[oso] Mes critiques en 2013

[Criminale]

Han comment il lui mets deux fois la sale note. T'as cru que ça allait passer en scret ?

Bon en tant qu'Almodovar, il me donnait envie mais avec tous ces avis plus que mitigés je suis bcp moins pressé pour le voir.

[osorojo]

Ta dernière phrase :

@Criminale : ue, si t'as autre chose à aller voir en salle, hésite pas. Pour le coup, Almodovar est bien loin de la piel que habito, malheureusement :/

Et pour le doublon, j'sais pas ce qui s'est passé ^^ Merci au modo qui l'a supprimé

[Moviewar]

You're welcome

Sinon, un poil plus généreux avec la note, mais je me retrouve dans ce que tu dis !

[Eikichi Onizuka]

Moi qui avait aimé la BA tu me refroidis. Ça fait longtemps que j'ai pas vu un bon film au ciné .

[osorojo]

CARNAGE

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Michael Ritchie (1972) | 6.5/10
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Polar poussiéreux bien sympa qui vaut principalement pour les prestations inspirées de la paire Marvin / Hackman. Les deux acteurs s'y livrent un duel bien viril qui file le smile, d'autant plus qu'ils sont tous les deux très bien caractérisés par une écriture sans finesse aucune, faite uniquement de violence et de gros tempéraments. Marvin incarne le professionnel au sang froid imperturbable qui fait son job parce qu'il y excelle, Hackman est un salaud de la pire espèce, le bougre se prend totalement au jeu lors de séquences assez glauques où il vend des femmes à ceux qui sont prêts à y mettre le prix. Cette première scène dans son entrepôt où ces dernières sont parquées dans des enclos, livrées, nues, au regard des invités présents, est assez marquante.

Dommage que Ritchie fasse un peu du sur place dès qu'il s'agit de faire avancer son histoire, pourtant d'une simplicité extrême et s'autorise même quelques choix assez discutables, mais bien marrants cela dit, pour finir son film. Du coup, Carnage ne retiendra notre attention que pour ses quelques plans inspirés mettant en valeur de belle façon les paysages naturels qu'il investit et sa palette d'acteurs que l'on prend plaisir à retrouver, ou bien découvrir (Angel Tompkins ). Un bon petit one shot, qui rien que pour la présence de ses deux leads charismatiques, vaut le coup d'oeil

[Creeps]

Un bon petit film qui fait plaisir
Par contre il faudrait le référencer à Carnage non ? Je l'avais déjà cherché et je pensais qu'il n'était pas dans la base du coup.

[Scalp]

Bein il est sorti en dvd sous le titre Prime Cut.

[osorojo]

MACADAM COWBOY

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John Schlesinger (1969) | 6.5/10
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Classé X aux états unis lors de sa sortie sur les écrans et seul film de cet accabit à avoir gagné par trois fois un oscar malgré cette labellisation, Macadam Cowboy avait à l'époque tapé un grand coup dans la fourmilière. Son côté provocateur dans ses thématiques marquait en effet la fin des films à papa, bourrés de bons sentiments et de principes louables. Et si aujourd'hui ce personnage travesti en John Wayne qui tente de gagner son ticket pour l'eldorado new yorkais à l'aide de son atout majeur planqué dans son caleçon peut faire sourire, il est évident qu'en 1969, la donne était toute autre.

Malheureusement, ce qui avait certainement pu choquer les moralités il y a 40 ans peine aujourd'hui à se faire une place à l'écran. Et même si Macadam Cowboy est un film qui sait se faire sympathique, on peine toutefois à réellement rentrer dedans. La faute à un script qui se repose beaucoup trop sur son besoin de bousculer les esprits. John Voight et Dustin Hoffman sont par contre époustouflants, tous deux réellement habités par leurs rôles respectifs. Le premier fait sourire fringué en cowboy oldschool qui tente de lever de la cougar dans les rues new yorkaises, tandis que le second sait émouvoir à travers son personnage perdu dans des rêves inaccessibles et rattrapé par des conditions de vie lamentables.

On comprend bien à travers le portrait de ses deux hommes errants ce que Macadam Cowboy tentait de mettre en avant en sortant en salle. Cette amérique peu glamour peuplée d'âmes en peine qui n'ont même pas de quoi se nourrir. Ces hommes qui ont tenté l'american way of life mais se sont retrouvés à squatter des appartements délabrés pour essayer de passer la nuit. C'est d'ailleurs assez triste de se rendre compte que ce message est encore d'actualité.

Film marqué par son époque, Macadam Cowboy n'est certes aujourd'hui plus le choc qu'il put être à sa sortie en salle, la faute à une forme assez convenue et une absence de séquences réellement marquante, le réalisateur choisissant de marteler son message par l'intermédiaire de ses deux acteurs plutôt que de l'écrire de façon un peu plus percutante. A retenir tout de même deux ou trois passages très réussis où Hoffman et Voight peuvent laisser exprimer tout leur talent, et les deux bougres n'en manquent vraiment pas.

