[alinoé] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 27 Aoû 2012, 21:26

La vérité sur ce film éclate, peu à peu 8)
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 27 Aoû 2012, 21:27

ah bah alinoe elle est pas du genre a s'extasier sur des regards de legumes echanger pendant d'interminable minute dans un ascenceur :super:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar alinoe » Lun 27 Aoû 2012, 21:30

Tu résumes parfaitement ce que j'ai pensé de cette scène :lol: :lol:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Lun 27 Aoû 2012, 21:48

:cry: Tain y a que moi qui l'aime cette séquence de l'ascenseur bordel?
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar osorojo » Lun 27 Aoû 2012, 21:53

Beuh non, mate les critiques, on est plein à l'aimer cette séquence ! :mrgreen:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Lun 27 Aoû 2012, 22:09

Pathfinder a écrit::cry: Tain y a que moi qui l'aime cette séquence de l'ascenseur bordel?


Hey ho :wink:

elpingos a écrit:... et si le héros abandonne la conduite un peu trop vite à mon goût (...), c'est pour mieux perdre son calme stoïque et laisser apparaître son humanité et ses paradoxes, comme dans cette scène grandiose de l’ascenseur où Refn filme tout en lumières et perspective un trio de silence, de sensualité touchante et de violence meurtrière.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Lun 27 Aoû 2012, 22:10

:soleil:
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Sept hommes à abattre - 8/10

Messagepar alinoe » Jeu 06 Sep 2012, 20:29

7 hommes à abattre

    Réalisé par Budd Boetticher

    Avec Randolph Scott, Gail Russell, Lee Marvin, Walter Reed, Stuart Whitman

    Western, USA, 1h18- 1956

    8/10


    Résumé : Ben Stride, un ancien shérif, poursuit 7 bandits qui ont dévalisé une banque et sont responsables de la mort d’une employée…

    7 hommes à abattre est un western de série B devenu un incontournable du genre, grâce à un scénario efficace, sans fioritures inutiles et grâce à une mise en scène d’une grande sobriété agrémentée de superbes cadrages et de longs travellings latéraux qui subliment et tirent le meilleur parti des décors rocheux et des paysages désolés et désertiques de la Vallée d’Owens, de Lone Pine et d’Alabama Hills.


    Chaque plan sert la narration, chaque décor s’intègre parfaitement dans l’intrigue. Ainsi, les escarpements tortueux des Alabama Hills ne sont pas uniquement de magnifiques paysages servant d’arrière-plan aux duels. Chaque fissure, chaque formation rocheuse sont autant de caches et de pièges mortels astucieusement exploités par le réalisateur. Dans chaque scène, Boetticher montre sa profonde maîtrise de l’art du cadrage réussissant à retranscrire les émotions et le tempérament de chacun rien que par le positionnement des personnages dans le cadre. Les longs travellings latéraux n’ont pas qu’une simple vocation esthétique, ils confèrent une temporalité au voyage de ce groupe disparate où se côtoient le courage, la détermination, la virilité et la lâcheté.


    Budd Boetticher possède l’art de faire des westerns efficaces avec des « petits riens », un petit groupe de personnages, un souffle de mélancolie, un décor aride, une mise en scène épurée et d’une grande précision, peu de dialogues mais chaque réplique à son importance, car ce sont les actes et non les paroles qui définissent les hommes de l’Ouest. Avec 7 hommes à abattre, sur le thème ultra classique du héros solitaire en quête de vengeance, il nous propose une mini « odyssée » de l’Ouest avec des pionniers, des bandits, un ex-shérif, des indiens, la cavalerie, un poste avancé, un magot et des duels. Un petit mot sur les duels particulièrement rapides et tendus, placés sous le signe de la suggestion, puisque les personnages dégainent hors champs. Un choix de mise en scène remarquablement efficient lors de la scène d’introduction dans la caverne, dont l’intensité et la brutalité plonge immédiatement le spectateur au cœur de l’action et de l’aventure. Bien plus souvent, jeux d’embuscades, de sournoiseries, de coups dans le dos et de ruses que duels frontaux dans le plus pur style du genre. Dans ce jeu de poker où sifflent les balles, chacun prend la main et bluffe à tour de rôle.


    La réussite du film repose aussi sur la qualité des interprétations. En premier lieu, Randolph Scott impeccable dans le rôle de l’ex-shérif (Ben Stride) monolithique, taciturne, austère et pragmatique. Dans un monde où les actions déterminent les hommes, il est la représentation de la vengeance implacable, de l’homme déterminé que rien n’arrêtera. A ses côtés Gail Russell qui apporte une sensibilité, une intensité et une vraie force de caractère au personnage d’Annie Greer qui provoque l’admiration et le respect de ses compagnons de route. Walter Reed est également parfait dans le rôle de John Greer, l’homme sans caractère, toujours en retrait et effacé. Dans un monde où sont valorisées, la force, la virilité et la dextérité, il symbolise la faiblesse et à tord la lâcheté. Celui qui vole la vedette à Randolph Scott, dès qu’il apparaît à l’écran, c’est Lee Marvin dans le rôle de Bill Masters, un bandit charismatique, décontracté, cynique et ambigu. Personnage particulièrement flamboyant, fauteur de trouble qui sème la discorde et le doute, il capte l’écran et l’attention du spectateur dans chacune de ses scènes. Un personnage bien plus attachant que le héros qui préfigure par certains aspects, la fascination exercée, par les chasseurs de primes de Sergio Leone.


