Projet académique à Oscar par excellence (inspirée d'une histoire vraie, interprétation en or de Christian Bale, boxe/famille, réalisation posée, happy-end joyeuse et les vrais frères en guest au générique de fin) Fighter ne démérite pourtant pas de figurer en bonne place dans les films du genre (bien meilleur que Cinderella man par exemple) mai fait tout de même pâle figure comparer à certains leaders mais , la même année que Warrior, le film de David O.russell paraît légèrement insipide surtout si on le voit après le long-métrage de Gavin O'Connor.Fighter bénéficie surtout d'un duo d'acteurs attachant et même si Mark Whalberg ne change pas énormément de registre par rapport à ses autres rôles on peut néanmoins justifier son acting car il colle parfaitement au personnage : détaché du reste, seul dans sa bulle que personne autour de lui ne cherche à percer ou à comprendre sauf une femme extérieure à sa famille qui l'envahit d'où son jeu assez muet, ses faibles paroles et son regard de chien battu. Passif, en retrait donc.

Le gros point fort du film on peut le dire c'est Christian Bale ici clairement dans un de ses meilleurs rôles : pas forcément par sa 3ème performance physique cadavérique mais surtout par son allure, le travail qu'il a effectué pour paraître accro au crack, ses cheveux, sa gestuelle d’extraverti, son regard pétillant mais trahissant la drogue, son comportement encore irresponsable d'ado qui se cache dans une maison dépravée avec des junkies etc... non franchement quand on fait face à l’évolution (un peu facile et écourtée) du personnage ça reste très convainquant. Malgré le statut qu'il a dans le film (la "fierté" de la ville est en fait un minable que tout le monde trouve pitoyable sauf en prison où i lest acclamé) Dicky devient vraiment le plus intéressant et le plus passionnant du film.
Son parcours raté possède de vrais moments marquants (même si c'est très en retrait) et on sent que jeune il devait être un fin boxeur mais son état l'a complètement rétrogradé au rang d'addict au crack qui lui a littérairement brulé les muscles. Le reste du casting est bourré d'inconnus et c'est tant mieux : le côté famille trash envahissante et cas sociaux fonctionne à merveilles, la mère est terrifiante, totalement crédible et habité par son rôle et c'est même dommage qu’elle soit pas plus exploitée . Les sœurs font de la figurations, le père aussi et , en définitive, Fighter est surtout un ville sur l'emprise que peut avoir une famille sur un de ses membres ainsi qu'un portrait un peu transparent certes mais tout de même, d'une ville et de ses habitants.
La réalisation reste académique (à part le Ali de Michael Mann tous les film du genre le sont) et la photographie n'est pas aussi inspirée ou classe que d'autres mais justement ça colle à l'univers du film et à l'atmosphère un peu monotone de cette petite ville : les relations entre les personnages versatiles, les cas sociaux, les junkies...ça donne un côté souvent triste au film et cette simplicité/réalisme on va la retrouver sur le ring : mis en scène façon retransmissions TV il est évident que le réalisateur va perdre quelques cinéphiles sur ce point mais on peut pourtant admettre l'originalité de la chose. Tout a déjà été fait et en trèsss trrrrèsss bien par Mann et Scorsese. David O.Russell préfère jouer le jeu et balancer un visuel et une réalisation vraiment basique pour ses fights et annonce clairement la couleur : l'intérêt du film n'est vraiment pas la boxe (on pas mal d'entrainement mais très peu de combats).
Pas immersif ni grand spectacle à ce niveau, le film perd tout de même en intensité et c'est dommage .Drame familial moins poignant que ses prédécesseurs mais aussi moins pathos , Fighter n'oublie pas de servir une belle happy-end (qu'on souhaite vraiment) mais un peu trop convenue et expédiée mais la portée émotionnelle fait mouche via une fraternité bien pensée et assez équilibrée qui parle d'elle-même sans trop en dire: le petit frère qui écoute le grand et boit ses paroles mais d'un autre côté ça le mine, il a l'impression de ne rien réussir de lui-même et l'emprise familiale est trop forte mais avec le temps il comprend que pour bien s’entrainer il lui faut un équilibre. L'ainé a raté certaines opportunités et à sombré dans la drogue peut-être après avoir pris la grosse tête ou au contraire pur échapper lui-aussi à sa façon des paroles pernicieuses de sa mère...Beau travelling arrière avec le titre qui s'affiche pendant que la caméra nous montre une rue, primordiale dans le cheminement du destin des personnages.. Une œuvre pleine d'espoir qui contraste forcément avec le final d'un Million Dollar Baby , d'un Wrestler ou d'un Raging Bull mais qui se rapproche de Warrior et Ali ou Cinderella Man (je cite pas Rocky parce que je ne l'ai pas encore vu).









