[Dunandan] Mes critiques en 2013

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Lun 14 Jan 2013, 13:34

Merci Zack :wink:

Heatmann a écrit:en effet , tres bon ce soleil vert , et perso je trouve aussi que justement les decors permettent aux films de bien viellir et comme toi j'ai vue des truc du fleisher dans children of men :wink:
edgard robinson est poignant ( pour sont dernier film jcroit) pis j'aime bcp comment cette enquete de polar se mele a la societer anti utopique et un emsemble plutot sobre , ca fait encore plus d effet de d essayer de tout decrire blablabla


Pour rebondir sur ta remarque, c'est clair que cette enquête est une bonne entrée pour rentrer dans le film, mais encore une fois, c'est surtout un prétexte, et il ne faut donc pas trop s'attarder sur les petits problèmes de cohérence. Et je vois de plus en plus de points communs avec Les films de l'homme, probablement l'une de ses références, rien que pour la relation entre le détective et le bibliothécaire ...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 14 Jan 2013, 13:36

Oue dernier rôle de Robinson, d'ailleurs si je dis pas de connerie il était malade lors du tournage et savait que c'était la fin pour lui, ça donne encore plus de force à ses scènes je trouve.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Lun 14 Jan 2013, 13:44

ouai voila , c'est ca "fait divers" que j'avais lue un jour quelque part et m en etait souvenue devant le film

il y a eu le meme schema dans open range , a l'epoque je le savait pas et en le revoyant ca m'a meme remuer les tripes :? :( et costner en etant boulverser .
a savoir le perso de michael jeter , il joue percy le mec a l'etable qui acceuil boss et charley , ben le mec etait ronger par un cancer en voix terminal mais avait accepter le film par amitier de longue pour kevin , , il n'avait fait part de sa maladie a personne , avant et pendant le tournage , puis il est mort juste a la fin du film .
kevin c'est alors rappeler que c'etait lui qui avait suggerer que sont perso trouve le testament que chalrey ecrit et le lise a lui meme a haute voix , et ce qui transparait a l ecran lors de cette scene se passe de commentaire ...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Lun 14 Jan 2013, 14:06

Rah pour le coup là, c'est le dictateur qui manque de coeur, je viens de lire sa critique, et il a appuyé justement sur ce qui fait mal :eheh:.

Pourtant les films d'anticipation de cette trempe il y en a pas beaucoup, et à part les 2 que j'ai cités, j'en connais pas beaucoup.

D'ailleurs il y a des films dans le pano de Way qui ne se trouvent pas dans la bonne catégorie, je trouve (exemple : Fahrenheit et 1984, je les aurais vu dans anticipation, et Inception sûrement pas dans anticipation), ça dépend vraiment sur quoi on insiste.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Creeps » Lun 14 Jan 2013, 23:24

Pour moi il y a juste la scène du foyer qui est un peu datée (je compare à 2001 aussi) et puis un peu la console du futur qu'est du même niveau qu'un pong :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Lun 14 Jan 2013, 23:40

Pas faux pour le JV, mais ça devait être avant-gardiste pour l'époque :mrgreen:, par contre la scène du Foyer je la trouve encore très belle, et ce n'est pas bien de comparer avec 2001, c'est du 10/10 pour moi (ou pas loin).

Non pour moi LE truc qui a vieilli, c'est la scène de l'émeute, car avec autant de monde ça se maîtrise une dizaine de pelleteuses :eheh:
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Messagepar Creeps » Mar 15 Jan 2013, 00:08

Cette scène est absolument géniale, je suis aussi sceptique que les gens se laissent faire mais c'est tellement génial comme idée, d'un tel cynisme et avec le bonus venu de bretagne :love:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mar 15 Jan 2013, 00:46

Si tu parles de la scène du Foyer,
ce sont des vieillards qui pour la plupart ne savent même plus où ils sont. Pour les autres, ce sont, comme le bibliothécaire, des gens qui n'ont plus aucun espoir en ce monde, et qui préfèrent 20 minutes de bonheur intenses à des mois ou des années de pure survie. L'euthanasie ce n'est rien d'autre à la base : préférer s'éviter des souffrances inutiles, et si en plus on reçoit une vision du paradis perdu, alors ...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Creeps » Mar 15 Jan 2013, 01:51

