[Caducia] Mes critiques en 2012

[Dunandan]

Tiens, l'un des seuls Stone que j'ai pas vus, je l'inscris sur ma liste On dirait un film très personnel d'après le sujet évoqué ...

[Pathfinder]

L'un de mes Stone fétiches!

[Alegas]

Lovely Bones

Réalisé par Peter Jackson Avec Saoirse Ronan, Mark Wahlberg, Stanley Tucci plus Drame - Américain, britannique, néo-zélandais - 2h08 2010

7/10

Synopsis

L'histoire d'une jeune fille assassinée qui, depuis l'au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition et surveille son meurtrier, ainsi que la progression de l'enquête...

Critique

Un avis plutôt mitigé sur ce film qui dans un premier temps arrive à nous subjuguer avec cet émouvant assassinat de la jeune fille incarnée par Saoirse Ronan relatée de façon plutôt classique mais Jackson souhaite apporter une autre dimension à ce simple fait divers par une touche fantastique qui va venir hanter le monde des vivants jusqu'à la fin du film, jusqu'à la libération de l’âme de Susie.

La partie réelle et dramatique du métrage est une pure réussite ménageant le suspense, le doute avec une épée de Damoclès sur le coupable dont on connait peu la psychologie qui nous sera révélée qu'en toute fin.
Même si la famille de Susie est un peu cliché et idéalisée, une empathie instantanée se réalise grâce au très bon casting et leur histoire hors du commun.

En revanche, Jackson tente un pari risqué en offrant au spectateur des images d'un lieu non déterminé qui ressemble au paradis qui regroupe les morts dont le tueur n'a pas encore été puni. Hélas, ce monde est un immense fourre-tout incohérent en perpétuel mouvement qui peut ressembler aux films "Au-delà de nos rêves" ou "L'Imaginarium du Docteur Parnassus", "The fountain" avec un univers aux couleurs très laides bien trop colorées digne d'un mauvaise pub pour parfum où tout est "beau", avec des paysages naturels clichés kitch. Cet univers parallèle est donc l'élément perturbateur du film qui dénote clairement du reste du film qui avait pourtant un esthétisme intéressant.
La jeune Susie est donc dans une sorte du purgatoire impuissante et qui attend le jugement de son bourreau.

Le film est assez long, et le rythme plutôt inégal avec une grande baisse d’intérêt lors de la découverte de ce monde fantasmagorique, où on ressent des moments de flottements de la narration mais le film ressuscite l'attention du spectateur dans son dernier tiers.
Le cinéaste joue les équilibristes avec des allers et retours entre un monde bisounours et la dure réalité, mais le pari est plutôt réussi avec un deuil familial poignant mais l'imagerie de Jackson écrase le coté dramatique.

Casting plutôt réussi, avec la jeune Saoirse Ronan déjà très à l'aise en rôle principal aux allures angéliques.
On notera le parallèle intéressant entre le père de Susie (Mark Wahlberg) et le tueur (Stanley Tucci ) tous deux passionnés de maquettes et travaux manuels, ce qui montre qu'avec les mêmes affinités et un mode de vie similaire leurs destins seront pourtant très différents. Dommage que Wahlberg et Rachel Weisz soient un peu sous exploités, en revanche Stanley Tucci est excellent en tueur pédophile ambigu.

Dommage que le film manque de finesse, et que Jackson ait sorti ses gros sabots surtout avec les arabesques cotonneuses larmoyantes dégoulinantes qui sont beaucoup trop présentes même si elles constituent l’originalité du film.
Film plutôt bancal qui manque de subtilité mais qui reste tout de même touchant pour la performance de Saoirse et Stanley Tucci.

[Alegas]

Argo

Réalisé par Ben Affleck Avec Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman Thriller, Drame - USA -2h00 2012

8.5/10

Synopsis

Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.

