Dionycos a écrit:Elle pointe du doigt une jeunesse fascinée par le néant, leur fascination pour la vacuité. Des gens qui s'emmerdent et qui trouvent un intérêt dans des choses futiles.
Mais tout ça, on le sait. C'est une évidence, un lieu commun. On peut remonter aux premiers écrits de Bret Easton Ellis (pas loin de 30 ans, déjà), et sans doute avant.
Mais à quoi ça sert ? On pointe du doigt la superficialité. Et après ? On interroge ses causes ? Pourquoi une société reste fascinée devant le degré zéro (au hasard : Nabila ?) ? Qu'est-ce que ça nous apprend sur le monde dans lequel on vit ? Qu'est-ce qui déconne pour que certains mènent une vie aussi vide spirituellement ? Comment on en est arrivé là et peut-on emprunter une autre voie ?
Si on se contente de prendre un instantané, une photographie clinique, eh bien ce cinéma ne vaut pas mieux que la superficialité visible via Instagram.