Non non je parle de la "révolution".
Le bonus venu de bretagne c'est le mec qui se fait aplatir comme une crêpe :oops:
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Messagepar Dunandan » Mar 15 Jan 2013, 02:00

:eheh: Je n'y avais pas pensé à celle-là :super:
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Féline (La) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 16 Jan 2013, 04:27

La féline

Réalisé par Jacques Tourneur

Avec Simone Simon, Kent Smith, Tom Conway

Fantastique, USA, 1h08 - 1942

7.5/10

Résumé :
Irena Dubrovna, une styliste serbe, est persuadée d'être la descendante d'un clan de personnes pouvant prendre l'apparence d'une panthère. Malgré ses dires, l'ingénieur naval, Oliver Reed l'épouse mais Irena refuse de consommer le mariage de peur que ses fortes émotions influent sur la malédiction. Oliver s'éloigne de plus en plus d'elle et Irena devient alors de plus en plus dangereuse.

Film qui a fait connaître Jacques Tourneur, La féline mérite son petit statut culte. L'une de ses grandes qualités est son économie des moyens et sa force de suggestion, nous conduisant ainsi sur un fil ténu entre réalisme et fantastique (pour la petite histoire, ce film a permis de renflouer les caisses de la RKO après le gouffre financier de Citizen Kane). Ce minimalisme esthétique vieillit vraiment très bien, consistant en bruits étranges, ombres furtives, regards qui en disent long. Même l'allure et le visage de l'héroïne suggèrent quelque chose de félin, à la fois réservée et câline, et dotée d'un petit accent exotique.

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Un autre aspect qui permet au film de fonctionner : son histoire et son rythme. Malgré sa courte durée, on n'a jamais l'impression que ça va trop vite, permettant aussi d'éviter tout bout de gras inutile. L'ambiance est amenée simplement avec un zoo, une légende ancestrale racontée à la lumière de la lune, puis quelques effets suggérant l'étrangeté de cette femme (la réaction de certains animaux, sa peur du contact humain, une compatriote inconnue qui la salue), que le réalisateur intègre bien grâce à ses compositions travaillées du cadre et des contrastes (j'apprends aussi qu'il est inventeur de la technique "L'effet-bus" dans ce film, destinée à produire un effet de frayeur avec trois fois rien). Enfin, tous les personnages servent, réduits essentiellement à un quatuor, un trio amoureux et un psy. La tension monte progressivement jusqu'à la mise à l'épreuve de la crainte ultime de la serbe, embrasser un homme, la menant à un dénouement déchirant et troublant.

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Symboliquement, l'animalité de cette femme peut donc être conçue comme un malaise qu'elle a par rapport à la relation amoureuse, son pouvoir en tant que femme (à ce niveau c'est un peu La belle et la bête inversée), et plus précisément le désir, dévorant comme une bête sauvage, comparé au mal absolu, et ne supportant aucun partage affectif. Elle n'est vraiment pas loin de la "femme fatale" (du moins en devenir) propre au film noir. Son alter-ego féminin complète le tableau en incarnant l'amour raisonnable, et le rôle du psy est d'instiller un doute rationnel qui réside jusqu'à la fin sur l'origine de sa pathologie. Enfin les vers poétiques qui encadrent l'histoire possèdent une beauté noire, et la placent sous le signe du mystère. J'ai hâte de voir le suivant, Vaudou, qui semble jouer dans la même cour.

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Un classique du film fantastique plein de charme sur le désir/animalité, écrit et réservant ses effets intelligemment.
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Vaudou - 8/10

Messagepar Dunandan » Jeu 17 Jan 2013, 04:15

Vaudou

Réalisé par Jacques Tourneur

Avec James Ellison, Tom Conway, Frances Dee, James Bell

Fantastique, USA, 1h08 - 1943

8/10

Résumé :
Betsy Connell, une infirmière, est envoyée sur une île des Caraïbes afin d'y soigner Jessica Holland, la femme d'un grand propriétaire. Alors que Betsy est persuadée qu'il s'agit d'une maladie tropicale, les habitants aux alentours ont leur propre diagnostic: Jessica a été envoûtée.

