[alinoé] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 13 Jan 2012, 00:29

alinoe a écrit:Merci à tous pour les compliments et à Alegas pour le Approved.


Tout à fait normal, quand on encense un de mes films favoris avec une critique comme la tienne ça force le respect. Le jour où tu feras une critique de Matrix je crois que je devrais préparer une demande en mariage (ouais je sais différence d'âge tout ça mais on s'en fout).
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Bad Teacher - 5,5/10

Messagepar alinoe » Mar 17 Jan 2012, 16:00

Bad Teacher

Réalisé par Jake Kasdan
Avec Cameron Diaz, Justin Timberlake, Jason Segel, Lucy Punch

Comédie, USA, 1h32- 2011

5,5/10


Peut-être suis-je devenue trop exigeante en matière de comédie, car je n’ai pas ri aux éclats devant un film de ce genre depuis bien trop longtemps et malheureusement, Bad Teacher ne viendra pas relever le niveau. Le pitch de départ avait pourtant tout du sujet idéal pour une comédie irrévérencieuse, grinçante et déjantée : Elizabeth, professeur bien roulée, feignasse, badass et vulgaire cherche à mettre le grappin sur un riche pigeon. Il lui manque un atout apparemment essentiel pour y parvenir : une paire de seins version XXL ! Mais comment financer cet appât hors de prix avec un salaire de prof ?

Si, les gags décalés, vulgaires et anticonformistes de cette intrigue minimaliste font mouches pendant la première moitié du film, ensuite le rythme s’essouffle et les gags deviennent trop répétitifs. La fameuse scène du lavage de voitures est bien plus navrante que drôle. On bifurque peu à peu vers la comédie romantique et le coté sarcastique de l’histoire est évacué au profit d’une certaine mièvrerie. Sans compter une fin totalement prévisible et politiquement correcte en décalage avec le reste du film.

C’est bien dommage, car Cameron Diaz est indéniablement dans son élément dans le registre de la garce égocentrique et vénale. Malheureusement plus l’histoire progresse, plus son personnage perd toute sa saveur et son piquant, en même temps que sa méchanceté et sa vélocité. Le reste du casting doit se contenter de personnages stéréotypés et peu développés. A l’exception de Lucy Punch qui incarne une prof. « parfaite » finalement bien plus flippante et hallucinante que la « mauvaise » prof. Jason Segel, en prof de gym cynique et Justin Timberlake en prof « coincé » ne parviennent pas à faire exister des personnages transparents.

Une comédie sympathique qui arrache quelques sourires mais ne restera pas dans les annales du genre. Vite vue et vite oubliée.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mar 17 Jan 2012, 16:47

alinoe a écrit:Peut-être suis-je devenue trop exigeante en matière de comédie

Non, non, je te rassure, et encore je te trouve généreuse sur celui là, une comédie faussement trash avec une fin bien moralisatrice !
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Mar 17 Jan 2012, 17:08

C'est pas moralisateur pour deux balles bad teacher, justement la fille reste comme elle est et y a pas de rédemption du genre "tricher c'est mal" ou autre connerie du genre, la fille évolue juste sentimentalement c'est tout. Moi perso j'aime bien ce film (6,5/10) mais je suis bon client pour les comédies R ricaine.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 17 Jan 2012, 17:16

maintenant l ete si tu dit fuck et suck , pouf tu a un R .... c'est plus ce que c etait , c'est nawak , et meme devenue un element marketing suite au carton wedding crasher et 40 year old virgin .. horrible bosses c'est vraiment pour pisseuse . rated R mon cul ouai , bad teacher putain c est guere plus R ...... au moin des truc comme step brother ou hall pass , la ok .
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar alinoe » Mar 17 Jan 2012, 19:22

Il est rated R Bad Teacher !!! :shock:
A la rigueur PG 13, mais R c'est une blague.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 17 Jan 2012, 20:36

Ah ces puritains d'amerloks :mrgreen: ! Quand tu sais que sex intentions était interdit aux moins de 17 ans tu hallucines !
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Mission (1999) (The) - 8,5/10

Messagepar alinoe » Mer 18 Jan 2012, 20:52

The Mission

Réalisé par Johnnie To
Avec Anthony Wong, Francis Ng, Lam Suet, Simon Yam, Eddy Ko, Roy Cheung, Jackie Lui

Polar, HK, 1h25- 1999

8,5/10

Résumé : A la suite de la tentative manquée d'assassinat d'un chef de triade local, cinq professionnels retirés du milieu sont engagés pour assurer sa protection …


Je connais peu le polar HK en général et ce n’est que ma troisième incursion, en particulier, dans la filmographie de Johnnie To après Running out of Time et Fulltime Killer. The Mission fut donc une découverte essentielle dotée d’une incontestable ambition formelle.

