[Hannibal] Mes Critiques en 2012

[Logan]

T'as oublié Carla Bruni stp, gage de QUA LI TAY

[Heatmann]

putain truc de ouf ouai j'avais pas fait gaffe , bruni elle a third billing quoi , en steelbook ca doit dechirer a coter de vicky barcelona machin

[Val]

Minuit à Paris est un très grand film. Fact.

[Scalp]

Tu devrais mettre ça en signature.

[Val]

Je préfère ma citation Lelouchienne des grands jours.

EDIT : Bon j'avoue, le "très" est exagéré.

[Jed Trigado]

Les mots "Woody Allen" et "grand film" sont incompatibles, encore plus s'ils sont dans la même phrase.

[Mark Chopper]

Je vous ai connu plus ouvert d'esprit, Mr Trigado !

Un seul titre : Whatever Works.

[Val]

Sérieusement, Minuit a Paris est vraiment bien, le scénario est très original. Je ne le pensais pas avant de le voir et j'ai été très agréablement surpris. Allen n'est pas mort, entre deux films pantouflards, il lui arrive d'avoir de très jolis sursauts.

[maltese]

+1, je l'ai vu hier, je n'accroche pas toujours beaucoup à Allen, ben là c'est je pense mon film préféré du réalisateur. On y retrouve beaucoup de son cinéma (pas toujours pour le meilleur d'ailleurs), mais il y a un ton plus "enchanteur", mélancolique. Vraiment des tribulations poétiques et comiques qui m'ont beaucoup plu. Et Wilson est vraiment bien, par contre je ne sais pas jusqu'à quel point c'est voulu, mais il joue vraiment à la Woody Allen, la façon de parler, certaines mimiques, ça donne un effet bizarre parfois.

[Mark Chopper]

C'était pareil avec Kenneth Branagh dans Celebrity qui singeait Allen, c'est agaçant... J'ignore si c'est un choix de l'acteur ou une directive de Allen.

[Jed Trigado]

Je vous ai connu plus ouvert d'esprit, Mr Trigado !

Un seul titre : Whatever Works.

Ouvert d'esprit ne veut pas dire tout aimer.

[Alegas]

Fast five de Justin Lin (2011)

Ce Fast five est mon baptême du feu de la série Fast and Furious et on peut dire que je ne suis pas du tout déçu. Annoncé par tout le monde comme un excellent actionner, je ne vais faire ici que confirmer ce que tout le monde en pense : à savoir énormément de bien.
Doté d'un casting alternant des gros bras (Diesel, The rock) et des charmantes damoiselles (Brewster, Pataky), le film est un croisement entre le film de course et le film de casse. Le tout est très bien emballé par Justin Li avec des scènes d'action diablement efficaces et qui livre la marchandise attendue : le casse du train, le gunfight dans le ghetto, le point d'orgue étant une scène absolument WTF de course poursuite en fourgon tracté par des voitures, visuellement très jouissive pour les amateurs du genre (dont je fais partie). On se retrouve donc face à un vrai bon blockbuster, sans prise de tête, comportant la dose nécessaire d'action et quelques figures fortes dont le nouvel arrivant The Rock qui est absoluement monstrueux dans tous les sens du terme. Je n'ai donc pas boudé mon plaisir et j'ai pris mon pied devant cet actionner décomplexé, du bon boulot!
Ce Fast five est donc une très très bonne surprise qui me donne bien envie de me pencher sur le reste de la saga même si j'ai bien compris qu'on tient là le meilleur morceau de la franchise.

NOTE : 8/10

[Hannibal]

Banco à Bangkok pour OSS117 de André Hunebelle (1964)

Amis du kitsch, vous aimez le kitsch, mangez en!! Et comment faire me direz vous, et bien matez ce bon vieil OSS117 le clône de James Bond mais en moins...euh en moins tout en fait. Pourtant ici il avait mis toutes les chances de son côté! Un budget plus que correct, un méchant inquiétant et fou à lier, un savant dément qui fait plein d'expériences bizarres, des décors exotiques en Thaïlande, des combats à mains nus plus vrai que nature (style de combat 60's garanti!) et des poulettes prêtes à tout (à savoir : emballer le héros ou le trahir). Rajoutez y un soupçon d'espion américain, un André Hunnebelle version Fantomas aux commandes et vous avez là un film d'action à la française, basé sur un scénario complètement délirant mais où tous les ingrédients du film d'espionnage sont réunis. On a même droit à la grande base du méchant comme dans les vieux James Bond planqué dans un temple thaïlandais.
Incarnant OSS117 pour la deuxième (et dernière fois), Kervin Mattews a la tête de l'emploi mais malheureusement il a également le charisme d'une huître, ce qui peut être embêtant pour quelqu'un qui est censé emballer toutes les filles qu'il rencontre. En alter ego/ nemesis, le grand Robert Hossein alors au top de sa forme puisqu'il cartonne dans Angélique à la même époque, campe ici un médecin complètement mégalo qui s'habille en dracula avec un turban sur la tête. Le quota femme fatale est assuré par Pier Angeli, la femme de James Dean qui se suicidera quelques années plus tard à 39 ans et Dominique Wilms qui porte une perruque pendant tout le film parce que le réal avait peur qu'on la confonde avec l'autre actrice du film...
Cet OSS est nettement plus réussi que le précédent, il fait d'ailleurs tout mieux que lui que ce soit en terme de scénario (bien délirant au passage), d'actions, et de dépaysement.
Amoureux des nanards d'antan et fan de kitsch super rétro, foncez, cet OSS fait des merveilles!

NOTE : 5,5/10

[Dunandan]

Ip Man 2 de Wilson Yip (2010)

Ip man, le maître de Bruce Lee is back. Dans ce nouveau volet, toujours autobiographique, on s'intéresse à son installation à Hong Kong où il va ouvrir l'école qui le rendra célèbre. Les débuts sont difficiles forcément mais il va rapidement se faire un nom en résistant aux méchants anglais qui oppriment les locaux.
J'avais bien aimé le premier mais je crois que j'adore autant celui ci que l'on m'avait pourtant vendu comme moins bon. Je trouve qu'au niveau combat il tient toutes ses promesses avec un énorme combat de malade mental magnifiquement chorégraphié en milieu de métrage : les duels entre Ip man et les maîtres locaux sur une table en équilibre! J'ai pris un pied énorme sur toute cette partie du film : du grand art avec un Sammo Hung déchaîné!
Une autre scène bien marquante est le combat dans la poissonnerie avec la palette en bois : un vrai régal pour les yeux : tout est toujours très lisible, puissant, rapide et nerveux!
Donnie a toujours autant la classe et il est bien mis en valeur par la réalisation. Face à lui le bad guy de service est un boxeur anglais à la trogne peu sympathique qui s'avère un bon adversaire dans un duel final au sommet et à rebondissement (lorsque Donnie ne peut plus se servir de ses pieds).
En conclusion, Ip man 2 est pour moi à la hauteur du précédent avec des très beaux combats, et un épilogue savoureux qui annonce forcément une suite à venir.

NOTE : 8/10

[Mark Chopper]

"Donnie Yen Biatche Team" Approved