[Scalp] Mes Critiques en 2013

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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 13 Avr 2013, 10:40

Oui mais malgré la grosse différence des chiffres on peut parler de succès public pour Schindler, sinon tout pareil un film sur la WW2 et sur la shoah ça a strictement rien à voir.
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Messagepar Waylander » Sam 13 Avr 2013, 10:40

Tu viens de dire qu'on s'en foutait du succès public faudrait savoir. On peut pas tout avoir.. C'est quoi le vrai risque , celui de ne pas plaire ou grand public ou celui de ne pas être adulé par l'académie professionnel et des vrais cinéphiles et de repartir sans prix ? SPielberg avait déjà la réput et les succès qu'il fallait pour être à l'abri de n'importe quoi. Le mec s’autofinançait déjà et rien que le fait de sortir ton film aux oscars t’aide déjà bien à le vendre. The artist n'est pas une norme mais cite moi un film en Noir et blanc récent qui n'ait pas une réputation solide auprès des cinéphiles ou du grand public.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 13 Avr 2013, 10:44

Que tu le veuille ou non, avant Schindler Spielberg il était catalogué réalisateur de film grand public et rien ne disait que le grand public voudrait voir des juifs se faire tuer pendant 3h, son film que tu le veuille ou non il est couillu.
Après oui un succès public ou pas on s'en fout dans l'absolu mais là c'est ce qui conditionne ce qui est couillu ou pas car faire Schindler ça garantissait pas le succès, loin de là.
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Messagepar Waylander » Sam 13 Avr 2013, 10:46

Non mais oublies je suis carrément pas d'accord avec toi donc tes "que tu le veuilles ou non" condescendant tu te les gardes. Mon analyse est bien différente, les chiffres , le box office, le nombres de prix et de nominations parlent plus que ton avis ou le mien. Je me base sur des faits et je différencie bien la réput grand public et celle du domaine pro et cinéphile.
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Messagepar Scalp » Sam 13 Avr 2013, 10:47

Bein regarde la réputation que Spielberg avait avant Schindler et regarde celle qu'il a eu après.
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Messagepar francesco34 » Sam 13 Avr 2013, 10:51

oui il est passé à auteur reconnu APRES Schindler's list. Avant il était considéré comme un réal doué mais juste dans le divertissement, malgré ses autres essais plus sérieux.
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Messagepar Killbush » Sam 13 Avr 2013, 11:07

Spielberg n'a pas fait Schindler pour le succés public (il tournait simultanément Jurassic Park pour ça) ni pour le succés critique car rien n'était gagné à l'avance à l'époque, puisqu'il était majoritairement considéré par les critiques comme un entertainer surdoué mais pas comme un auteur à part entière. D'ailleurs, beaucoup lui ont reprochés la scène de la douche, considéré comme une scène de suspense digne de ses blockbusters au sein d'un film historique où il n'avait soit disant pas le droit de faire ça.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar francesco34 » Sam 13 Avr 2013, 11:14

D'ailleurs je me souviens qu'à l'époque je me demandais justement si il gagnerait un oscar un jour, tant il semblait boudé par cette académie.
Et comme tu dis, il a pas fait Schindler pour la notoriété ou la reconnaissance personnelle, encore moins pour le pognon... Son investissement personnel dans sa fondation sur la mémoire de la Shoah, son obsession pour cette période de l'histoire, prouve que ses intention sont plus profondes et honnêtes que ça.
Il avait d'aileurs refusé tout salaire sur Schindler.
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Temps de la Colère (Le) - 6,25/10

