[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Killbush]

Finalement pour Shaolin, je vais m'abstenir

[Heatmann]

par contre ne loupe pas little big soldier , tu va kiffer

[Scalp]

Non mais c'est pas nul Shaolin, ça devrait te plaire, mais au vue du potentiel du truc c'est raté.

[Killbush]

Ouais, je vais prendre celui là et 13 Assassins, j'espère qu'il vont faire du digipack comme sur Shaolin

Non mais c'est pas nul Shaolin, ça devrait te plaire, mais au vue du potentiel du truc c'est raté.

Ouais, je le verrais surement mais je vais pas l'acheter, tu le gardes toi du coup ?

[Scalp]

Euh, je sais pas.

[Alegas]

Max et les Ferrailleurs Claude Sautet - 1971

Bon Sautet ça m'attire pas des masses mais bon ça reste un cinéaste français majeur et ce Max et les Ferrailleurs c'est clairement un bon petit polar qui a le mérite d'être vraiment original en proposant une histoire qui a carrément un coté jamais vu. Et pour le coup le vrai Inception c'est vraiment ce film avec un mec qui met une idée dans la tête de plusieurs.
On suit donc la manipulation de Max pour pouvoir faire un flagrant délit, le scénario dépouillé est vraiment superbement écrit ( super dialogue aussi, d'une très grande simplicité mais d'une redoutable efficacité ), toute la partie manipulation qui est la partie centrale du film ( et qui dure 40 minutes ) est vraiment une très grande réussite, chaque geste, chaque parole est pensés pour amener au final implacable, faut le voir tisser sa toile, c'est un vrai régal et il en découle une histoire d'amour platonique qui fonctionne à l'écran, on y croit car c'est les personnages qui intéresse Sautet et ça se voit, il fait donc en sorte que nous aussi on s'intéresse à eux malgré le fait qu'il ne se passe rien ( Refn aurait dut mater ce film histoire de prendre des notes pour son truc ).
Le personnage de Piccoli est passionnant, rarement on a vu un flic aussi manipulateur et sournois ( et bien pourri donc ), il est vraiment l'intérêt principal du film ( si on excepte bien entendu le physique de Romy ).
L'ambiance prolo du film est très réussit ( et ça détonne carrément avec les scènes avec Piccoli, d'un coté on a un gars froid et insensible et de l'autre des "braves" gars qui glandent dans la bonne humeur ) et on se prend même d'affection pour ces pauvres types un peu ( beaucoup ) branleur qui ont rien demandé à personne et qui vont se retrouver à braquer une banque.

Sur la forme c'est pas spécialement marquant, mais Sautet arrive quand même à instaurer une bonne dose de suspens malgré le fait qu'on sache exactement ce qui va se passer ( sauf pour la toute fin ), car mine de rien la partie préparation et braquage ça dure presque 30 minutes, et puis je trouve qu'il filme admirablement toute les scènes entre Piccoli et Schneider ( l'échange de regard final fait son petit effet ).

Michel Piccoli c'est un grand acteur, un gars qui apporte toujours une plus valu à un film tant il a le petit truc en plus (le talent en fait), et là il est génial en flic froid et calculateur, c'est l'attraction du film, Romy Schneider c'était quand même de la grande actrice, c'est autre chose que les Cotillard, Adjani et cie, sa présence c'est quelque chose et elle fait vivre son personnage de fort belle manière, on comprend aisément le geste pourtant incompréhensible de Piccoli, les seconds rôles sont impeccable Bernard Fresson, François Périer, Boby Lapointe, Philippe Léotard.

La BO de Philippe Sarde est très agréable ( comme c'est souvent le cas avec lui ).
Même si voir le reste de sa filmo me motive pas des masses, ce film reste une réussite indéniable.

8/10

[Logan]

Tu m'as piqué ma phrase d'accroche

Belle critique sinon Et ouais l'arme à gauche tu peux zapper sans problème c'est pas très bon. Et Sautet tu peux quand même aisément tenter quelques jours avec moi vu ta critique de coup de tête tu pourrais aimer je pense mais ouais le reste zappe c'est pas pour toi (Si tu veux retrouver le duo Picolli/Schneider t'as aussi les choses de la vie )

[Scalp]

Oue je sais pour la phrase d'accroche, mais j'étais obliger d'introduire le film comme ça en crachant une nouvelle fois sur le film de bobo

[Milkshake]

Depuis que Kim Jee-woon était attaché à un remake, le film me fait de l'oeil faut que je le vois.

