* Classement annuel des BoMiens 2013*

[Mark Chopper]

Only God Forgives : 9/10

Le Cosmopolis de l'année en fait.

Mais totalement. En plus maîtrisé niveau image/son.

Avec les fans de Gosling / Drive qui se barraient en cours de séance

Je confirme que tu ne peux que détester Inside Job, qui est un OGF raté.

[padri18]

Flight : 6.5/10
Très sympathique et la scène du crash vaut son pesant de cacahuètes. Par contre, le reste est un peu trop convenu et la happy end confirme cette impression.

[Killbush]

Epic : 5/10

Noble tentative du studio Blue Sky de vouloir donner un aspect plus adulte à cette production, mais qui malheureusement reste beaucoup trop convenu et anecdotique pour se hisser au niveau de ses concurrents. Ca reste joli et sympathique à suivre mais c'est vraiment pas marquant. Le studio a déja fait mieux avec Rio ou l'Age de Glace.

Only God Forgives : 3/10

Seul Dieu peut pardonner autant de prétention mal placée et de vacuité artistique, dommage car Refn est clairement doué pour la mise en scène et la photo est très belle (et très rouge), malheureusement tout cela tourne totalement à vide et la pauvreté du scénario ne méritait pas plus qu'un court métrage (le complexe d'Oedipe par Refn, ça vaut même pas une copie de philo de lycéen).

[Scalp]

Fast 6 : 8,5/10

Dans la continuité qualitative du précédent volet, Fast 6 s'impose comme un film d'action ultra spectaculaire, qui multiplie les morceaux de bravoure (une seule de ses quatres grosses scènes d'actions pourrait servir de climax à n'importe quel actionner récent) et les clins d’œils aux autres films de la franchise dans un seul but : la jouissance du spectateur.

Et de coté là, je peux dire que j'ai eu ma dose, tant le film est bourré d'action, des morceaux dantesques aperçus dans les trailers (la poursuite sur autoroute ou le climax) mais aussi plein de scènes plus mesurés en terme d'ampleur mais très bien gérés du point de vue de la mise en scène (les combats mano a mano, les gunfights, les poursuites). Autre point appréciable, c'est l'installation de l'intrigue qui prend légèrement son temps mais permet de créer des liens intéressants entre les persos, ce qui est assez rare de nos jours dans un blockbuster.

Maintenant, j'espère que Wan va assurer sur le septième volet et se montrer à la hauteur de Lin (qui mine de rien est un mec à surveiller dans le domaine de l'action), car les perspectives ouvertes par le final sont carrément épiques.

Hallucinant de voir qu'une franchise que l'on disait en bout de course après le quatrième épisode s'impose désormais comme le haut du panier du cinéma d'action !

Va coller ça dans ton topic faignant ( et même remarque pour Heatmann )

[osorojo]

Only God Forgives : 9/10

Héhé, regain d'intérêt du coup. J'irai le voir

[Mark Chopper]

Un jour, il va falloir m'expliquer ce qu'est la prétention au cinéma.

C'est malheureusement l'argument que l'on ressort souvent pour dénigrer les films qui proposent une voie différente.

[Killbush]

La prétention, c'est quand tu ponds un scénario digne d'une vulgaire série b thailandaise et que tu crois que tu fais 2001, avec un complexe d'Oedipe pour les nuls et des situations ridicules (sérieux la scène où KST parle de la taille de bite de ses fils, j'étais consterné tellement c'est juste là pour choquer le bobo moyen).

C'est pas le tout de faire des plans de 30 secondes sur des gueules figées avec une super photo, faudrait peut être aussi raconter quelque chose d'intéressant et donner du rythme à son film. En même temps je comprends, avec un traitement pareil, il faut qu'il fasse durer les plans s'il veut que son film dépasse la durée d'un court métrage.

[nicofromtheblock]

Bah c'est simple : si le réalisateur fait des films trop compliqués pour les spectateurs, c'est qu'il se prétend plus intelligent qu'eux donc il est prétentieux. Le spectateur est roi, ça n'est pas à lui de se remettre en question ...