Deuxième volet de sa trilogie fantastique avec La féline et L'homme Léopard, Jacques Tourneur confirme qu'il est un chirurgien de l'âme humaine et de ses sombres secrets, en l'abordant de biais, en l'installant dans un cadre qui se prête à la légende exotique. Bien qu'il continue à distiller brillamment sa science de la suggestion (c'est fou quels effets il réalise avec peu de choses), il parvient encore plus à malmener le spectateur entre fantastique et réalisme, car toute l'île devient le terrain idéal pour implanter, progressivement, une bonne dose d'ésotérisme qui manquait un peu à La féline.


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Tout comme dans ce dernier, Vaudou étonne par sa capacité à nous raconter une histoire en si peu de temps, ni trop vite ni trop lentement. L'introduction plante bien le décor par l'intervention de l'un des personnages-clé, le mari (interprété par le docteur de La féline), qui désenchante la beauté extérieure pourtant visible, pour lui dévoiler les profondeurs maléfiques et moribondes qui se cacheraient sous cette l'apparence de cette dernière. On l'a compris, ce film sera sous le signe de la mélancolie. Et de nouveau, le fantastique est une métaphore de l'humain, ici un drame familial à multiples niveaux prenant son ancrage dans la maladie semble t-il incurable de l'épouse. Folle ou zombie ? Les ragots fusent. Le docteur montre la voie de la raison et la première partie du film nous préserve encore, mais les tam-tams obsédants et la croyance vaudou indiquent quelque chose de plus inquiétant, et finissent par malmener notre sens commun.

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ll est vrai que Vaudou est la première fois qu'on parle de zombies, mais on ne va pas plus loin avec Tourneur que la première scène de La nuit des morts-vivants : lents, sans volonté, susceptibles de tomber sous le pouvoir du prêtre Vaudou, mais stoppés juste avant qu'on sache ce dont ils sont réellement capables. Comme dans La Féline, les deux personnages qui les incarnent sont l'archétype physique parfait du genre : grands, fins, presque fantomatiques, d'une démarche inquiétante. La mythologie qui enveloppe les deux zombies, la mariée et le noir, est suggérée juste comme il faut pour garder de la place pour l'imagination, renvoyant à l'histoire immémoriale de l'esclavage d'une part, et l'empoisonnement affectif de l'autre, tous les deux conduisant à un état de mort-vivant.

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Au niveau de la mise en scène, il y a plusieurs moments d'anthologie. D'abord la première rencontre de l'infirmière avec la mariée se déroulant sous les ombres du moulin, d'une esthétique gothique que ne renierait pas l'expressionisme allemand. Ensuite la fameuse traversée des marécages parsemée de fétiches, et bloquée par l'un d'Eux, menant à un rituel envoutant, rythmé par les danses et la musique vaudous. Et enfin la dernière scène, qui conclue le film de manière au moins aussi tragique que dans La féline, et jettant un doute sur la véracité de ce qui s'est réellement passé. Encore un excellent film de Jacques Tourneur qui fait de lui un excellent conteur, tant par les images et par l'ambiance sonore, que par le récit.

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Comme dans La féline, Vaudou nous jette à mi-chemin entre la réalité et l'imaginaire dans le cadre fascinant des Caraïbes, lieu idéal pour nous refléter les abîmes de l'âme humaine.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Jeu 17 Jan 2013, 12:53

Ah je pensais qu'il y aurait un peu plus de fans de J. Tourneur : syndrome 7 samouraïs bis ? :(
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Jeu 17 Jan 2013, 12:57

Rien vu du tout !

Mais bon, le naptha US, j'ai arrêté après mes études et j'ai des lacunes.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Jeu 17 Jan 2013, 13:05

J'avais peur d'un truc cheap, et en fait ça vieillit bien mieux que certains films plus vieux :).
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