Johnnie To nous propose un polar efficace dont la mise en scène stylisée remplace littéralement les dialogues et le scénario réduits au strict nécessaire. Ses chorégraphies et ses effets de style sont à l’antithèse du cinéma de John Woo ou de Tsui Hark porté par la frénésie de l’action, le chaos des fusillades et la structure éclatée du scénario. Pourtant, il n’est pas faux d’utiliser le terme chorégraphie, notamment dans la scène du centre commercial, tant la synchronisation de chaque mouvement s’apparente à un véritable ballet méthodique, contrôlé, réfléchi, comme une sorte d’osmose et de mécanique harmonieuse de la défense et de la protection. En dilatant le temps, To invente une véritable dynamique de l’immobilisme et offre au public une scène d’une classe folle, aux cadrages magnifiques, tout à la fois profondément intense et pleine de sérénité. Un jeu d’espace et de temps où il est question du positionnement idéal dans le cadre.


Un scénario basique ne signifie pas des personnages sans profondeurs et bâclés, bien au contraire. En premier lieu, j’aime beaucoup la manière dont To introduit ses différents personnages dans l’histoire. L’introduction débute comme une ballade en apparence sans but dans un quartier de HK, sauf qu’aucune rencontre n’est fortuite et que tous les personnages aperçus s’imbriquent dans l’intrigue comme les pièces d’un puzzle. Le réalisateur nous plonge ensuite au cœur d’un microcosme, celui des « gardes du corps » d’un chef de triade. Dans ce groupe chacun à sa place et son rôle à jouer , nul besoin de discussions, la performance de ce groupe constitué de cinq hommes qui ne se connaissent pas ou peu, dépend de leur capacité à s’accorder et de la cohérence de leurs actions. Ainsi, la scène avec le snipper montre que le groupe n’a pas encore trouvé sa cohésion. Une légère discordance qui peut être un facteur d’échec de la mission qui lui incombe. La scène de la partie de foot avec une balle de papier ressemble à une anecdote pour illustrer le fait que ces gardes passent plus de temps à attendre qu’à agir. Elle n’est pourtant pas du tout anodine et prouve que le groupe à trouver son équilibre en se renvoyant cette boule de papier dans des angles parfaitement étudiés. Une perfection qui atteint son sommet, la veille, dans la fusillade du centre commercial. To apporte également une bonne dose d’humour et d’humanité dans la description du quotidien de ces professionnels de la protection. Un quotidien fait de fringue, de frime, de beaucoup d’attentes et de quelques moments d’action, de blagues et de jeux pour tuer le temps, de bouffes, mais aussi de choix minutieux des armes, de sens du devoir, de code de fraternité, de loyauté et de morale. D’ailleurs, lorsqu’une faute vient dérégler la mécanique bien huilée de cette fraternité qui s’est constituée sous le regard du spectateur, se pose finalement la question du devoir et du code d’honneur, mais envers qui ? La triade ou les frères d’armes ? Le chapitre de cette mission se referme sur un dernier repas entre amis et sur une dernière chorégraphie aux balles pipées.


Même si la mise en scène est essentielle et magistrale, ce sont les liens qui se tissent peu à peu entre ces cinq gardes du corps qui sont le véritable coeur du film, du coup, le capital sympathie de l’œuvre repose pour beaucoup sur l’excellente interprétation des acteurs. Anthony Wong, Francis Ng, Lam Suet, Roy Cheung et Jackie Lui incarnent chacun dans leur style respectif, la coolitude, la décontraction et dégagent une impression de maîtrise et de sang froid absolument nécessaire à l’interprétation de gardes du corps. Sur un plan plus anecdotique, j’aime beaucoup ce passage où James répète son texte pour aller plaider la cause de Shin. Il n’a jamais autant parlé de tout le film qu’à cet instant ! Un moment fort, drôle et émouvant.


