[oso] Mes critiques en 2013

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Re: [oso] Mes critiques en 2013

Messagepar maltese » Ven 21 Juin 2013, 08:43

Mark Chopper a écrit:Il jouait dans la saison 4.
Sinon, il était excellent dans la série Boston Public (seule performance de sa part que je qualifierai ainsi).


OK...J'ai arrêté au début de la saison 3, ceci explique cela.
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Re: [oso] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 21 Juin 2013, 08:45

Bah tu n'as rien manqué :wink:
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Re: [oso] Mes critiques en 2013

Messagepar maltese » Ven 21 Juin 2013, 09:30

Oh j'en étais déjà un peu conscient :mrgreen: Ils auraient arrêté après la saison 2, tout le monde en aurait gardé un souvenir sympa, dommage...
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Die - Le Châtiment - 4,5/10

Messagepar osorojo » Dim 23 Juin 2013, 11:44

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DIE, LE CHATIMENT

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Dominic James (2012) | 4.5/10
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Erzatz sawien par excellence dont le seul intérêt réside en cette pression psychologique que subissent des personnages détenus dans un même endroit, mis face à la mort sans préavis. La variation est peu inspirée, rien ne vient vraiment lui donner une quelconque singularité. Le réalisateur tente bien d'apporter au tout un petit aura mystique avec cette secte d'anciens suicidaires ayant ressuscité, mais la sauce peine à prendre et on assiste, assez passif, au déroulement des exécutions plus ou moins inventives.

Il n'y aura finalement que le tueur pour nous garder un tant soit peu captivé, ce dernier est plutôt sympathique et pas trop mal caractérisé. Son petit côté personnage de comics, fou de jeu, traumatisé depuis son enfance et au tempérament bien trempé, tire la couverture à lui. Dominic James jouera de son côté malsain jusqu'au bout en s'appropriant un parallèle un peu grossier avec les gourous de type raëliens. Les autres persos sont assez fadasses malheureusement, on ne se prend d'affection pour aucun d'entre eux, ce qui enlève une grande dose d'implication dès lors qu'ils se retrouvent sur l'échafaud pour un petit jeu avec la mort.

En bref, une bobine assez plate et peu inventive, qui repose sur un concept qui a déjà été usé jusqu'à la corde par de nombreux autres films, parfois en moins bien, parfois en mieux. Pour le coup, c'est très moyen et même si ça peut faire office de film de fin de soirée, il faudra quand même être en mode peu exigeant tout en sachant bien ce que l'on se programme pour aller jusqu'au bout de la séance.
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Dernier Rempart (Le) - 6,5/10

Messagepar osorojo » Dim 23 Juin 2013, 14:50

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LE DERNIER REMPART

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Kim Jee-Woon (2013) | 6.5/10
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The last stand fit l'effet d'un gros pétard mouillé dans bon nombre de critiques à sa sortie en salle et c'est pleinement compréhensible tant il dépareille avec les œuvres si marquées par le style dithyrambique du génial Kim Jee-Woon. Bien plus calibré, classique dans sa mise en forme, il se contente, et c'est déjà pas mal, de livrer la marchandise en tant que blockbuster divertissant. Shooté avec efficacité tout de même, le coréen parvient à nous rappeler qu'il est bien derrière la caméra, lors de plans bien sentis mais trop rares pour transformer cette récréation honnête en moment mémorable. En l'état, The last stand est tout de même un chouette moment, amusant et décomplexé, qui permet même à un hurluberlu comme Knoxville de nous faire sourire, en dosant la présence de ce personnage loufoque avec justesse.

Au rang des grosses attentes avec cette bobine, qui était très prometteuse sur la papier, le retour en grande pompe de monsieur muscle. A l'arrivée, je ne suis pas spécialement convaincu, l'ex T800 souffre du passage des années et se meut bien péniblement lorsqu'il doit imposer sa puissance. On lui pardonne parce que son passif est ancré dans nos mémoires et que c'est toujours un plaisir de revoir sa trogne rectangulaire à l'écran, mais face à un Stallone qui continue de tenir la route par exemple, il est un peu à la peine. Le reste du casting est fade au possible, sans vie aucune, malheureusement.