Après un premier film bien plus drôle qu’impressionnant et « actionner bigger than lourder » et un second opus complètement débile et à côté de la plaque, Michael Bay revient avec un 3èmùe film au ton plus sérieux, plus dramatique sans oublier toutefois ce qui fait son cinéma : la destruction massive, les ralentis sur les belles caisses, les belles jambes et un plan ou deux sur le postérieur de son actrice principale aussi inutile que les deux petits robots qui mettent la touche d'humour pourrie. Avant toute chose, Bay s'impose comme le roi de la pyrotechnie cinématographique et des shots cartes postales très léchés tape à l’œil mais sublimes. La recette d'un Bay c'est aussi une surexploitation d'ingrédients purement commerciaux fait pour attirer tout un public d'ados fashion et le vent en poupe avec les Mercedes et Viper et les nanas typés mannequins en plus du character design et de l’univers plutôt bling bling.
Ca peut énerver et rebuter mais le fait que c'est son univers et surtout celui de l’œil et des gros budgets atomiques qui permettent aux créateurs toutes les folies possibles et inimaginables comme un rythme effréné sur la dernière heure du film mega-giga mégalo mais ultra jouissive où les fights incessants imposent une maitrise total des explosions, des incrustations SFX et des mouvements de caméras amples toujours efficaces et parfois bluffants où les débris, les décors en furie et les pétarades omniprésentes scotchent le regard qui se perd dans une folie visuelle furieuse où déceler le vrai du faux devient parfois presque impossible. En dehors de cela, le film demeure bien trop long et Bay a certainement voulut faire un mix du 1 et des meilleures scènes de combats du 2 et ça se sent clairement sur la première heure du 3 qui mélange la vie de Sam, sa na net le retour de ses parents sur fond très sérieux et haletant de storyline uchronique avec pour toile de fond, la lune, Apollo 11 et Kennedy mais cette première heure lasse car en plus de n'être pas drôle du tout, elle ne ne fait que rallonger des portraits de personnages inintéressants et inutiles (faut voir Malkovich ça fait mal au cœur).
On pardonnera aisément tout ça puisque Bay n'est pas un auteur mais un môme aux commandes de jouets de 10 m de haut qu'il soumet aux pirouettes et aux démembrements les plus improbables et jouissifs qui soient (les Decepticons et Autobots existeraient qu'ils trouverait le film ultra-gore). Avant se de se taper ce final gigantesque aux effets sonores assourdissants, il faut déjà donc se farcir 1h-120 d'intrigues intimistes bidons mais sympas , sans prises de têtes . Bay instaure un moins bon suspens que pour le premier film et le scénario traine malheureusement trop en longueurs : le rapport de force humains/Decepticons est à mourir de rire mais Bay pense à tout et offre de nouvelles armes conçues par un mécano Autobot pour justifier la puissance de frappe humaine face aux robots géants surarmés.
Transformers 3 est le plus gros film du cinéaste et mais pas le meilleur de la franchise qui reste le 1er, plus posé, le plus marrant et celui qui se prend le moins au sérieux tout en ne se permettent pas les blagues pourries niveau ras les couilles du 2ème. Visuellement, le 3 est le plus aboutit et le plus jouissif c'est indéniable. Bay s'autopompe avec des plans tirés de The island et se répète (scène de l'autoroute). Néanmoins, le grand spectacle en impose malgré une conclusion expédiée comme jamais, un fond inexistant et un grosse influence Gears of war sur la partie apocalyptique guerrière urbaine. Destroy and fucking robots mais trop décérébré pour convaincre. Faut voir les motivations des Decepticons et le traitement des robots : Quand Megatron aurait pu redevenir un putain de méchant on le voit finalement à peine et se buter en 3 coups alors qu'il manque un bras à Optimus. Sentinel et son vieux twist pourri , un scénario vide justifié par le remplissage CGI et décors atomisés qui arrachent mais d'un autre côté c'est pas du jamais vu, ça surfe sur la vague des Skyline, Battle Los Angeles et d9 mais en version de matière grise déconnecté et bien mieux réalisé (quelques 200 millions pour faciliter le truc quand même). 
objectif , resumer, et representatif ... apres ouai perso je trouve que c est le meilleur des 3 , de loin . comme tu dit , en HD surround c est ebourrifant




