[Waylander] Mes critiques en 2011

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Dim 27 Nov 2011, 20:09

Alegas il embrigade ses troupes :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Dim 27 Nov 2011, 20:10

Alegas a écrit:(d'ailleurs Way tu les a pas rematés finalement ?)


En 2012. :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Dim 27 Nov 2011, 20:13

D'ailleurs Heatmann je t'invite aussi à les revoir tu es l'un des seuls à être de mon avis sur les suites. Way, je demande un paragraphe en plus pour chaque mois qui passe. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Dim 27 Nov 2011, 20:14

Les films de commandes maintenant les critiques de commandes. :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Dim 27 Nov 2011, 20:20

Alegas a écrit:D'ailleurs Heatmann je t'invite aussi à les revoir tu es l'un des seuls à être de mon avis sur les suites. Way, je demande un paragraphe en plus pour chaque mois qui passe. :mrgreen:



ben les matrix en plus je les ai pas encore revue en blu , et la dernier vision c est avant la naissance de mon fils , donc je dirait facile 5 ans ....
et ouai le reload c est un film plus je le voit et plus je le kiff :love: , et le revolution je sais pas trop pourquoi il est conspuer ,putain c est des mechas de ouf , des sequence dantesque qu on avait imaginer mais jamais oser voir sur ecran , mais bon ca intimide un peu pour en faire des review quoi
jparle meme pas du 1 hein , pas besoin , on est tous d accord
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Killbush » Lun 28 Nov 2011, 12:13

Alegas a écrit:D'ailleurs Heatmann je t'invite aussi à les revoir tu es l'un des seuls à être de mon avis sur les suites. Way, je demande un paragraphe en plus pour chaque mois qui passe. :mrgreen:


Moi aussi j'adore les suites mais faire une critique de la trilogie, c'est vertigineux tant il y aurait de choses à dire. Par contre, il se peut que Speed Racer tourne dans mon lecteur bientôt, j'ai pas eu ma dose cette année :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Lun 28 Nov 2011, 15:26

Speed Racer aussi ma critique est en attente mais j'attends de finir de choper 1758 screens avant de me lancer. :mrgreen:
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Sunset Limited (The) - 9/10

Messagepar Waylander » Mar 29 Nov 2011, 21:47



The Sunset limited est un pur film théâtral où le jeu d'acteur prime sur absolument tout être élément cinématographique : huit-clos cérébral , volubile , introspectif et philosophique, cette adaptation d'une pièce de Cormac McCarthy se révèle largement à la hauteur des attentes ne serait-ce que par l'écriture fascinante des dialogues qui rythment le film à eux-seuls. Une pièce, deux très grands acteurs pour porter cette fausse simplicité percée à jour par un fond universel inépuisable dont la joute verbale à laquelle se livre les deux hommes -sans noms ni présentation ni (presque) aucun background- devient le fer de lance d'un concept ô combien sublimé par la richesse vocabulaire, le nombre d'idées que s'envoie les deux protagonistes : à la fois très sérieux et très drôle . Tarantino's style approved (même Samuel Lee Jackson reprend presque son rôle de Pulp Fiction via le rapport à la Bible, bavard et ici ex-détenu).

The Sunset Limited s'approprie la définition même de « minimalisme » formel afin de renforcer les bases intellectuelles et théâtrales (la comédie, la pièce unique) afin de dresser deux portraits très opposés. A table au milieu d'un appartement miteux, dans un immeuble qu'on suppose délabré et malsain, deux hommes discutent de Dieu, de religion, de la vie, des concepts du bonheur , de la mort, du suicide et , sans jamais sombrer dans le pathos soporifique, la plume de McCarthy « hypnotise » le spectateur et ne le lâche plus : la vie et les contrastes qui la composent, l'équilibre, les relations humaines...Avec seulement 1h30 et deux comédiens, The Sunset Limited parvient à secouer autant de branches -si ce n'est plus- que des chefs d’œuvres de 3h sur des thèmes similaires.


La mise en scène bénéficie d'une très bonne photographie aux allures « Roger Deakins » probant et Tommy Lee Jones parvient à établir un dialogue tout en nuance de champ contre-champ jamais répétitif et quelques plans-séquences qui parviennent à donner vie aux deux êtres enfermés dans un tel studio. L'espace est subtilement géré et les déplacements très malins (Tommy Lee Jones qui se lève pour s'allonger sur le divan alors que juste avant Samuel Lee Jackson venait de s’asseoir sur le canapé juste à coté : ou comment s'amuser à symboliser le patient et son psychiatre).
Même la composition musicale de Beltrami se fait très douce, presque absente (atmosphérique) et totalement en retrait mais vraiment touchante (le morceau final). Voici le lien (l'intro et le final réunit).