Le bilan est en demie teinte donc. Le contrat est à moitié rempli, on s'amuse et on en prend plein les mirettes, d'autant plus que c'est quand même joliment réalisé, à l'image de cette vue aérienne des deux bagnoles qui jouent à cache-cache dans un champ de blé, c'est inspiré par moment, on sent juste le poids des studios sur l'élan d'un réalisateur qui possède indéniablement un sacré savoir-faire. Un peu plus de subtilité dans le script, un lead plus en forme, une bride moins forte aux envies d'un KJW que l'on sent en train de ronger son frein et le film aurait pu passer le simple stade du divertissement récréatif.
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Network - 6,5/10

Messagepar osorojo » Lun 24 Juin 2013, 20:06

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NETWORK

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Sidney Lumet (1976) | 6.5/10
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Oeuvre résolument visionnaire vis à vis des travers qu'elle dénonce, se voulant acide et dénonciatrice à outrance, Network s'attaque au monde de la télévision sans prendre de gants. En mettant en lumière une quête d'audimat qui prévaut sur l'humain et la vérité, Lumet se fait le justicier du peuple qui se fait manipuler par les médias de masse, incarnés ici plus précisément par la télévision et les émissions pourtant labellisées de la belle étiquette information.

Si l'intention est louable, le traitement est lui un peu lourd, voir grossier par moment. En caricaturant à volonté son sujet, Lumet prend un peu les masses populaires pour des ânes bâtés prêts à sauter par la fenêtre si leur présentateur favori leur demande. C'est à mon sens un peu cavalier et pas forcément très modeste, voir beaucoup trop moralisateur pour que j'adhère au parti pris du cinéaste. D'autant plus qu'autour de cette problématique, il ne parvient pas à construire davantage ses personnages pour qu'on s'intéresse au film autrement que par son côté pavé dans la marre. Du coup, au bout d'une heure de bobine, on a l'impression d'avoir fait le tour et il n'y aura finalement plus que la brutalité du dénouement pour nous sortir un peu de notre assistance passive.

Cela étant dit, Network a pour lui de belles qualités qui rendent compréhensible sa belle réputation. Lumet embarque sa caméra avec beaucoup de naturel pour se mettre presque lui même dans la situation qu'il dénonce. Il insuffle ainsi à son pamphlet un côté satirique un peu casse gueule, mais bel et bien présent. Impossible également de ne pas saluer les 4 acteurs qui se donnent le change avec énergie. Je ne suis pas un grand fan de Dunaway et même si je reste un peu en retrait vis à vis de sa prestation, il est indéniable que l'actrice se donne corps et âme pour affûter les griffes de la sauvageonne qu'elle incarne. Ça marche, son personnage nous évoque tout sauf de la sympathie !

Malgré ces qualités évidentes, je reste tout de même beaucoup en retrait vis à vis du propos central et de son traitement. Lumet s'enlise à mon sens dans une dénonciation trop unilatérale pour que j'adhère à sa vision des choses. J'ai également peu accroché au traitement de ses personnages dès lorsqu'il essaye de leur construire une vie en dehors de leur milieu professionnel. L'histoire entre Finch et Dunaway en est le parfait exemple, prévisible et ennuyeuse au possible. L'éviter aurait permis au réalisateur de raccourcir un peu son film, ce qui n'aurait pas été plus mal à mon avis, les 2 heures de bobine ne me semblant pas vraiment nécessaires.
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Re: [oso] Mes critiques en 2013