Messagepar Scalp » Dim 14 Avr 2013, 08:45

Le Temps de la Colère Richard Fleischer - 1956

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Petit film de guerre sympathique qui fait penser à du Fuller en un peu moins bien quand même. On suit donc Robert Wagner un sergent déchu qui a fracassé la tronche d'un officier, et via une construction en flashback on va apprendre le pourquoi du comment et voir l'évolution de ce gars de la haute société qui va passé du statut de petit tyran arrogant à celui de très bon camarade, il découvrira ainsi l'amitié ( virile of course ), la solidarité et le sacrifice.
Comme Mann et Fuller, Fleischer livre un film où jamais il ne glorifie les faits et gestes de ces soldats, on pourrait parler de film antimilitariste mais ici le terme me parait un peu fort ( bon on a bien du chef incompétent et des missions absurde mais c'est pas le thème principal du film qui est ici plutôt l'évolution d'un homme issue de l'Amerique rétrograde ), ici on a plutôt les ravages de la guerre sur des hommes pas préparé pour vivre ça, ici pas d'héroïsme forcené, on se bat pour survivre, on craint pour sa vie et celle de ses potes et la mort peut frapper n'importe quand ( le katana piégé :shock: ).
Ainsi après l'intro de rigueur et son petit quart d'heure dans la vie civile on débarque au Pacifique et les petites escarmouches se succéderont à intervalle régulier laissant pas mal de cadavres ( certaines scènes sont d'ailleurs surprenante, genre le trauma de Wagner on le voit pas venir comme ça ).

Fleischer comme souvent film en scope, un outil qu'il maitrisait à la perfection, mais ici ce qui impressionne une nouvelle fois c'est tout les mouvements de caméra toujours judicieux ( le caméra qui s'approche doucement de la sulfateuse pour lancer le flashback c'est très bien foutu, d'ailleurs tout les raccords pour les flashbacks sont très sympa et ont un coté poétique ) et puis les séquences de guerre sont pas mal, bon la scène nocturne est un peu reprise sur celle de Aventure en Birmanie et faut avouer que celle de Walsh était plus impressionnante ( d'ailleurs le coté ennemi de partout fait souvent penser au film de Walsh ), par contre le climax final avec la course finale en pleine jungle filmé en travelling c'est ultra classe.
Et puis on a la scène avec la mort d'un des personnages principaux, elle a un coté un peu téléphoner car Fleischer la fait durer un peu trop longtemps à mon gout du coup la surprise ne fonctionne pas spécialement ( enfin c'était tellement attendu de toute façon ).

Le casting est pas spécialement génial, mais ça va Robert Wagner avant de commencer j'avais un peu peur mais il fait le boulot et arrive même à être émouvant, le reste du casting c'est solide mais on ne retiendra pas spécialement de prestation, enfin Broderick Crawford en officier un brin cinglé entouré de ses petits soldats rien que pour lui ( gay friendly detected ) est quand même une belle trouvaille.

A ranger dans les Fleischer sympa, c'est pas mémorable, il a fait bien mieux mais c'est tout à fait recommandable, mais faut pas s'attendre à du Fuller ou du Aldrich.

6,25/10
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Inconnus dans la ville (Les) - 7/10

Messagepar Scalp » Lun 15 Avr 2013, 07:39

Les Inconnus dans la Ville Richard Fleischer - 1955

Image


Bien sympa ce Fleischer, comme quasiment tout sa filmo. Alors sans surprise tout ce qui touche au pur thriller j'ai adoré ( la dernière demi heure c'est juste scotchant ) mais alors tout le coté critique sociale de cette petit ville m'a moins enthousiasmé où on découvrira les défauts de chaque habitants, les intrigues secondaires sont là pour rendre des personnages vivants mais bon m'en foutait un peu de cette petite vieille, de l'alcoolique ou du banquier qui aime bien l'infirmière ( même si ça donne lieu à un scène à la De Palma avec un magnifique décor ). Mais faut quand même avouer que c'est bien fichu narrativement ( ça s'attarde jamais trop longtemps sur un personnage et on suit une dizaine de personnage en alternance ), par contre la personnalité des braqueurs est vraiment bien campé et ça en très peu d'élément chaque perso est caractérisé efficacement, c'est ni romancé ni manichéen.

ImageImageImage


Filmé dans un scope flamboyant qui détonne avec les précédents films noirs de Fleischer ( en plus la copie est magnifique ), le réal s'amuse à merveille avec son cadre ( c'est très bien expliqué par Friedkin dans les bonus ), la scène de braquage est bien sèche ( très peu de recours au montage ) et enfin tout les protagonistes ( ou presque ) se retrouve au même endroit et pour certains ce sera la fin de la route car ici Fleischer ne fait pas dans la pitié quand il faut buter un perso il y passe. Et puis il n'oublie pas de nous livrer un climax d'anthologie où ça défouraille à la fourche.