Critique

Une belle réussite que ce long métrage d'une rare maîtrise et qui ne surfe pas avec les blockbusters actuels, arrivant à nous captiver jusque dans ses dernières secondes par une grande justesse de ton, un scénario tiré d'un fait historique incroyable. Affleck réalise un petit bijou cinématographique ambiance 70's très présente visuellement surtout avec des protagonistes très marqués par les coiffures et accessoires (qui ne les mettent pas du tout en valeur), le cinéaste ne nous vend pas du rêve mais un suspense rarement atteint sur fond de conflit au Moyen Orient façon "Munich".

Mais Argo a un aspect historique qui offre des enjeux internationaux avec les vies des otages en danger qu'il faut exfiltrer sans que le reste des prisonniers ne soient menacés à leur tour, une exfiltration qui doit se faire de la façon la plus habile possible, et on peut dire que le moyen trouvé par la CIA est très déconcertant, mais apporte un petite touche humoristique au film non négligeable et qui fait toute son intelligence et un fait historique monumental.
Le long métrage surfe donc en permanence entre la tension de la situation anti-occidentale avec de nombreux plans de reconstitutions historiques de manifestations en Iran, de tortures et assassinats mais le film possède tout de même de répliques avec un humour en fort contraste avec la situation mais qui sont d'une réelle efficacité.
Hommage aux agents secrets qui travaillent dans l'ombre et aussi un hommage élégant au cinéma de science fiction et à l'industrie hollywoodienne. Il démontre que plus le mensonge est gros et mieux ça passe.
Affleck offre une histoire forte en émotions où tout se joue sur un fil, sur un regard, un coup de téléphone, un tampon de douane, une photo...un script béton qui est plutôt bavard mais des dialogues plutôt efficaces qui servent l'histoire sans encombrer de futilités. Le cinaste ne choisit pas le coté spectaculaire des effets spéciaux ni les grosses scènes d'action (on pourra juste compter la séquence avec le décollage de l'avion très tendue) mais il repose son film sur une reconstitution minutieuse du contexte de l'époque avec un grain à la pellicule, assez peu de couleurs fluos on reste dans des teintes grisâtres ou marronnasses mettant son talent au service de l'histoire.

Belles prestations de la part des acteurs qui sont grimés pour coller complètement aux personnages de l'époque et même si ce sont des têtes connues, ils restent méconnaissables ce qui est un point positif car on ne peut pas se projeter une image d'eux et ça les rend plutôt imprévisibles dans leurs personnalités.
Affleck sait également se mettre en valeur avec le rôle principal avec ce personnage qui est la clé de l'histoire mais il le fait de façon non prétentieuse. Les vieux briscards d'hollywood (John Goodman , Alan Arkin) apportent très clairement le coté humour et dédramatisent le film avec une grande classe et une grande décontraction. Goodman reprenant un rôle un peu similaire à celui de " Panic sur Florida Beach"
Kyle Chandler , Bryan Cranston sont les agents de la CIA ont aussi des rôles solides remarquables.

Un film brillant en hommage aux thrillers façon 70's mais qui garde un fort coté comique par son coté agents californiens de l'ombre avec un humour incisif sans céder à la tentation du spectaculaire mais préférant une minutie de reconstitution. C'est aussi un joli pied de nez aux extrémistes de la part des USA.

[caducia]

Au-delà de l'illusion

Réalisé par Gillian Armstrong Avec Catherine Zeta-Jones, Guy Pearce, Timothy Spall Drame - Australien - 1h37 2009

5/10

Synopsis

1926. Harry Houdini est le plus grand prestidigitateur au monde, attirant un public intrigué par ses tours de magie. Mais l'homme derrière la légende est une âme torturée d'avoir raté les derniers mots de sa mère mourante. Il est prêt à offrir une récompense de 10 000 $ à quiconque pourra le mettre en contact avec l'esprit de sa mère. Quand une mystérieuse femme, Mary McGarvie, prétend avoir ce pouvoir, le scepticisme d'Houdini est troublé. Plus il passe du temps avec Mary, plus il est attiré par elle. Houdini ne se doute alors pas qu'il se trouve au coeur du tour de magie le plus dangereux de sa carrière...