Messagepar Val » Mar 25 Juin 2013, 00:02

:super:
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TV Show - 5,5/10

Messagepar osorojo » Mer 26 Juin 2013, 00:03

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TV SHOW

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Hideo Nakata (2012) | 5.5/10
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Avec ce TV Show, on est bien loin du génie horrifique qui a révélé au monde l'excellent Nakata il y a quelques années. En plus de manquer cruellement d'ambition et de parti pris dans son traitement, cette course au tueur aux allures de critiques sociales peine quelque peu à prendre de l'ampleur. Et si on se laisse trimbaler pendant plus de 90 minutes sans trop broncher, c'est plus parce qu'on se dit qu'il va bien finir par décoller que parce qu'on est convaincu par ce que nous propose le réalisateur.

C'est bien dommage parce qu'à mon sens TV Show a quelques qualités qui le rendent sympathique. De son postulat de départ qui avait du potentiel, jusqu'à ces décors très studios qui font vraiment penser à ceux d'une télé réalité, jusqu'au casting improbable mais bien typique de ce genre d'émission, les ingrédients étaient sur la table pour une petit plat prometteur. Mais Nakata ne semble jamais parvenir à les lier entre eux et se contente de les mettre dans la gamelle sans les sublimer, voir même sans les diriger aucunement, si l'on se réfère aux différentes performances assez peu subtiles de tous les acteurs en présence, qui se perdent dans de grands gestes à l'écran.

Finalement, on ressort du film assez triste et surtout nostalgique des films bien plus percutants qui ont fait la renommée de ce réalisateur, qui est tout de même l'une des figures emblématiques de la J-Horror. Alors, en bon amateur du genre, j'ai quand même passé un bon moment devant ce petit moment qui lorgne davantage du côté thriller psychologique que l'horreur pure, mais il faut quand même être un minimum honnête, ce Tv Show ne vole pas bien haut, il est même très clairement dispensable.
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9 Souls - 8,5/10

Messagepar osorojo » Mer 26 Juin 2013, 20:57

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9 SOULS

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Toshiaki Toyoda (2003) | 8.5/10
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Il y a des personnalités qui se racontent avec leurs films, qui savent en tout cas toucher avec vigueur les spectateurs qui seront réceptifs à leur univers et Toshiaki Toyoda en fait indéniablement parti. Après les deux chouettes uppercuts qu'étaient Pornostar et Blue Spring, il signe avec 9 souls un film non seulement émouvant et singulier, mais également formellement très travaillé et marqué par des ruptures de style incessantes très maîtrisées. Véritable oeuvre transgenre, qui s'approprie les codes du film de prison, du thriller, de la comédie, du road trip ou encore de la poésie, ce nouveau cri visuel du réalisateur fait l'effet d'un petit concentré d'émotion qui nous laisse pas forcément indemne dès qu'elle se termine.

Pendant près de 2h de bobine, on s'est tellement attaché à cette bande de 9 salopards, pourtant tous à l'origine de crimes assez sordides, qu'on est réellement touché par ce qui leur arrive. A travers eux, Toshiaki Toyoda livre un bilan amer d'une société moderne où l'isolement est un phénomène récurrent et où la marginalité n'a pas forcément sa place. Chaque personnage du film semble dépassé par la vie, totalement inapte à en profiter. Cette liberté soudaine qui se présente à eux est l'occasion de tirer un bilan et de se lancer dans une quête de rédemption qui prendra différentes allures selon les caractères. Si certains sont bien conscients de ce qu'ils ont fait et ne se font guère d'illusion, d'autres tenteront de faire comme si rien ne s'était passé pour retrouver leur sensation et entourages d’antan. Bien entendu, ce refus de la réalité ne peut avoir qu'une seule issue. Peu glamour, souvent teintée de violence, elle habite toute la dernière partie du film pour contraster avec la mélancolie ambiante qui habitait l'image pendant la première heure à l'aide de scènes très sèches.