Le casting frôle la perfection, Victor Mature c'est pas le type dont je suis fan, il est rarement bon et là il s'en sort plutôt bien dans son rôle de monsieur tout le monde qui va être amené à faire face de façon héroïque à la violence, mais c'est surtout du côté des braqueurs qu'on a de la très bonne prestation avec Stephen McNally en cerveau ( personnage très intéressant ) et Lee Marvin quand il était encore cantonné dans des rôles de dangereux truands, rôle qu'il maitrise à la perfection et ici on le jubile quand il écrase les doigts d'un pauvre gosse :mrgreen:/>/> , sinon on a aussi Ernest Borgnine en fermier amish et ça vaut le détour.

Au final on se retrouve devant une sympathique version naphta de History of Violence.

7/10
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Broken City - 6/10

Messagepar Scalp » Mar 16 Avr 2013, 13:11

Broken City Allen Hughes - 2013

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Premier film solo d'un des frères Hughes, initialement chacun devait faire son film solo mais le projet de d'Albert est malheureusement tombé à l'eau. Broken City prouve encore que les Hughes sont des grands cinéphiles, ce qui se voyait bien dans leurs films communs qui empruntaient autant à Cimino, Scorsese, Carpenter, que Miller et le ciné japonais. Ici Allen Hughes montre un autre aspect de sa cinéphilie en livrant un film qui rappelle immédiatement le cinéma de Sidney Lumet ( flic, corruption, New York, la base du ciné du réalisateur ). Il livre un thriller sans grande surprise qui ne révolutionne rien mais reste typiquement le genre de film plaisant à regarder en ces temps de disette que subit le polar US. Outre le ciné de Lumet on pense aussi au très sympa City Hall ( le film avec Al Pacino en maire de New York ), et pour comparer avec un film récent à la bonne réputation c'est meilleur que le Polanski avec Pierce Brosnan et Ewan McGregor, qui comme tout film de Polanski qui se respecte est surcoté.

On se retrouve ici devant un thriller avec Mark Wahlberg en flic du NYPD devenu détective privé suite à une "bavure", qui doit enquêter sur un possible adultère de la femme du maire, et va forcément tomber sur un panier de crabe. Et l'enquête même si finalement très simple révèlera une ou deux surprise, on peut pas dire que ce soit réellement original et on va se faire balader. Ce qui commence comme une histoire d'adultère se transforme en magouille de campagne où les coups bas entre hommes politiques sont légion, le manque d'originalité étant compensé par un script qui tient la route.

C'est un film routinier qui se laisse suivre essentiellement grâce à des acteurs tous concernés et un refus de tomber dans la facilité scénaristique. Ici le rythme est lent, l'intrigue amoureuse pas envahissante et même utile à la caractérisation borderline du perso de Walhberg, ça discute beaucoup dans des bureaux, il n'y a pas réellement de climax ( enfin les face à face finale entre Crowe et Marky, puis Jeffrey Wright/Crowe sont intéressant car très bien dialogué ). On pourrait reprocher peut être un manque de suspens ( et c'est là qu'on voit l'héritage de Lumet avec ce refus de tomber dans la scène d'action gratuite ), mais finalement, si ça ne décolle pas on ne s'ennuie jamais car Broken City a la bonne idée de durer 1h40 et puis y a un certains refus du happy end même si la fin sera surement sujet à discussion et ça évite de tomber dans un manichéisme primaire.

La réalaisation de Hughes est très calme, on est loin des morceaux de bravoures des précédents films du duo. Il s'efface véritablement derrière le sujet, avec entre autre de nombreux de plan séquence, du champ contre champ, très peu de passage où le réalisateur montre sa maestria technique. Il semble avoir compris que le film ne s'y prête pas et se contente donc de faire vivre son histoire le plus simplement possible. Et quand on a vu les précédents film des Hughes ça surprend un peu. En gros on me dirait que c'est réalisé par Lumet je dirais "ah ouais possible" car ici on est vraiment devant un film académique, sans cette sur-stylisation qui plombe souvent les films en ce moment, le dernier exemple en date étant le pitoyable Gangster Squad, où comment détruire un sujet en or avec une esthétisation à coté de la plaque.