[pabelbaba]

Dans le même genre L'Epouvantail avec Pacino et Hackman est bien meilleur. Parce que le côté road movie est plus prononcé, mais aussi parce qu'il n'y a pas de scène de prière!

[osorojo]

Héhé ^^

Merci pour l'info, Pacino/Hackman ça me parle, j'vais aller y jeter un oeil

[osorojo]

OUTLAND

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Peter Hyams (1981) | 5.5/10
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Un peu mou du genou ce thriller spatial pourtant porté avec une belle détermination par un Sean Connery au top de sa forme. L'acteur s'implique dans son rôle et permet par sa présence à nous emmener au bout de cette histoire bien peu palpitante. Car c'est bien là que Hyams rate le coche avec Outland, dans la façon dont il déroule son script. Si la première demie heure est sympathique et offre son lot de découvertes pour éveiller notre intérêt, c'est pour mieux nous endormir pendant une bonne heure où rien ne se passe à part un bras de fer sans tension entre deux hommes dont les intérêts divergent. Et que dire de ce final décevant qui ne tient aucune de ses promesses. Car cette chasse à l'homme qu'on nous fait miroiter pendant tout le film, celle là même qui nous tient un peu éveillé, est bâclée en deux trois séquences peu inspirées, qui accusent malheureusement le poids des ans pour certaines.

C'est dommage, Hyams apporte pourtant au film une ambiance généreuse portée par une photographie aux petits oignons. On sent que l'homme maîtrise son sujet, cette course poursuite entre Connery et son premier suspect, bien dynamique, qui arrive après un petit quart d'heure de film en est la preuve irréfutable. On sent également qu'il s'est impliqué dans ses décors, certains couloirs de ses navettes spatiales font penser au travail fait sur Alien, toute proportion gardée bien sur. On peut regretter que ce soin qu'il apporte à l'image n'ait pas été étayé par un script mieux écrit, débarrassé de tous ces personnages clichés dont les actions sont cousues de fil blanc dès le début des hostilités. On finit presque difficilement le film, qui s'achève d'ailleurs par un écran bien niaiseux qui frôle la mauvaise blague et qu'on aurait pu écrire dès notre première rencontre avec le Marshall père de famille.

A réserver aux fans inconditionnels du genre ou aux amoureux du père Sean, les autres peuvent passer leur tour.

[osorojo]

COGAN : KILLING THEM SOFTLY

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Andrew Dominik (2012) | 6/10
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Film d'ambiance, ni plus, ni moins. Il ne faudra pas en attendre le polar du siècle, ni une quelconque inventivité dans la mise en scène, Killing them softly est une oeuvre très classique, qui ne tente rien mais a le mérite de proposer quelques jeux graphiques réussis et de mettre en place des personnages intéressants, à défaut d'être aboutis. Car le principal défaut du film est qu'il ressemble beaucoup trop à une esquisse de ce qui aurait pu être un très chouette moment. En l'état, c'est tout de même satisfaisant pour quiconque n'en attend pas grand chose, sinon une petite récréation en mode règlement de compte urbain.

Et puis, il y a quand même du point bonus dans ce Killing Me Softly, à travers une petite brochette d'acteurs que l'on prend plaisir à voir évoluer. J'ai pour ma part apprécié mes retrouvailles avec Brad Pitt que j'ai trouvé plutôt bon pour le coup. Quand à celles avec notre mafieux préféré, j'ai nommé Tony Soprano, elles ont également été à l'origine d'un smile non contenu. On retrouve le queutard bon vivant du show HBO et rien que pour ses tirades passionnées, Killing Me Softly vaut son pesant de cacahuètes

En bref, un film qui ne décolle pas vraiment à cause d'une écriture qui ne fait qu'effleurer son sujet et des ellipses un peu cavalières qui nous perdent par moment, mais qui, malgré tout, se révèle sympathique et attachant. A réserver pour une soirée en mode pépère, sans exigence particulière sinon celle de retrouver de vieux potes qu'on pensait perdus ainsi que 2/3 séquences assez intéressantes visuellement parlant (beaucoup aimé la séquence de la doublette meurtrière lors de laquelle le titre prend tout son sens).

[Jack Spret]

Et le casse alors ?
C'est un summum d'atmosphère !
Un peu trop prétentieux comme film mais il se laissait regarder, en effet.
Et Brad Pitt au shotgun, ça le fait

[Heatmann]

ca fait de la peine de voir gandolfini reduit a un role si inutile et pourrie que ca , a debiter ces dialogue si vide et pompeux dans des scene interminable de nombrilisme face a un pitt tout sauf credible en killer ( oui , j'ai pas du tout aimer )

[osorojo]

Bah écoute honnêtement, je l'ai apprécié ce petit film et quand je suis allé voir les review qu'il se paye ici, j'ai été assez étonné

Ben ouais, au shotgun et en driver, il assure bradou



@heat : je sais pas ce que t'en attendais, c'est pas le film du siecle ok, mais y a clairement plus honteux quand même ! ^^