L'ouverture laisse entendre des sons urbains , un métro, quelques plans et une ambiance monotone, des sirènes de police puis on commence à pénétrer par dans l'appartement par des plans-fixes rythmé par le tic-tac d'une horloge... Le débat que mène les hommes semble parfois confus et il est parfois ardu de tout saisir : chacun d'eux propose (pour simplifier) sa vision des choses et alors que l'un veux empêcher l'autre de sortir afin de tenter de « sauver » son âme, l'autre n'accepte plus sa place ni le monde comme tel. Les deux argumentations sont valables puisque elles ne se confrontent pas vraiment : quand l'un réussit une touche, l'autre dévie et trouve à redire par une réplique pertinente. Tout est question d'équilibre, de contrastes, de yin et yang (le noir et blanc de l'affiche du téléfilm HBO l'exprime totalement tout comme le concept : deux hommes, deux couleurs, deux rangs sociaux, deux passés, deux visions de la vie et du monde, deux « voies », deux spiritualités, deux idéologies : on notera que le black est un ex-taulard et ex-meurtrier qui prêche pourtant la parole de Dieu tandis que l'autre, bien plus moral et exemplaire (professeur) la rejette ...).

Le dénouement n'apporte pas vraiment de réponse : le pessimiste a cloué le bec du serein par une dernière salve de mots d'une noirceur et d'une incroyable lucidité qui laisse peu de place à l'étincelle dont parlait juste avant Samuel Lee Jackson). Littéraire , le film se veut aussi emprunt d'une vraie culture : l'âge des personnages renforce la maturité des questionnements et connote évidemment la sagesse, la fin d'une vie etc...L'opposition entre le pauvre qui voit une lumière en chacun de nous et qui tente, au sein même de la misère de préserver cette aura se trouve face à un intellectuel désabusé. Certains dirons que c'est trop "écrit" mais ça instaure tout de même une part d'originalité au film. Il s'agit d'une vraie discussion où chacun comprend parfois l'autre sans pour autant changer d'opinion.

"Je veux que les morts soient morts pour toujours...Et je veux être l'un d'eux...[...] Je ne vois pas mon état d'esprit comme une espèce de vue pessimiste du monde , je le vois comme le monde lui-même...L'évolution ne peut pas éviter d'apporter à la vie intelligente, la conscience d'une chose, finalement, et d'une chose face à toutes les autres, et cette chose c'est la futilité...Si les gens pouvaient voir le monde tel qu'il est vraiment , voir leurs vies pour ce qu'elles sont vraiment, sans les rêves et les illusions, je ne pense pas qu'ils verraient une seule raison de choisir de ne pas mourir aussitôt que possible.[...]"


Le titre évoque en plus du métro sous lequel voulait se jeter le Blanc) littéralement le moment où le soleil atteint la ligne d'horizon et que la partie « lumineuse » n'éclaire donc qu'à moitié un monde tandis que l'autre se cache dans l'ombre et la nuit qui en enveloppe un autre. Encore ce concept de « balance « et de symétrie. En conclusion, McCarthy défend le suicide par un constat indéniable : la vie est faite d'opposés, chacun mène sa propre vie et cherche son propre but donc, si quelqu'un veut y mettre fin qui peut l'en empêcher ? Qui peut affirmer que la vie vaut la peine d'être vécut puisque personne ne sait pourquoi nous vivons ni quelques règles définies réellement et concrètement l'Univers et nos vies ? La mort est le seul but commun, connu et prouvé. Un fait. Le scénario se permet aussi de laisse un léger voile de mystère autour du personnage qui sauve du suicide le second. Effectivement, à plusieurs moments on peut le voir comme un ange-gardien et la pièce, le purgatoire. Dans sa volonté de convertir au bonheur son invité, l'hôte échoue et se retrouve face à un Dieu invisible et absent auquel il demande de l'aide car il n'a pas sur parler avec les bons mots tandis que l'ultime tirade de l'autre l'a achevé, lui qui semblait si sûr de lui, si hermétique au nihilisme mais, par-delà son appartement, un soleil se lève et tout est dit.