Les personnages sont plutôt intéressant, Marky Mark a des zones d'ombres et la partie avec sa femme qui aurait pu tomber un peu dans le cliché, est finalement bien gérée et aboutie. Et puis ça reste Marky Mark s'il peut péter une tronche, il pète une tronche ( dommage qu'il n'ai pas de shotgun ) et il a droit à une séquence de torture sortie de nulle part qui nous montre le personnage sous un angle qu'on avait pas encore envisagé, l'acteur n'a pas un gros registre d'acting mais ce genre de personnage il sait faire et à la perfection ( c'est pas Ryan Gosling quoi ). Russel Crowe en maire de NY c'est une excellente idée, il est magnétique, bouffe l'écran, et on sent qu'il prend plaisir à jouer ce personnage pourri ( ilfaudrait qu'il reste sur ce genre de personnage ). Jeffrey Wright n'est pas le meilleur acteur qui soit, il est souvent mauvais, et se paye des rôle ineptes et pourtant là il est pas trop mal ( comme quoi tout arrive ). Pour ne rien gâché le film est blindé de bon second rôle : Catherine Zeta Jones ( qui joue bien ce qui est assez rare pour être souligné ), Barry Pepper ( dans le genre de rôle qu'il maitrise parfaitement ), Nathalie Martinez ( alors elle c'est où elle veut quand elle veut ), et si je ne mentionne pas Kyle Chandler c'est normal, je l'aime pas.

Au final Broken City un thriller qu'on a déjà vu plein de fois mais porté par de bons acteurs. Clairement une oeuvre oubliable mais devant laquelle on ne s'ennuie pas et ça fait du bien de voir ce genre de petit film de temps en temps.

6/10
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Mar 16 Avr 2013, 14:07

comme il est moche ce poster :evil:

j'aime bien comme marky reagit avec sa nana devant sont 1er film , jme suis bien reconnue la dedans , l'identification marche bien avec sont perso :eheh:
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Assassin(s) - 7/10

Messagepar Scalp » Mer 17 Avr 2013, 06:03

Assassin(s) C'est pas ma faute si je fais des films pourri j'ai toujours une excuse - 1997

Image


De loin le meilleur film ( le seul bon film on peut même dire ) de Kassovitz, alors tout n'est pas parfait, c'est même brouillon ( faut pas trop s'attarder sur certaines énormes incohérence, un peu gênante dans un film qui prend comme postulat un hitman professionnel ), mais Serrault et le coté nihiliste tire le film vers le haut, ici on est clairement devant un film où l'espoir n'existe plus et ça c'est bien retranscrit.

Sur le message que le film essaye de donner par rapport à la télé, je trouve ça très grossier et l'utilisation permanente de ces écrans devient un peu soulante à la longue, j'ai largement préféré la partie initiation de Max et le rapport à la violence avec 3 générations différente, la dernière partie du film est vraiment surprenante ( j'avais pas vu le film depuis sa sortie et je me rappelait pas de la mort d'un des persos ) même si un peu brouillonne elle aussi ( le gamin est pas spécialement bien traité, surtout au vu de sa fin ).
Le film veut aborder pleins de choses : dérive de la télé, violence urbaine, la jeunesse laissé pour compte mais au final ça reste en surface de chaque thème que ça essaye d'aborder et finalement le film aurait été meilleur en s'attardant ptet un peu plus sur les relations entre les 3 personnages car c'est clairement ça qui est le plus intéressant.
Tout ce qui touche à la violence est très réussit aussi, c'est glauque, pas beau, presque malsain ( le meurtre du vieux dans le genre pas cool il est quand même pas mal ), là dessus rien à dire Kasso a réussit ce qu'il voulait faire.

Visuellement par contre c'est bien moche, suffit pas de faire 3 beaux mouvement de caméra pour cacher la misère, ça a la gueule d'un épisode de Navarro et c'est un peu emmerdant ça, bon je suis méchant quand je dis ça car y a du beaux travelling toussa mais putain à coté de ça c'est vraiment trop moche.
Le travail sonore est vraiment pas mal aussi mais à la longue je l'ai trouvé un peu soulant et facile.

Le film doit beaucoup à la prestation de Serrault qui campe un vieux tueur qui commence à devenir un peu fou, il est vraiment génial du début à la fin, très belle prestation, Kasso je le trouve meilleur acteur que réal, ici il est parfait dans son rôle de jeune con influençable, le jeune s'en sort pas trop mal et son jeu est plutôt naturel et il arrive bien à faire ressortir le coté imprévisible de ce personnage, sinon c'est cool y a Hélène de fougerolles dans le sitcom débile.