Critique

Film assez fade et plutôt décevant malgré un casting prestigieux. On nous vend du rêve avec le personnage de Houdini mais hélas c'est une grande catastrophe, les tours proposés par le plus grand magicien sont pitoyables et ne valent pas le détour malgré une prestation sympathique de Guy Pearce, mais il est affublé d'une coiffure caniche peu saillante.

Le long métrage ayant pour thématique la magie tourne plutôt à un film à l'eau de rose et une romance entre le magicien et la voyante (Catherine Zeta-Jones) et en plus cette romance n'est pas crédible et nous endort plus qu'elle ne nous captive sans ménager aucun suspense et sans enjeux.
Film très approximatif de seconde zone, un script bancal, une ambiance générale peu captivante, un sacré gâchis qui n'utilise même pas le coté magique pour nous enchanter.
Un film qui nous laisse de marbre malgré l'implication de ses comédiens.

[Dunandan]

Milennium Actress

Réalisé par Satoshi Kon Avec Fumiko Orikasa, Shôji Miyoko, Mami Koyama Animation, Comédie dramatique - Nord-Coréen - 1h27 2006

6/10

Synopsis

Le réalisateur de documentaires Genya Tachibana interview la vieille actrice Chiyoko Fujiwara. Ensemble, tous deux se plongent dans le passé de la comédienne.

Critique

Pas trop fan de manga en général, celui-ci ne pas tellement happée ni par son style pictural ni par l'histoire.
Ce manga explore le passé d'une star de cinéma à travers les ages (une trentaine d'années) sous prétexte d'une reportage documentaire retraçant sa carrière celle-ci se remémore les moments forts de sa vie avec une clé comme fil conducteur qui symbolise une rencontre avec un mystérieux inconnu qui sera son 1er amour.

Les souvenirs étant relatés par l'actrice désormais âgée, c'est à travers une mémoire un peu déformée, altérée et surtout à travers son imaginaire et ses fantasmes qui nous plonge dans une succession de séquences aux univers variés avec une confusion des sens et des sentiments et le spectateur a du mal à discerner la réalité du rêve.
Ce voyage à travers le temps permet d'explorer des décors variés avec des films historiques (guerre, romance, propagnade), films romantiques, de science fiction, de monstres. Tout celà peut paraître perturbant car on passe d'un univers à l'autre sans crier gare dans un tourbillon visuel.
L'actrice raconte, et les 2 reporters écoutent mais se retrouvent aussi spectateurs ou acteurs de ces souvenirs pouvant interagir avec eux. L'un des reporters étant un fan de l'actrice, et on peut même dire qu'il est amoureux de celle-ci et qu'il a toujours suivi sa carrière dans l'ombre comme un ange gardien, sans que celle-ci ne soit captée par lui.
La vie de cette actrice est une recherche perpétuelle de ce 1er amour, et de garder cette précieuse clé la perdre pour la retrouver...une fuite à travers les époques sans relâche. Cette vie permet d'explorer des univers plutôt riches avec de nombreuses références cinématographiques, mais aussi des rencontres avec des acteurs, des esprits...et on se rend compte que l'actrice est dans un éternel recommencement et même si les cadres changent, les faits restent les mêmes...une histoire sans fin.
On ressent beaucoup de nostalgie à travers ce récit qui mélange traditions japonaises et modernité passant d'une estampe à un décollage spatial sous formes de vignettes successives.