9 souls est un film qui se mérite. Assez lent et contemplatif dans sa première partie, phase nécessaire pour introduire tous les personnages en présence et leur donner de l'ampleur, acharné et sans concession dans son final, il saura récompenser les âmes réceptives qui récupéreront les pièces métaphoriques que sème Toshiaki Toyoda pour construire ce dénouement si émouvant, mis en scène avec poésie, inspiration et maîtrise. On finit 9 souls avec un petit pincement au coeur, touché de plein fouet par ces destins on ne peut plus hors normes.
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Re: [oso] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mer 26 Juin 2013, 22:55

Tu as trouvé Hanging Garden ?
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Re: [oso] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Jeu 27 Juin 2013, 00:14

Ouais, mais en qualité vraiment moyenne, alors j'hésite à le découvrir dans ces conditions. Mais il est hard à trouver alors je vais peut être pas avoir le choix :(
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Female Prisoner Sigma - 5,5/10

Messagepar osorojo » Sam 29 Juin 2013, 01:23

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FEMALE PRISONER SIGMA

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Sasuke Sasuga (2004) | 5.5/10
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Le genre de film réservé à un public averti, en tout cas au courant du programme qu'il se réserve. En lançant female prisoner sigma, je m'attendais à un bon petit WIP en mode série B qui tâche et j'en ai eu pour mon argent. Entre les effets cheap mais sans complexes qui osent tout, le plot ultra classique qui fait sourire et tous les composantes du genre, entre maton pervers sans pitié, et amazone qui n'a plus rien à perdre, le menu est plutôt sympa. Certains passages sont même assez bien gaulés, portés par des angles de vue peu communs qui donnent un peu de pêche à l'image. Il ne faudra pas en attendre davantage, on est dans une autre cour que la saga de la femme scorpion, mais le plaisir est quand même présent. Et si l'actrice principale reste dans l'ombre de la belle Meiko, elle livre toutefois une prestation honnête.

Pour ces quelques raisons, j'ai passé un bon moment avec Female Prisoner Sigma. Je me suis bien amusé pendant toute la dernière partie qui part dans du fantastique bien poussif. C'est ce qui est sympa avec ce genre de bobine, aucune barrière ne vient freiner les idées. Alors oui, c'est fait avec des gros sabots, on n'y croit pas une seconde, mais c'est si naïf et du à une envie de bien faire qu'on se laisse finalement prendre au jeu :)
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Saw - 7,5/10

Messagepar osorojo » Sam 29 Juin 2013, 11:20

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SAW

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James Wan (2004) | 7.5/10
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Saw a marqué les esprits l'année de sa sortie par sa violence sèche et brutale. Inspirant fascination pour ceux qui aiment les péloches énervées, répulsion pour les âmes plus sensibles, James Wan s'imposait sur la scène de l'horreur comme un nom à suivre en malmenant ses premiers spectateurs avec un twist final qui tient du génie dans son écriture. Cette idée à elle seule a permis à Saw de franchir le cap du simple film horrifique pour lui donner un impact bien plus important.

En remettant hier, 9 ans après ma découverte du film, le Blu Ray dans mon lecteur, la question qui se posait était la suivante : Saw pouvait-il encore me fasciner aujourd'hui alors même que je ne pouvais plus être surpris par son dénouement de vrai malin. Et si je partais avec un réel à priori en pensant m'ennuyer, je me suis fait une nouvelle fois cueillir par un film au rythme parfaitement maîtrisé qui parvient à rester avec habileté sur la corde raide du probable et de l'irréel pour nous impliquer au maximum par son histoire simple mais efficace.