Kasso je dirais bien que c'est comme Spike Lee qu'il faut qu'il arrête de vouloir du cinéma engagé et qu'il est meilleur dans le ciné de genre mais bon à coté de ça le gars il a une daube avec Halle Berry et Babylon Ad donc en fait même le ciné de genre c'est pas son truc, enfin Assassin(s) reste à ce jour le meilleur film du vilain petit garçon du cinéma français.

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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Kareem Said » Mer 17 Avr 2013, 21:05

J'en garde un très mauvais souvenir, je l'avais trouvé poussif et extrêmement gratuit. La scène du début m'avait marqué, tu rentres dans le vif. Je trouvais ça too much, puis Serrault bien casse couilles.
Sinon Kasso à bien géré avec la Haine le meilleur hoodmovie Français. Ma 6-T va crack-er est trop prétentieux surtout son gunfight inutile. La Haine reste le top avec un Cassel terrible.
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Meilleur (Le) - 8/10

Messagepar Scalp » Jeu 18 Avr 2013, 06:45

8/10

The Natural de Barry Levinson - 1984

"I guess some mistakes you never stop paying for.'

Drôle de filmographie que celle de Levinson, on peut lui attribuer pas mal de merdes (Bugsy, Harcèlement ou Sphère c'est quand même vraiment à chier) des succès public et critique un peu naze avec Rain Man et Good Morning Vietnam, un fin de carrière (en gros depuis Sleepers) absolument honteuse mais surtout 2 excellents films : Sleepers et donc ce Natural. Un film à la réputation amplement méritée, avec un poil plus d'ampleur dans la réal dans les matchs de Baseball ( comme dans le Raimi, qui reste à ce jour le meilleur film de Baseball ) on tenait même un putain de grand film, mais du coup on a juste un beau film très agréable, ce qui est déjà beaucoup.
Dès le début j'ai été surpris par l'orientation du film ( j'avais pas lu le résumé donc Redford qui se fait tuer après 15 minutes de film ça m'a fait tout drôle, car oui avec l'aspect mythologique du film on peut dire qu'il est mort, dommage d'ailleurs que le doute soit levé à un moment ) et donc j'étais surpris de voir qu'on racontait l'histoire d'un rookie de 40 piges.
Thématiquement c'est un film purement ricain avec le baseball là pour véhiculer des valeurs universelles comme le dépassement de soit, le film est un peu (beaucoup) traité sous la forme du conte mythologique( avec des méchants très méchants qui vivent dans un antre plongé dans l'obscurité et qui peuvent presque jeter des sorts mais aussi une batte qui rappelle carrément Excalibur et les rapprochements avec le mythe Arthurien sont légions et moins relou que chez Astier ). Forcément c'est très très balisé avec le schéma type pour ce genre de film sportif mais ça reste prenant et puis comme souvent le dernier match est une forme d'apothéose ( l'explosion des projecteurs c'est tout simplement beau ) et finit de transformer le film en vrai conte créant tout une mythologie autour de ce jouer légendaire.

Visuellement le film c'est quand même la grande classe, déjà la reconstitution des 30's est foisonnante (rien ne fait jamais toc), et la photographie est souvent à tomber ( les plans avec le soleil couchant ) et les coups de battes du héros sont souvent traités de manière fantastique et c'est dantesque, ce qui apporte un petit plus sympathique.

Le casting est impeccable, Redford est plus que parfait dans ce rôle de vieux rookie, je trouve que c'est vraiment à cette période qu'il était le meilleur, je l'aime pas jeune et pas du tout vieux quand il joue des vieux beaux, Robert Duvall bein c'est Robert Duvall quoi et ici il campe un journaliste fouineur avec tout le talent qu'on lui connait, Glenn Close était déjà moche mais bonne actrice, Kim Basinger était déjà bonne mais mauvaise actrice, et on a même Michael Madsen dans un petit rôle ainsi que cette vieille trogne de Joe Don Baker.

La BO très pompière de Randy Newton colle bien avec les images.
Derrière Sleepers c'est donc le meilleur film de Levinson, à voir pour tout fan du genre, pis c'est le genre de film qui nous fait croire que le Baseball c'est pas un sport chiant, un beau film qui est ode à ce sport pourri, car quand ton sport est encore plus chiant que la F1, c'est que c'est vraiment un sport de merde.

"Red, it took me sixteen years to get here. You play me, and I'll give ya the best I got."
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