Le cinéaste évoque une histoire d'amour impossible et fantasmée, avec beaucoup de romantisme, je trouve ça plutôt cul-cul, et malgré une atmosphère vaporeuse générale, il insère son couple de reporters qui donnent des touches humoristiques qui cassent l'ambiance et le rythme. On note un grand contraste entre la richesse des univers et le vide sentimental de l’héroïne qui n'aura jamais vraiment aimé mais aura toujours couru après.
La star icone du cinéma japonais n'est pas d'une beauté subjuguante, plutôt banale, ne fait pas trop rêver, assez pénible dans ses gémissements inutiles pour moi la magie esthétique ne prend pas.
Une histoire d'amour symbolique avec une femme qui est restée dans sa tête une femme enfant qui n'aura au final jamais connu le bonheur malgré le succès.

Un manga qui multiplie les ambiances et symboles mais qui esthétiquement ne me parle pas vraiment, couleurs plutôt grisâtres, pas tellement de jeux de lumière et de transparence. Et une fin décevant qui enfonce le clou.
Je pense qu'il faut être touché par l’héroïne pour apprécier le film, ce qui n'est pas mon cas.

[Heatmann]

Argo

Réalisé par Ben Affleck Avec Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman Thriller, Drame - USA -2h00 2012

8.5/10

long métrage d'une rare maîtrise , arrivant à nous captiver jusque dans ses dernières secondes par une grande justesse de ton, un scénario tiré d'un fait historique incroyable. Affleck réalise un petit bijou cinématographique ambiance 70's très présente visuellement.

conflit au Moyen Orient façon "Munich".

Mais Argo a un aspect historique qui offre des enjeux internationaux avec les vies des otages en danger

Le long métrage surfe donc en permanence entre la tension de la situation anti-occidentale avec de nombreux plans de reconstitutions historiques de manifestations en Iran, de tortures et assassinats

Affleck offre une histoire forte en émotions où tout se joue sur un fil, sur un regard, un coup de téléphone, un tampon de douane, une photo...un script béton

séquence avec le décollage de l'avion très tendue . reconstitution minutieuse du contexte de l'époque avec un grain à la pellicule, Un film brillant en hommage aux thrillers façon 70's .

tout est la ou presque

[caducia]

j'ai pas voulu spoiler mais si on commence à donner le moyen d'exfiltration il y a tellement d'autres arguments à donner pour ce putain de film.

[alinoe]

J'ai vu Millennium Actress, il y a quelques années et comme toi je n'ai franchement pas été enthousiasmée par ce film dont je n'apprécie guère le graphisme. Le personnage de Chiyoko ne m'a pas du tout touché, je me suis donc rapidement ennuyée et j'ai surtout frôlé l'overdose mélodramatique (bien que ce soit plus supportable que dans Tokyo Godfathers).

[caducia]

Novocaine

Réalisé par David Atkins Avec Steve Martin, Helena Bonham Carter, Laura Dern Thriller, Comédie - USA - 1h35 2001

6/10

Synopsis

Frank Sangster, dentiste de profession, mène une existence paisible aux côtés d'une hygiéniste dentaire. Mais un jour, sa vie bascule lorsqu'une troublante jeune femme se nommant Susan Ivy débarque dans son cabinet. Il tombe aussitôt sous son charme mais se retrouve suspecté de meurtre après avoir maladroitement prescrit des médicaments.

Critique

Petit film assez plaisant à regarder avec un scénario plutôt intelligent permettant de balader le spectateur sans se douter de l'identité du coupable. Joli casting avec le duo Steve Martin, Helena Bonham Carter plutôt mal assorti et quelques cameos (Kevin Bacon par exemple). Steve Martin est le héros qui cumule les malchances, assez amusant à voir car il garde quand même son sérieux du début à la fin.
Le film ne compte pas de temps morts et est assez riche en rebondissements et personnages atypiques.
Il offre quelques petites scènes sanglantes qui pourront rappeler "le dentiste" en un peu plus soft.
Dommage que le film défile de façon assez linéaire sans scène vraiment forte et donc il reste un film qu'on oublie assez vite mais qui distrait sur le moment.