En premier lieue, ce qui marque à la révision, c'est cette gestion très pertinente de l'espace que montre James Wan. Alors que Saw était son premier film, il montrait déjà sa capacité à faire sien un endroit pour en tirer le meilleur dans sa mise en scène. Que ce soit ce passage dans l'antre du Jigsaw ou bien évidemment le lieu clé de l'intrigue, tout est parfaitement dosé, lumière, couleurs, ambiances, contribuent à cette atmosphère si particulière qui habite l'image. Le seul petit bémol que l'on pourrait soulever, à mon sens bien plus la conséquence d'un manque de budget que d'une véritable maladresse du jeune réalisateur, concerne les petits passages en accélérés qui viennent un peu entacher la rigueur du reste.

Dans tous les cas, Saw prouve encore aujourd'hui qu'il n'était pas qu'un effet de mode, mais bel et bien un film à l'écriture efficace dont la mise en scène inspirée lui permet de passer les années sans prendre une ride. Encore aujourd'hui on prend du plaisir à s’immiscer dans l'esprit de ce tueur à l'origine d'une saga qui n'a jamais vraiment su retrouver l'essence de cette première pierre. Cette dernière avait en effet pour elle ce que les suivants ont oublié de mettre au menu, une storyline, peut être un peu maladroite, mais plus diversifiée qu'un simple enchaînement d'exécutions ultra gores qui donnait beaucoup plus d'impact aux insertions de violence sans compromis que Wan sait faire exploser à l'écran.
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Jardin suspendu (Le) - 8,5/10

Messagepar osorojo » Sam 29 Juin 2013, 21:35

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LE JARDIN SUSPENDU

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Toshiaki Toyoda (2005) | 8.5/10
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Avec le jardin suspendu, Toshiaki Toyoda confirme cette facilité qu'il a de construire des personnages pour les faire vivre le temps d'un film. Prenant cette fois-ci pour point central de son histoire un foyer dont la règle principale est de ne jamais se mentir, le cinéaste dresse le portrait d'une famille pas comme les autres dans laquelle les sourires sont bien souvent uniquement de façade. Ce pitch de départ assez classique va prendre toute son ampleur grâce à l'écriture des personnages, précise et percutante. Toyoda ne laisse personne sur le bord de la route, et s'il s'intéresse particulièrement à la mère de famille en décortiquant ses obsessions, c'est pour faire vivre également avec fureur les autres membres de la cellule familiale. Entre les deux enfants qui ont également leurs petits secrets et tentent de se soustraire à cette règle qui les opprime malgré son côté très libertaire, et le mari volage qui tente de combler le manque d'amour dont lui fait preuve sa femme en s'adonnant à des parties de jambes en l'air dans des love hotel, chaque personnage du film a son histoire et sa propre personnalité, qui fait qu'on s'attache à chacun d'entre eux. Dès lors, quand Toyoda fait s'effondrer ce bonheur qui semblait être à l'ordre du jour dans la famille, on est réellement touché par ce qui se passe.

Pour ne rien gâcher, on retrouve dans ce jardin suspendu la sensibilité musicale et artistique à fleur de peau de Toyoda. Les images et la musique trouvent ainsi une parfaite cohésion pour accompagner la peinture acide que nous propose le réalisateur. Ce dernier laisse liberté totale à son inspiration, qui par moment peut nous faire douter (ces rotations de plan assez laborieuses) mais nous font oublier toute réserve lorsqu’elle est à l’origine de séquence poétique virtuose qui sont typiques de son boulot, à l’image de ce déluge de sang qui vient signer la tant attendue délivrance de l'obsessionnelle Eriko.

Après une première partie de filmographie bien plus énervée, lors de laquelle Toyoda jouait davantage avec la jeunesse pour l’associer à la violence de ses films, le jeune cinéaste s’intéresse avec brio à la cellule familiale dans toute sa complexité. Le jardin suspendu est une œuvre sincère et touchante qui confirme indéniablement tout le talent de son auteur.
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Re: [oso] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 30 Juin 2013, 13:50

Je suis bien content d'avoir pu le découvrir sur grand écran celui-là...

Je te conseille de faire une petite pause avant d'attaquer les trois autres, sinon la rupture de ton risque d'être violente :wink:
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