[Mark Chopper]

(sérieux la scène où KST parle de la taille de bite de ses fils, j'étais consterné tellement c'est juste là pour choquer le bobo moyen).

La scène est là pour définir la relation dominé/dominant entre le fils et la mère, avec la fille thaïlandaise dans le rôle du spectateur (qui s'interroge sur le pourquoi de cette soumission).

La prétention, c'est quand tu ponds un scénario digne d'une vulgaire série b thailandaise et que tu crois que tu fais 2001.

Pas sûr qu'il croit faire 2001. Il croit surtout faire son film.

Et comme je l'ai déjà dit et le redirai encore : peu importe le script, seul compte le traitement. Et je ne connais pas de série B thaïlandaise qui ressemble à ce genre de trip.

[Eikichi Onizuka]

J'hésitais entre aller voir Only God Forgives et Mud, je crois que ça sera Mud.

[Killbush]

(sérieux la scène où KST parle de la taille de bite de ses fils, j'étais consterné tellement c'est juste là pour choquer le bobo moyen).

La scène est là pour définir la relation dominé/dominant entre le fils et la mère, avec la fille thaïlandaise dans le rôle du spectateur (qui s'interroge sur le pourquoi de cette soumission).

La prétention, c'est quand tu ponds un scénario digne d'une vulgaire série b thailandaise et que tu crois que tu fais 2001.

Pas sûr qu'il croit faire 2001. Il croit surtout faire son film.

Et comme je l'ai déjà dit et le redirai encore : peu importe le script, seul compte le traitement. Et je ne connais pas de série B thaïlandaise qui ressemble à ce genre de trip.

Franchement, la relation dominant/dominé, on a compris dès la première scène entre eux, enfin de manière général les dialogues sont ridicules. Et si, je pense que Refn croit faire des films importants depuis un certain temps, qui se voudraient cultes ou intelligents alors qu'ils sont basés sur du vent. Et ce n'est pas ses diverses interviews où il est souvent très prétentieux qui me feront penser le contraire.

Cette façon de sursignifier chaque action, chaque dialogue, chaque regard, je trouve ça tout sauf subtil, surtout quand le fond est aussi intelligent qu'un dtv de Steven. J'ai vraiment l'impression qu'il mise beaucoup trop sur son sens de la mise en scène en en faisant des tonnes alors qu'il devrait davantage bosser son histoire et ses personnages. Le coté trip n'excuse pas tout.

[Mark Chopper]

Et ce n'est pas ses diverses interviews où il est souvent très prétentieux qui me feront penser le contraire.

Il joue un rôle en interview, c'est une évidence. Il balance les mêmes gimmicks, on sent la blague à force (du genre : "Ah au moment de préparer ce film, j'étais très déprimé..." qu'il balance à chaque fois pour chaque film). Pas besoin d'être psy pour voir que c'est le seul moyen qu'il ait trouvé pour lutter contre sa timidité.

Et si on commence à juger une oeuvre en jugeant la personnalité de son auteur, on n'a pas fini. Tu ne trouveras jamais plus puant en terme de suffisance que Tarantino et pourtant tu ne remets pas en question ses films en te basant là-dessus.

[Jed Trigado]

Mais quand on sait que j'aime David Lynch et qu'on a vu (et entendu) le film, on doit me croire facilement.

Ah merde, donc c'est comme son navet Inside Job ?

[Mark Chopper]

Je crois que j'ai mis 3 à celui-là.

Je m'autoquote :

Only God Forgives : 9/10

Le Cosmopolis de l'année en fait.

Mais totalement. En plus maîtrisé niveau image/son.

Avec les fans de Gosling / Drive qui se barraient en cours de séance

Je confirme que tu ne peux que détester Inside Job, qui est un OGF raté.

[Jed Trigado]

De toutes façons, je le verrai. Sans même voir le film, je suis en total désaccord avec les dires de Killbush selon lesquels un film devrait "raconter quelque chose" : la sensorialité sans notion de rationalité a aussi sa place au cinéma.