[Hannibal] Mes Critiques en 2012

[Alegas]

C'est vrai que c'est pas vraiment dans les chambaras que tu trouveras des romances passionnées.

[Dunandan]

Ben si détrompes toi , mais dans 99% des cas le mari meurt ou s'en va le vent derrière le dos .

[comICS-soon]

Personnellement le film je le vois plus comme ce qu'en a dit comICS-soon mais c'est une question d'interprétation après. Mais je me retrouve assez dans son analyse :

Le film est assez cyclique finalement, c'est un mec qui cherche à se poser mais sa nature l'en empêche et il va tenter de la combattre, il va se lancer dans une espèce d'épopée sanglante mais à la fin sa véritable nature prend toujours le pas. Il quitte tout ce qu'il a essayé de construire et repart sur des routes sans lumières à l'horizon. Pour recommencer cette même lutte encore et encore. Le film en plus je l'ai pris comme une sorte de conte, de rêve éveillé.

Et ouais perso non la romance je la vois super bien gérée, c'est crédible, vrai, y a pas de chichi, pas de cul-cul... C'est brut quoi. Un coup de foudre. Oui à dire comme ça ça fait con mais ça existe les coups de foudre dunandan Et plus qu'un coup de foudre, c'est une tentative d'extraction de sa nature intérieure.

Après quand tu dis qu'il y a trop de coïncidences comme le fait que Standard ("Ou est le menu deluxe ?" ) soit taulard... Mouais, j'ai vu pire comme coïncidence. Un film ça repose sur un minimum de bases qui servent l'histoire. Il aurait pu rencontrer une meuf célibataire et là ben bim grosse love story pendant 2h, t'aurais plus kiffé ?
Non franchement là pour le coup je vois pas le problème...

[Mark Chopper]

C'est la base de la dramaturgie : Roméo aime Juliette, Juliette aime Roméo... et si leurs parents étaient d'accord, la pièce de Shakespeare ne pourrait pas durer 5 actes.

Je n'aime pas Drive, mais je ne l'attaquerai pas là-dessus.

[Dunandan]

Je n'ai pas de problème avec la base de la dramaturgie, mais justement ça reste trop basique pour moi désolé . Le mélange polar-bluette ce n'est pas pour moi (sauf dans les films asiatiques ).

[Hannibal]

Sécurité rapprochée de Daniel Espinosa (2012)

Sécurité rapprochée (super traduction française au passage) est un film de plus qui traite de compots impliquant la CIA et d'autres organisations de par le monde. On s'attarde ici sur un agent débutant censé être le "gardien" d'une des planques de l'agence au Cap. Sa vie va passer d'ennuyeuse à mouvementée dès lors qu'on lui envoie un prisonnier à garder au chaud pour quelques heures. Le problème c'est que ledit malfrat est recherché par 800 000 espions mondiaux car il détient un microfilm impliquant du monde dans des affaires pourries.
Le reste du film ne sera alors qu'une immense course poursuite entre le jeune (Reynolds) et l'affreux (Washington en mode bad guy mais un peu gentil quand même).

Niveau action, le film est relativement pêchu avec de grosses séquences action comme l'attaque de la planque du Cap ou la grosse scène dans le ghetto. On se croirait dans Call of Duty, ça défouraille et ça flingue dans tous les sens. Le gros problème du film c'est que, dès qu'il passe en mode action, le réalisateur se sent obligé de filmer en style Parkinson et c'est insupportable pour deux raisons :
1 - on comprend rien, car on a du mal à voir qui tire sur qui et ce qui se passe
2 - ça file mal au crâne au bout de cinq minutes de ce régime ultra speed.

L'histoire ne brille pas par son originalité et donc on se replie tout naturellement sur ces séquences d'action. Alors ça reste quand même sympa par moment mais c'est sans surprise et très convenu : le traitre est grillé super vite si on réfléchit 2 secondes et la fin n'est vraiment pas une surprise.
Après j'ai trouvé Denzel assez bon, il pète des têtes et claque bien dans ses scènes : il a un rôle assez ambigu car il doit faire le méchant mais finalement il est pas si méchant que ça, dommage, on l'aurait bien vu un peu plus énervé par moment. Reynolds est moyen, j'ai pas accroché plus que ça, il est pas hyper charismatique mais je peux pas dire non plus qu'il est mauvais. Le petit truc en plus qui fait plaisir c'est de revoir Robert Patrick qui a pris un bon coup de vieux quand même (perso je l'avais pas revu depuis x-files donc ça date un peu) même si on le voit pas trop longtemps à l'écran.
Il reste également quelques facilités dans le scénario, j'ai toujours pas compris comment Reynolds arrivait à retrouver Denzel aussi vite dans le ghetto alors qu'il a juste tapé 2 trucs sur son ordi et quil part vraiment de rien...
Voilà donc un film assez moyen, avec quelques bonnes séquences mais pour ma part vite vu et vite oublié.