[Scalp]

Sur le Territoire des Comanches de George Sherman - 1950

Heureusement que j'ai vu Tomahawk ( critique à venir ) car sinon j'aurais aucune envie de continuer la film de Sherman, donc ici bein c'est mauvais, pire que le déjà pas fameux Les Rebelles pourtant ça part d'une bonne idée de base avec en perso principal le célèbre Jim Bowie et son gros couteau malheureusement le personnage est interprété par l'ancêtre de Ryan Gosling.

En général sur les westerns même quand je trouve ça pas bien j'arrive toujours à être prolixe, bein là j'ai pas grand chose à dire, le film est mauvais du début à la fin, y a rien à sauver, on est dans le pur western pro-indien bien manichéen et neuneu ( ici on est carrément plus du coté de la niaiserie que de la naïveté ), d'ailleurs historiquement c'est à priori le premier western qui soit véritablement pro indien, il est sorti avant La Flèche Brisée. Autre particularité c'est que ça se déroule en 1830 et finalement des westerns à cette période y en a pas des masses et la particularité de cette date c'est qu'ici les cowboys n'ont pas de colt et winchester mais des bons vieux gun à un coup, bon ça change rien au film mais voilà c'est pas courant.
L'histoire est nase ( en gros y a des gentils indiens qui vont entrer en guerre parce qu'il y a des méchants blancs mais heureusement les gentils blancs veillent au grain ), la réal est nase ( les scènes de bagarre à main nue c'est collector, bon par contre les décors naturels sont pas trop mal filmé, mais bon ça c'est pas un exploit, même Aronofksy y arriverait ), le casting est nase, au moins c'est régulier dans la nullité ce film.

Maureen O'Hara en femme forte s'en sort pas trop mal, bien mieux que le piètre acteur inconnu qui a le premier rôle, pour incarner Bowie ( personnage hautement charismatique donc non normalement ) on avait eu Widmark dans Alamo ( monstre de charisme donc ), bein là faut voir la tronche du gars et le charisme qui se paye, rarement vu un premier rôle dans un western aussi mauvais, vais quand même dire son nom, McDonald Carey qui s'appelle ce tocard, le reste du cast on s'en fout.

2 pts pour le fameux Bowie Knife ( dont en plus on apprend comment il a été fait et pourquoi ), j'espère que Au Mépris des Lois sera plus proche de Tomahawk que de ce film là, car là c'est bel et bien un des pires western que j'ai vu, pire que le plus mauvais Audie Murphy même.

2/10

[Alegas]

7/10

The Bravados de Henri King - 1959

Pour commencer bien joué au résumé sur le dvd qui qui spoile le film entier en 3 lignes, car ici le résumé ne spoile ni plus ni moins que le twist final ( car oui ici y a un twist, c'est rare dans un western, il a d'ailleurs été rajouté par King lui même ), alors qu'il suffisait juste de dire que c'est Gregory Peck qui veut venger la mort de sa femme, et que le film ressemble énormément à du Boetticher tant sur la forme que le propos, enfin ici le propos final est quand même bien plus ambigu que chez Boetticher, chez Boetticher l'acte de vengeance n'est jamais excusé et c'est souvent plein d'amertume ( voir le magnifique final de le Chevauchée de la Vengeance ) ici Peck est pardonné de ses actes à la fin du film en apparaissant même devant une foule en délire et pardonné grâce à Dieu ( magnifique ), à mes yeux on y trouve pas le sentiment de malaise qu'il devrait y avoir avec ce genre de scène, c'est vraiment con que ces 5 dernières minutes plombent vraiment ce qui précède.

La partie course poursuite est pas la plus réussit du film, mais la première demi heure est elle aussi vraiment excellente ( on sait peu de chose, un étranger arrive en ville pour voir 4 truands se faire pendre, bon on devine pourquoi parce qu'on a vu d'autres westerns mais le mystère fait son petit effet et la montée de la tension se fait habillement et on peut penser qu'on va avoir un western urbain ), bon après c'est pas chiant et même sans concession mais c'est pépère et filmé sans grande idée ( l'exécution de Lee Van Cleef est même ratée car c'est tellement bien filmé qu'on se rend même pas compte si il lui a tiré dessus, le duel dans le saloon est lui aussi pas top avec du raccord bizarre ), au vu des paysages, du scope et des situations y avait moyen de se lâcher sur la mise en scène, enfin les plans nocturnes bleutés avec Peck qui chevauche sont quand même magnifique, mais après avoir bouffé du Daves et du Mann, il est clair que King est quand même pas au niveau des 2.

