[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[angel.heart]

Tout pareil pour ce qui est du pour et du contre.

Par-contre, t'aimes bien les affiches moches toi. ( ah merde, c'est toi qui les fait peut-être... Désolé. )

[Pathfinder]

bah j'essaie de trouver des covers que l'on ne voit pas forcément partout. Alors parfois je suis bon et d'autre...
Ici je reconnais que c'est pas ma meilleure trouvaille!

[Dunandan]

Matrix Revolutions 6/10

Pas aussi flamboyante que prévue, cette conclusion reste globalement acceptable. La guerre contre les machines aura bien lieu et ce « Révolutions » tient justement la route grâce à une vingtaine de minutes guerrière aussi dantesque que frustrante. L’attaque des machines restera longtemps gravée tant la maitrise des sfx, décriée sur l’opus 2, force le respect. Il faut quand même le voir pour le croire ! Les poils s’hérissent à la vue de ces millions de méduses motorisées s’abattant impitoyablement sur des méchas prêt à en découdre (tain la mort de Mifune !). La gifle avait été colossale au cinéma, elle reste toujours aussi vivace. L’immersion est totale et c’est à un vrai film de guerre que nous assistons. On s’attache aux personnages. La tension est palpable et surtout la fureur des images fait mouche. Malheureusement, il ne s’agit que d’une séquence majeure du film. La frustration est d’autant plus énorme que ce morceau de bravoure n’arrive qu’au terme d’une heure ou il ne se passe pas grand-chose si ce n’est la transformation maladroite d’un Néo en Christ digital. Morpheus perd en charisme, M. Smith est oublié et l’action disparait de façon spectaculaire. Matrix perd donc ce qui avait fait sa force à savoir une alchimie parfaite entre action et « histoire pas trop con ». Ici, les réalisateurs s’accrochent à leurs sempiternels tunnels de parlotte par les allier à des réunions de stratégie guerrière. La mayonnaise ne prend pas et pire encore l’histoire se désintéresse de tout ceux qui ont fait le succès des deux précédents épisodes au profit d’un Néo christique un poil transparent. Pour la première fois, l’univers des Wachos se subit et il faudra attendre le dernier acte WTF pour reprendre du poil de la bête. Mais encore une fois, le ton n’y est plus. Bien qu’ultra chiadé, ce mano à mano final perd de son sérieux au profit d’une approche rappelant furieusement Akira, Saint Seiya et même Dragon ball Z.

Paradoxalement, Matrix Révolutions est à la fois l’épisode le plus arrogant et celui qui se livre le moins. Car au-delà de l’invasion terrifiante des machines, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et même le fameux combat final qui avait absorbé une belle partie du budget perd de son intérêt à mesure qu’on le compare à nos chers mangas d’antan. Je reste donc vachement sur la réserve et ma note va surtout justifier le boulot artistique colossal de la seconde partie.

[Dunandan]

Pour la première fois, l’univers des Wachos se subit

Je suis méchant, mais je dirais pour "la seconde fois"

Mais sinon je suis globalement d'accord avec toi sur les points soulevés dans ces deux derniers films, même si ma note du second sera bien plus basse que la tienne (autour de 7/10).

[zack_]

Je suis globalement d'accord avec la totalité de tes critiques de la trilogie (même le 2!)... ca fait déjà longtemps que je dois me les refaire bien que j'ai déjà vu 2x la trilogie. Mon souci est de passer au bluray en sachant que j'ai l'édition de la mort qui tue 10 DVD avec statuette que je garderai quoi qu'il en soit.

[Alegas]

Par contre Path', tu oublies le passage du gunfight inversé. Alors ouais, c'est court et ça fait un peu remake du hall de Matrix premier du nom, mais c'est une putain de scène en terme de réalisation pure.

[Pathfinder]

Au tout début avec Séraphin?

[Alegas]

Yep.

[Pathfinder]

C'est vraiment trop court pour marquer les esprits mais elle claque bien en effet.

[Dunandan]

Les indestructibles 9/10

Avec les indestructibles, Pixar livre de très loin son produit le plus mature et le plus jouissif. Les thématiques sont bien plus complexes qu’il n’y parait rappelant des univers très éloignés du monde de Disney (Alan Moore et ses Watchmen ou encore Civil War). La première partie est un petit bijou suivant la famille de super héros dans le quotidien de monsieur tout le monde. C’est finement écrit mettant en avant de nombreux personnages attachants. Cette longue mise en route n’est jamais pénible se permettant même de faire apparaitre son bad guy qu’à la moitié de l’histoire. Passé cette première heure, la réalisation s’emballe et livre d’authentiques morceaux de bravoure n’ayant rien à envier à des productions Marvel live. On ne s’ennuie jamais et la virtuosité de certaines séquences file littéralement le tournis (toute la partie dans la jungle avec les 2 petits). Cerise sur le gâteau, Brad Bird se fait plaisir sur la fin en balançant 20 minutes non stop d’action avec en point d’orgue un combat démentiel entre la famille indestructibles et un immense robot bien décidé à détruire la ville façon Michal Bay.