NOTE : 5,5/10

[Alegas]

Une critique est prévue pour le Leone ? (je demande pas pour Deliverance, j'imagine que tu l'as revu pour le challenge)

[Hannibal]

Deliverance pour dimanche (merci le challenge)
Et bien sur, je vais sortir quelque chose cette semaine pour le Leone ou en debut de semaine prochaine

[Hannibal]

Le récupérateur de cadavres de Robert Wise (1945)

Le récupérateur de cadavres (quel titre!), adapté de faits réels, est un film intéressant car il pose une question éthique à laquelle il est difficile de répondre de manière tranchée : est il condamnable d'enfreindre la loi si le but recherché est de faire avancer la médecine et donc de sauver des vies?
L'histoire raconte la vie en apparence rangée du Dr MacFarlane qui tient une école de médecine. Pour faire avancer la recherche et enseigner à ses étudiants, il commande à un homme peu recommandable (Boris Karloff) de lui fournir des cadavres par des voies détournées. Ce dernier va commencer par déterrer les corps du cimetière mais va assez vite se rabattre des assassinats pour continuer à alimenter son employeur.

Le film n'a ainsi aucun aspect fantastique comme on aurait pu le croire de prime abord et tout le propos repose sur cette confrontation entre MacFarlane et Gray (Karloff donc). Un passé obscur unit les deux hommes pour le meilleur et malheureusement surtout pour le pire.
L'affiche, alléchante réunit deux noms emblématiques des films Hammer à savoir Boris Karloff et Bela Lugosi. Ce dernier n'a en fait qu'un rôle mineur dans la scénario et même si il y a confrontation entre les deux légendes du cinéma fantastique, on reste un peu sur sa faim de ce côté là.

Le film est très court, à peine 1h15, mais il suffit à instaurer une ambiance assez inquiétante essentiellement portée par le personnage intrigant et presque effrayant de Gray qui n'a aucune morale et qui se joue du malheureux docteur.
C'est donc un film d'ambiance agréable qui je le répète n'a rien de fantastique (je parle du genre bien entendu) mais qui sous exploite le personnage de Lugosi au profit de celui de Karloff absoulment impérial.
A découvrir si vous aimez le genre.

NOTE : 6/10

[Moviewar]

Delivrance de John Boorman (1972)

Delivrance est un survival juste sympathique qui nous embarque avec quatre citadins en manque de sensations fortes pour descendre le cours d'une rivière paumée dans la pampa àbord de kayac.
La petite virée va commencer à se gater quand ils vont être malmenés par une bande de dégénérés qui vont vite devenir inquiétant voire effrayant.
La force du film c'est d'arriver à instaurer un climat de tension et ce dès le début avec la scène où les vacanciers arrivent dans le trou paumé. Ils ont alors à faire à des paysans déjà très inquiétants et qui ne causent pas des masses.

Une fois embarqués sur les kayaks, on ne sait jamais ce qu'il va arriver et de ce point de vue là, le film est surprenant. Après, c'est un pur film d'ambiance, car il y a beaucoup de scènes où il ne se passe pas grand chose et où Boorman fait monter la tension au maximum (l'attente de Voight sur la falaise). Hormis la scène d'intro, le viol, et la scène de Voight, le film est une loooongue promenade dans de jolies paysages entourant la rivière.

Les acteurs sont bons Burt Reynolds et Jon Voight en tête. Reynolds joue une sorte de tête brulée que rien n'effraie et qui est prêt à tout pour sortir de la monotonie de sa vie citadine. Ses compagnons le suivent car ils aiment ça aussi mais ils sont tiraillés car ils apprécient aussi leurs vies pépères à l'abri. En ce sens Voight représente le père de famille rangé qui aime s'encanailler de temps en temps dans ces virées sauvages.
Les "bad guys" ont de vraies tronches de dégénérés avec plein de dents en moins et le regard un peu vide : cela les rend d'autant plus inquiétants. Le film prend une tournure définitivement survival quand les vacanciers vont se faire traquer par ces bouseux alors qu'ils n'ont qu'un arc à flèches pour tout arme de défense. Un seul choix s'impose alors à eux : tuer ou être tués. Le problème c'est que le film est super avare en scènes digne de ce nom, et au final je le trouve un peu creux : quand il se passe quelque chose c'est intéressant mais j'ai passé aussi de plus longs moment à m'y ennuyer... dommage...

Pour conclure, je dirai que ce Délivrance est un petit survival tout juste correct mais pas la claque à laquelle je m'attendais, la faute au rythme un peu lent du film qui suit finalement la leeeeente descente du cours de la rivière.

NOTE : 5/10

[Scalp]

Ta note est bien généreuse par rapport à ce que tu en dis.

[Hannibal]

ouais c'est pas faux mais le début est vraiment sympa...
c'est moyen en fait... bon allez 5

[Scalp]

Bon maintenant on attend le 10 de Alegas pour rigoler un peu

[alinoe]

Même note 5/10 à Délivrance mais pas pour les mêmes raisons. Je suis d'accord avec le côté mollasson de ce survival, par contre je ne l'ai pas trouvé surprenant et encore moins inquiétant. Quant aux interprétations elles sont correctes sans plus.

[Hannibal]

Surprenant dans le sens oú ils sont completement seuls face à la nature environnante et que le danger peut venir de partout (les falaises au dessus, la foret sur les côtés et même la rivière...)
Après les acteurs m'ont pas dérangés surtout Reynolds et Voight mais bon c'est vrai que je m'y suis ennuyé...