Gregory Peck dans un western c'est l'anti Robert Mitchum, j'ai toujours pensé que Mitchum n'était pas à sa place dans les westerns et que son style allait parfaitement dans les films noir, bein Peck c'est l'inverse son style s'accommode parfaitement à ces personnages mais il serait pas à sa place dans un film noir, même si par rapport à un Fonda ou un Widmark il n'a pas le même charisme évident, ici il est donc impassible tout au long du film, il ne parle pas pour rien dire, et il a un but et un seul il n'en dérogera pas, pour ça il a le temps, pas besoin de se presser, il sera être sans pitié et froid comme la mort ( sa rigidité naturelle fait des merveilles dans ce genre de personnage ) mais le meilleur passage du film où son personnage se fissure est son face à face avec Henri Silva, gros moment d'acting et on se rend compte que finalement le bad guy du film c'est pas celui qu'on croit, tout comme Scott chez Boetticher on sent vraiment que c'est du personnage qui a inspiré Leone. L'un des atouts du film est son casting de bad guy, on est pas loin d'avoir ce qui se faisait de mieux à l'époque manque que Jack Elam et Jack Palance, on a donc Stephen Boyd bonne tronche de bad guy ( bon lui c'est vraiment le seul méchant qui soit pas nuancé ), mais surtout on a Lee Van Cleef ( parfait comme toujours ) et Henri Silva, Silva trouve ici son meilleur rôle, j'aime ce genre de badguy, alors oui c'est clairement un méchant mais c'est vraiment nuancé et finalement les badguy du films ne sont ptet pas ceux que l'on croit, pis y a Joan Collins qui sert à rien, si y a bien un truc qui me gonfle dans les westerns c'est les personnages féminins rajoutés, et là on sent bien le rajout, en plus l'actrice comme toujours est nase.
On passe pas loin du grand film sans une fin un peu plus ambigue et une réal plus inspiré sur la partie course poursuite, ça reste donc tout à fait recommandable.

[Scalp]

7/10

Objective Burma de Raoul Walsh - 1945

Un film qui était précédé d'une grosse réputation et souvent cité comme source d'inspiration d'un des plus grands chef d'oeuvre du cinéma, mais quand je l'ai découvert j'y allais un peu à reculons car ce que j'avais vu de Walsh m'avait clairement pas convaincu, après le mec a tellement fait de films que forcément c'est inégal. Depuis j'ai vu des dizaines de Walsh et je discute plus le talent du mec qui est un des plus grands réalisateurs de son époque (sauf pour les westerns).

Année de production oblige on est devant du beau film de propagande à la gloire de ces braves soldats ricain se battant dans le Pacifique contre des méchants japonais sadiques, non civilisés et sans pitié ( le message final du film est sans aucune ambiguïté ), bon par contre bon points pour le réal il les montre pas comme des débiles (comme ça pouvait être le cas avec les indiens dans les westerns de cette période).
Walsh envahit le jardin botanique de Los Angeles et il arrive vraiment à nous faire croire qu'on est au fin fond de la Birmanie ( malgré du stock shot pas très beau ) avec un décors tropical du plus bel effet.
Ce film est donc avant tout connu pour être l'influence majeur de Predator et il a influencé aussi bien le scénariste que McT, ainsi l'histoire est vraiment identique avec la même construction narrative : une mission en pleine jungle too easy puis une menace ennemi invisible qui décime les troupes, on y retrouve même des petites idées qui seront reprise dans Predator ( les japs qui imitent les soldats us pour s'infiltrer dans les lignes, la découverte de la boucherie sur des soldats et le canardage d'arbres ) la scène de la mission est donc construite de la même façon et en terme de réal j'ai même l'impression que McT s'en énormément inspiré, de même que les plans sur les visages dans l'avion qui rappelle fortement la présentation de la team dans Predator.
Mais là où Predator était un film parfait le film de Walsh souffre de défauts, enfin surtout un défaut quasi insurmontable pour aspirer à plus qu'un film sympa : sa durée, quand j'ai vu la durée sur la jaquette du dvd je croyais que c'était une erreur tant ça me paraissait trop et bein non le film dure bien 2h15 et forcément vu l'histoire le rythme en souffre, ainsi la présentation des lieux, personnages et de la mission s'étend sur plus de 30 minutes ( un peu long mais pas trop chiant mais trop long quand même ) ensuite le film a quelques baisses de rythme ici ou là ( franchement ça dure au moins 30 minutes de trop ) mais bon heureusement quand la menace japonaise est là le film est carrément génial, car la tension est vraiment présente et la menace peut venir n'importe où n'importe quand et la petite escouade diminue au fur et à mesure que le film avance ( bon y a trop de survivants à la fin à mon gout ) et le film est surprenant niveau violence ( y a une scène en hors champs qui fonctionne à merveille ).
On sent aussi que Walsh a voulu faire un film de soldat avec les craintes de ceux là, bon c'est pas encore du Fuller mais on s'y approche.

