance monotone, des sirènes de police puis on commence à pénétrer par dans l'appartement par des plans-fixes rythmé par le tic-tac d'une horloge... Le débat que mène les hommes semble parfois confus et il est parfois ardu de tout saisir : chacun d'eux propose (pour simplifier) sa vision des choses et alors que l'un veux empêcher l'autre de sortir afin de tenter de « sauver » son âme, l'autre n'accepte plus sa place ni le monde comme tel. Les deux argumentations sont valables puisque elles ne se confrontent pas vraiment : quand l'un réussit une touche, l'autre dévie et trouve à redire par une réplique pertinente. Tout est question d'équilibre, de contrastes, de yin et yang (le noir et blanc de l'affiche du téléfilm HBO l'exprime totalement tout comme le concept : deux hommes, deux couleurs, deux rangs sociaux, deux passés, deux visions de la vie et du monde, deux « voies », deux spiritualités, deux idéologies : on notera que le black est un ex-taulard et ex-meurtrier qui prêche pourtant la parole de Dieu tandis que l'autre, bien plus moral et exemplaire (professeur) la rejette ...).
Le dénouement n'apporte pas vraiment de réponse : le pessimiste a cloué le bec du serein par une dernière salve de mots d'une noirceur et d'une incroyable lucidité qui laisse peu de place à l'étincelle dont parlait juste avant Samuel Lee Jackson). Littéraire , le film se veut aussi emprunt d'une vraie culture : l'âge des personnages renforce la maturité des questionnements et connote évidemment la sagesse, la fin d'une vie etc...L'opposition entre le pauvre qui voit une lumière en chacun de nous et qui tente, au sein même de la misère de préserver cette aura se trouve face à un intellectuel désabusé. Certains dirons que c'est trop "écrit" mais ça instaure tout de même une part d'originalité au film. Il s'agit d'une vraie discussion où chacun comprend parfois l'autre sans pour autant changer d'opinion.| Film: Sunset Limited (The) Note: 6/10 Auteur: osorojo |
Film: Sunset Limited (The) Note: 5/10 Auteur: caducia |
Film: Sunset Limited (The) Note: 6/10 Auteur: Jed_Trigado |




c est pas comme si on avait 2 andouille qui se causait !



la tu va comprendre ta douleur




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