    Un très grand western de la série B, dans le sens strict du terme (production à petit budget proposée en double programme) et non pas dans le sens péjoratif du terme, tant la qualité de la réalisation, des interprétations et la solidité du scénario de Burt Kennedy le classe définitivement parmi les meilleurs films sur le Far West.
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar Heatmann » Jeu 06 Sep 2012, 22:11

    aaah ca se fait un peut plus rare ces derniers temps les belle critique d'alinoe avec ces screens qui tuent :super: :love:

    pis en plus ce boetticher la , tu fait plaisir
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar Dunandan » Jeu 06 Sep 2012, 22:12

    Après toutes ces critiques positives sur ce film, ça me donne envie :super: (l'un des seuls Boetticher disponible dans ma médiathèque d'ailleurs, malheureusement pauvre en westerns :( ).
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar Scalp » Ven 07 Sep 2012, 10:11

    Très bonne critique pour un très bon film.
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar jean-michel » Dim 09 Sep 2012, 09:19

    7 hommes à abattre

    Un film découvert part un forum classic sur le ciné!! un achat que j'ai pas regretté et qui ma fait découvrir le réalisateur!! :super: critique superbe.
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    Two O' Clock Courage - 7,5/10

    Messagepar alinoe » Mar 18 Sep 2012, 21:36

    Two O' Clock Courage

      Réalisé par Anthony Mann

      Avec Tom Conway, Ann Rutherford, Jane Greer, Richard Lane, Lester Matthews, Emory Parnell

      Comédie & polar, USA, 1h06- 1945

      7,5/10

      Résumé : Patty Mitchell manque de renverser un inconnu qui souffre d’amnésie avec son taxi. Intriguée et charmée par cet homme désorienté, elle décide de l’aider dans sa quête d’identité. Plus les pièces du puzzle s’assemblent et plus cet inconnu semble être le principal suspect dans une affaire de meurtre…


      Plutôt surprenante et délicieusement rafraîchissante, dans l’oeuvre d’Anthony Mann, cette comédie policière légère sur le thème de l’amnésie ( prétexte idéal à un jeu de faux-semblant dans le monde du théâtre et du spectacle) qui allie le « whodunit », le rythme enjoué, la romance et la sophistication du genre « screwball comedy », au comique de situation du genre « slapstick », le tout porté par un scénario alambiqué et une mise en scène empruntés au film noir, dont on retiendra notamment les belles ambiances nocturnes (ombres mystérieuses, homme désorienté qui surgit du brouillard, cadrages précis et sobres…).

      J’ai donc été conquise par ce film de série B de la RKO, très proche, par certains aspects de la saga The Thin Man (couple d’enquêteurs, romance et dialogues caustiques) et par d’autres aspects des films de la saga The Falcon (mystères, jeux de dupes et meurtres dans la haute société, twists improbables, faux coupables et surtout la tonalité presque burlesque avec des journalistes et des policiers qui servent essentiellement de sidekick comiques). On retiendra les deux duos comiques Policier/Journaliste (Emory Parnell/Richard Lane), puis Rédacteur en chef/Journaliste (Charles C. Wilson/Richard Lane) qui apportent beaucoup de piquant et de dynamique au film et concourent assurément à sa réussite, tout autant que l’enthousiasme, la fougue et la gouaille d’Ann Rutherford dans le rôle d’une conductrice de taxi. L’alchimie entre Ann Rutherford, absolument pétillante et Tom Conway, à la fois touchant et quelque peu inquiétant, fonctionne très bien et permet à ce remake de Two in the Dark (1936) de surclasser sur tous les plans (rythme de l’intrigue, interprétation, mise en scène et humour), l’œuvre originale.


      Une comédie policière saupoudrée de romance et de mystère, avec un zest d'ambiance polar, au charme indéniable.
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      Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

      Messagepar Logan » Mar 18 Sep 2012, 21:44

      Je l'ai vu aussi et j'ai pas trop aimé, dans le genre je prefére le Mankiewicz qui pars du même postulat.
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      Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

      Messagepar alinoe » Mar 18 Sep 2012, 21:56

      Pour le Mankiewicz, je suppose que tu penses à Quelque part dans la nuit. Je ne l'ai pas vu, donc je ne saurais comparer.
      Two O'Clock Courage, c'est le genre de film totalement calibré pour moi. Dès qu'il y a un côté Murder Mystery et Whodunit à la Ellery Queen ou Agatha Christie associé au genre comédie sophistiquée, il y a très peu de chance que je n'apprécie pas le film.
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