Sur la forme c'est un des tous meilleurs Walsh, l'attaque du camp est un modèle de découpage ( pour les moyens de l'époque bien entendu ), les attaques japonaise tiennent toutes leur promesses et le climax final plein de tension est de loin la meilleur scène que j'ai vu dans Walsh, une attaque nocturne où les japonais attaquent aux couteaux et ça se fight au corps à corps puis une fusée éclairante lance véritablement les hostilités, franchement c'est génial, et on le sent vraiment à l'aise dans ce décors sur mesure.
La photo est vraiment belle et la "forêt" est vraiment magnifiée.

La casting est emmené par un excellent Errol Flynn, alors sur ce que j'ai vu de lui j'ai l'impression que Errol Flynn ne sait jouer qu'un rôle celui de Errol Flynn (et Walsh l'a souvent utilisé), ce héros sans peur et sans reproche et ici il est très bien en capitaine qui prend soin des ses hommes, le reste du cast y a quelques têtes plus ou moins connues, et tous les acteurs sont bons et les personnages bien caractérisés, on s'attache donc facilement à certains personnages.

Du bon Walsh qui signe un film qui a marqué (forcément quand on inspire McT) et époque oblige le message du film est pardonnable et ne porte pas préjudice au film.

[Scalp]

Guet Apens de Roger Donaldson - 1994

Remaker un film de Peckinpah c'est mal et surtout c'est stupide, mais là le plus stupide c'est de voir que c'est Walter Hill au script soit le même scénariste que pour l'original du coup le père Hill en fait le seul truc qu'il a dut faire c'est de donner son vieux script qui devait trainer chez lui.
Je gardais un bon souvenir du film, pour une seule et bonne raison, les tétons de Kim Basinger qui ont été un bon souvenirs d'ado et là je dois dire que ça me fout même pas une demi molle ( enfin bon je dirais pas non quand même ).

Donaldson techniquement c'est pas spécialement un mauvais réal, bon là c'est dans la norme début des 90's, y a des mêmes bonne idées de plans ( une double focale avec gun de Madsen au premier plan et victime au second plan notamment ) mais voilà le gars y remake Peckinpah, le meilleur réal de sa génération, le gars qui inspiré tout un pan du cinéma d'action donc bon c'est comme si Maiween remakait Melville.
Et quand on compare les scènes d'action ça boxe clairement pas dans la même catégorie, les ralentis de Donaldson sont d'ailleurs bien pourri, heureusement le climax final au shotgun reste sympa à mater et plutôt bien découpé et les 20 dernières minutes sont vraiment sympa ( et en réal ça fait vachement penser à du Walter Hill ), bon par contre c'est pas assez sanglant surtout pour un film R qui balance du full frontal.


Le casting est pas au niveau, Alec Baldwin ( moquette en avant ) fait peine à voir comparer à McQueen ( surtout shotgun en main ) et c'est peu dire ( façon Baldwin c'est devenu un bon acteur depuis qu'il s'est transformer en baleine ) en fait ça un peu le même effet que la comparaison Chow Yun Fat/John Travolta gun en main l'un est classe et charismatique et pas l'autre pis bon McQueen qui fait le gars vénère c'est quand même autre chose que Baldwin, là au lieu d'un Tough Guy on a un panda, Kim Basinger n'a ici que son physique, elle est terriblement mauvaise et du coup la relation entre les 2 personnages est loin de fonctionner comme dans l'original, ce film est aussi le parfait exemple de comment rendre Madsen mauvais et pas charismatique : lui foutre des cheveux roux, dans des petits rôles y a Woods, David Morse et Philip Seymour Hoffman, le seul bon ajout du casting est Jennifer Tilly, je dirais même que Tilly c'est le seul truc qui soit meilleur que le film original.

C'est pas spécialement honteux comme film, ça a juste le tort de remaker un des meilleurs Peckinpah, c'est donc un film sans aucun intérêt mais bon la moyenne pour les tétons de Basinger et Tilly et pis tout les shotgun car moi j'aime bien les shotgun.

5/10

[Hannibal]

T'aurais pu nous mettre les tétons de Kim en capture quand même...

[Scalp]

Bon je vais te chercher ça.