[caducia]

Extract

Réalisé par Mike Judge Avec Jason Bateman, Ben Affleck, Clifton Collins Jr. Comédie - USA - 2009

4.5/10

Synopsis

Le patron d’une société de boisson à base de plantes doit gérer menace de grève du personnel et crise conjugale quand sa femme ne veut plus coucher avec lui. Jusqu’à ce qu’une bombe de stagiaire débarque dans sa vie et son usine, tandis que son meilleur pote essaie de le décoincer un peu.

Critique

Comédie en demi-teinte qui semble assez plaisante au début avec le voisin hyper relou et la jolie Mila Kunis attisent notre curiosité, on se dit que ça risque de déménager dans la vie pépère de Joel (Jason Bateman).
Hélas, l'ensemble est assez peu enthousiasmant et est plutôt répétitif, aucun dialogue percutant, un humour difficile à situer, on va dire que c'est plus un comique de situations mais celles-ci ne sont pas très cocasses.
Seules les scènes avec Ben Affleck en barman hirsute sont un peu plus fun et se démarquent du reste du métrage avec son rôle à contre emploi. Mila Kunis est peu présente et son rôle ne sert pas à grand chose.
Un bilan peu audacieux , des acteurs sous exploités, et un film qui ne décollera jamais qui sera aussi chiant que le métro boulot dodo de son héros. Cruel manque d'imagination, script pas intéressant et non crédible.

[Eikichi Onizuka]

Casino Royale

Réalisé par Martin Campbell Avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen espionnage - USA - 2h18 2006

7.5/10

Synopsis

Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s'efforcent d'échapper aux tentatives d'assassinat du Chiffre et de ses hommes, d'autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables...

Critique

Le film qui marque un renouveau dans la saga 007, qui s'épure un peu des éléments qui ont marqué la saga, ainsi moins de gadgets et de filles sexy, plus de luxe, plus d'action spectaculaire. Un bond beaucoup plus bling bling malheureusement un film qui met en avant pas mal de marques de façon assez peu discrète.
Le coté exotique de la saga est préservée permettant un changement d'ambiances et un dépaysement plaisant avec quelques clin d’oeil à de célèbres scènes des opus précédents.

Le film démarre assez fort avec une action qui démarre assez rapidement en pré-générique et ensuite avec des cascades façon Yamakasi dans les grues des plus spectaculaires. Un début plutôt prometteur mais qui n'est pas le reflet général du film qui retombe comme un soufflet avec la partie de poker bien plombante et la romance avec Eva Green.
Le coté sexy du film est beaucoup moins marqué avec deux James Bond Girl qui restent assez en retrait et n'ont pas un grand intérêt dans l'histoire. Caterina Murino est plutôt caliente mais son perso est rapidement expédié et Eva Green est plutôt fade comparée à ce qu'elle peut faire habituellement.
Daniel Craig réendosse le smoking, pour un acteur qui fonctionne plus dans les scènes d'action que de comédie pour un Bond plus brut et moins charmeur plus froid que jamais. Les scénaristes ont tenté de garder quelques touches d'humour mais ça reste très discret ou carrément ridicule (par exemple la scène de torture sur la chaise).

Une mise en scène efficace et élégante qui donne une bonne lisibilité des séquences d'action, et une belle photographie générale. Par contre, les fringues de Bond ne sont pas très ajustées à certains moments, ça ne fait pas trop rêver.

Un épisode qui permet quand même de relancer la franchise, mais qui manque de rythme par moments pour un résultat tout à fait inégal avec quelques maladresses qui ressemble plus à un gros bras ricain qu'à un british.

[Alegas]

Bah merde, si pour toi la scène de torture est censée être un moment d'humour t'as juste rien compris.

[caducia]

je ne me souvenais plus des dialogues mais c'est juste pittoyable, je me demande comment ils ont pu laisser passer ça.

[Alegas]

Bah nan y'a rien de spécial avec les dialogues. C'est juste James Bond qui se fait humilier, c'est tout, et c'est totalement en accord avec le reste du film.