Ebouriffant et finement raconté, Les indestructibles restera pour un bon moment, je pense, la perle de Pixar.

[Pathfinder]

Zombieland 7/10

Sans atteindre la virtuosité d’un Shaun, Zombieland reste une bonne petite péloche droite dans ses bottes poursuivant un seul et unique but, divertir sans trop se prendre la tête.

De ce point de vu là, le pari est relevé. 1h20 au compteur, pas le temps de s’ennuyer ! Et pourtant, l’introduction prend son temps avec le personnage de Jesse Eisenberg. Le coup des règles à suivre est une vraie bonne idée s’inscrivant très bien dans le film de zombie. Le cardio, les chiottes et surtout la ceinture m’ont vraiment fait marrer. Puis, tout s’enchaine très vite dans ce road movie zombiesque. La rencontre avec un Woody Harrelson iconique à mort sera jubilatoire (Ennio Morricone !). L’arrivée des deux petites nanas se fait sans trop de casse avec deux personnages également sympathiques. Le but du film n’est guère défini et emmène tout ce petit monde sur des routes désertiques à la recherche d’un parc d’attraction. La production design est plutôt agréable. Pour le reste, le quota de zombis est assez chiche et on sent un réalisateur plus en phase avec le cheminement de ses personnages que de la vie des walkers. Mais il arrive à combler notre frustration avec de vrais bons moments de grosse marrade. Je pense surtout à la barre de rire de voir Bill Murray himself débouler l’espace de 10 minutes ultra jouissives. Harrelson en fanboy est également au diapason. Faut quand même voir les deux se refaire un passage de Ghostbusters. Assurément, la meilleure séquence d’un film qui va s’encrouter légèrement dans sa conclusion. Plus plan-plan et moins déconneur, le dernier acte fait le boulot se révélant en deçà du rythme comique imposé dans la première heure. On brise du zombis à l’aide de manèges certes mais ça reste bien trop sage au vu des possibilités immenses.

Malgré tout, une bonne comédie d’horreur ne court pas toujours les rues. Et là ou certains s’extasient sur Tucker and Dale, je préfère me refaire ce Zombieland que je considère désormais comme une valeur sure !

[Pathfinder]

Total recall 2012 4/10

J’ai voulu tenter et je me suis fait rouler (encore une fois ! Fright night, the thing et j’en passe).

L’usine à remake n’a pas failli à sa réputation en proposant un joli produit à la fois formaté et consensuel. Total Recall 2012 reprend donc les grandes lignes de l’intrigue originale tout en ayant pris soin de s’affranchir des éléments croustillants de l’original. Donc, plus de voyage sur Mars, plus de héros monolithique, plus de mutants, plus de brisages de bras, plus d’impacts sanguinolents, plus de Kuato (Matthias ! ), plus de Richter, plus de Mélina prostituée, bref plus de jus dans le poireau quoi ! En échange, nous avons un joli blockbuster flambant neuf affichant fièrement ses dollars (la cité est magnifique !) et se contentant d’enchainer les séquences d’action avec une rigueur presque maladive. Wiseman copie colle son cahier des charges de Underworld 1, 2 et Die hard 4 en s’amusant avec ces nouveaux joujoux (cf. le premier gunfight qui file mal au crane). De l’univers Verhoeven, il ne reste que quelques allusions maladroites ne venant jamais craqueler le vernis. Le hollandais violent s’était fait, en son temps, une belle réputation en réinventant les codes du blockbuster et transformant l’argent des producteurs naïfs en de beaux brulots pétés de tunes. Len Wiseman se contente de filmer le p’tit cul de sa copine, obéit aux ordres et ne sort jamais des clous. Autre temps, autre mœurs. Seul point sur lequel la copie 2012 prend un peu d’avance, c’est sur le personnage de Lorie. Kate Beckinsale apporte une vraie fraicheur s’appropriant complètement ce rôle de pitbull hargneux. Pour le reste, pourvu que ça ne choque les zentils ados qui consomment…

[Pathfinder]

Coffret DC Commics commencé hier soir avec Jonah Hex. Bon, mon avis ne change pas vraiment de ce que j'en disais à cette époque.

[Scalp]

T'es du genre à revoir un film auquel t'as mit 3

[Heatmann]

putain j'ai un truc bizarre qui me fait etre indulgent et trouver des chose que j'aime bien moi devant Jonah , je saurai pas dire pourquoi ... tout comme ce recall 2012 d'ailleur