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar padri18 » Mar 29 Nov 2011, 22:23

Autant le trailer à l'époque me laisse quelque peu dubitatif, autant ta critique me donne bien envie :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Mar 29 Nov 2011, 22:26

Ouais j'avoue c'est tentant. Le théâtre filmé ça peut clairement donner des bons trucs quand c'est bien foutu.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 29 Nov 2011, 23:48

pis bon la les duo de tronche et d acting ca flingue quoi :bluespit: :bluespit: c est pas comme si on avait 2 andouille qui se causait !
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Thor - 1/10

Messagepar Waylander » Mer 30 Nov 2011, 18:53



Thor ou comment filmer avec les pieds en balançant dans la tronche du spectateur tout un tas de SFX dégoulinants et transpirants l'image de synthèse lisse et insipide très colorée, kitsch mais qui - loin de nous dépayser ou de nous dévoiler un univers tangible – nous refout quelques plans provenant de la trilogie du Seigneur des Anneaux et quelques mouvements de cadre rapide vers les bâtiments démesurés : mix de space-opera et d'univers mythologique, Thor parvient tout de même à réussir quelques éléments : le personnage de Loki, le côté shakespearien, et c'est à peu près tout : le déluge de sfx et des costumes futuristes extravagants « extravaganza » trans style ne risquent pas d'aider une intrigue pitoyable (issue du comics) où les acteurs ne donnent aucun relief au film alors que le casting s'impose comme une réussite : Nathalie Portman ici toute penaude face aux muscles du géant Thor, Idris Elba a trois répliques (sa soit disant puissance on en voit rien), et Anthony Hopkins est abonné à ce genre de rôle depuis des années...Sympa de voir Tom Hiddleston tenir haut ma main le meilleur rôle et le meilleur personnage parce que ce n'est pas le caméo minable de 3 secondes qui fera de René Russo la vedette du film. En gros niveau acting les mecs sont là sans être là. Chéquier quand tu nous tiens. On leur en veut pas car la plupart ont prouvés avant ça ce qu'ils étaient capables de délivrer comme perf.

Dommage que le film ne soit pas essentiellement concentré sur Asgard puis que c'est là que le film tire son meilleur parti avec ce background entre les Géants des glaces et Asgard puis l'intrigue se permet 30 min pour venir sur Terre mettre des photos de Thor sur facebook et le laisser faire la cuisine pour ses potes ne plus d'avoir le béguin pour une fille qu'il casserait en 4 s'il venait à la niquer. En tant que comédie, le passage sur Terre fonctionne finalement bien avec ce caméo du robot du jour où la Terre s'arrêta et des 4 pauvres blaireaux venus aider leur pote au marteau. On dirait un peu une scène à la Bioman avec le désert alentour, le robot géant qui arrive et les mecs avec leur déguisement pour se battre...Nan faut être honnête c'est drôle alors que ça aurait du être bine plus nerveux, plus sauvage, moins léché mais la mode est aux images aseptisés, au ton bêbête et au scénario de 15 pages. Du comics pour mâle on tombe sur une version Star Wars de Thor qui fusionne avec une grosse partie niaise du blond grand et musclé qui impressionne la jeune pucelle obsédé par son boulot...

Les regards, les sourires, tout est concentré là-dessus. Thor est lui-même foutrement mal exposé, l'iconisation est inexistante, les plans de travers par centaines devinent vite énervants surtout quand ça n'a aucun intérêt à part faire son petit malin à pas cadrer comme les autres (Chez Spielberg ou JJ Abrams c'et bien fout et juste histoire de quelques secondes et chez Boyle c'est justifié par un style nerveux et coup de poing mais là...). Mou du gland, Thor fait pâle figure à côté de vrais adaptations de comics passionnantes et superbement réalisées mais le projet à été vit mis sur le chantier pour sortir The Avengers rapidement.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 30 Nov 2011, 19:10

:eheh:

maintenant tu te dit que captain america c etait pas si mal enfaite ..... mais y a pire , ne t aventure jamais du coter de green lantern :nono: la tu va comprendre ta douleur
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 30 Nov 2011, 21:52

Bilan Novembre :


Les chefs d'oeuvres ou presque :




Les surprises :




Le coup de cœur :



La déception :





Les daubes :




Meilleures photo: Kundun / drive
Meilleures mises en scène : Pulp fiction / Drive / Blueberry / Menace II society
Meilleurs scénarios : Pulp fiction / The sunset limited
Meilleurs acteurs: Andrew Lau (Detective Dee), tout le casting de Pulp Fiction
Meilleure actrice : Uma Thurman (Pulp fiction)
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Ven 02 Déc 2011, 20:23

Quand je monte une note sans retoucher la critique je préviens quand même et là j'ai monté Warrior de 7.5 à 8 puisque je viens de voir Fighter et que je peux pas mettre moins ni plus de 7.5 mais que je préfère Warrior et que plus j'y pense plus je l'aime. :mrgreen:
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