Par contre la bande originale est une véritable fausse note portée par d’horripilants accords à base de synthétiseur. C’est tellement décalé par rapport au ton du film, que c’est probablement volontaire de la part de Johnnie To.

Un film à la mise en scène inventive, millimétrée et nerveuse qui n’en oubli pas pour autant la dimension humaine. A voir absolument !
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 18 Jan 2012, 21:27

Tu t'es éclatée sur les screens :super: ! Je lirai ta critique à l'occasion, car je sens que ça va m'aider à revoir les To !
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 19 Jan 2012, 14:50

Excellente critique :super:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Jeu 19 Jan 2012, 15:30

dunandan a écrit:Ah ces puritains d'amerloks :mrgreen: ! Quand tu sais que sex intentions était interdit aux moins de 17 ans tu hallucines !


C'est clair que le R, c'est vraiment large comme classification : tu peux avoir un film d'Apatow et Saw 3 dans le même panier :mrgreen:

Sinon, jamais vu The Mission mais ça donne carrément envie ta critique alinoe :wink:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Jeu 19 Jan 2012, 15:58

T'as jamais vu the mission et t'as cet avatar :shock:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 19 Jan 2012, 16:01

cte honte.
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Polisse - 2/10

Messagepar alinoe » Ven 20 Jan 2012, 20:40

Polisse

Réalisé par Maïwenn
Avec Karine Viard, Joey Starr, Marina Fois, Maïwenn

Drame, France, 2h07- 2011

2/10

« Voici venu le temps des rires et des chants
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis …

Si seulement vos parents
Avaient envie de vivre dans notre île
Tout serait beaucoup plus gai
Et pour chacun la vie serait plus facile…

Et le soir, dans le noir
Quand bien au chaud, votre journée s'achève
Vous pouvez nous inviter
A revenir chaque nuit dans vos rêves »


C’est ainsi que débute Polisse avec les paroles de la chanson de « L’Ile aux enfants » histoire de poser les bases de l’intrigue : dans le monde imaginaire les monstres sont orange ou vert et très gentils, dans le monde réel, ils sont méchants et ressemblent à tous le monde. Une allégorie qui manque de subtilité et donne le ton d’un film dénué de nuances. Enfin, le mot film est vraiment galvaudé en la matière. Polisse n’est qu’une succession de petites scènes inabouties, aux dialogues inachevés faussement montées comme un documentaire pour donner une impression de saisir la réalité du quotidien de la Brigade de Protection des Mineurs. Soyons précis, si nous ne sommes pas dans le monde imaginaire de l’enfance, nous ne sommes pas non plus dans la réalité. Avec Polisse, nous basculons dans un monde virtuel fantasmé par Maïwenn peuplé de caricatures de policiers, de caricatures de parents, de méchants pères musulmans, de méchants bourgeois pédophiles… En fait, pour rester dans le registre de l’Ile aux enfants, la réalisatrice, nous a concocté la spécialité de Casimir : du gloubi-boulga !

C’est faire preuve de désinvolture et de mépris que de traiter de la question de l’enfance maltraitée et de la pédophilie avec autant de clichés et avec aussi peu d’humanité et de réflexion. Tout simplement pathétique ! Polisse, c’est juste l’exploitation de la misère humaine par une réalisatrice narcissique prête à toutes les bassesses pour se faire une place au soleil dans le monde du cinéma. J’ai vraiment eu l’impression que ces tragédies vécues par des enfants n’étaient bien trop souvent qu’une toile de fond racoleuse pour raconter une autre histoire, celle de la romance entre une photographe bobo mal dans sa peau et un policier écorché vif. Quand la caméra arrête enfin de passer du coq à l’âne, c’est pour s’attarder sur ces deux personnages totalement inintéressants.
Donc, 2 point pour le casting des enfants, les seuls qui fassent preuves de sincérité dans cette histoire. Le casting des adultes ne mérite pas que je m’attarde sur leur prestation inexistante à base de vociférations.
Un film qui passe à côté de l’essentiel pour ne s’arrêter que sur l’inutile ! Plus de 2 heures d’inepties qui m’ont mise en colère !
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 20 Jan 2012, 20:43

Logan a écrit:T'as jamais vu the mission et t'as cet avatar :shock:

Scalp a écrit:cte honte.


C'est quoi le rapport, si t'as un avatar Hard Boiled, faut avoir vu tous les polars HK qui existent ? :eheh:
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