
Patrick, psychiatre un brin fasciste fait la rencontre du jeune Rémy. Roux, victime de moqueries, et mal dans sa peau, ce dernier veut quitter une région et une famille qui ne le comprennent pas. Sa future destination est l’Irlande. Alors qu’on s’attendait à un road-movie barge, Notre jour viendra déçoit fortement tant sur la forme que sur le fond.
Gravas s’est vite fait connaitre par ses clips esthétiques mais un peu bas du front pour des groupes comme Justice ou M.I.A (qui parlait déjà de l’extermination des roux). On s’attendait à un film psychédélique, pleins de gimmicks « clippesque », avec une bande son fun et anxiogène (comme « stress » de Justice), avec des personnages sombres et dérangés. Mais non. Sauf, un Cassel habité et seul à donner une pointe d’humour au film, donne du peps au long métrage. Mais que dire d’Olivier Barthélémy ridicule avec sa fausse coloration rousse…
Pour un premier film, Gravas est très timide esthétiquement. Le cadrage est académique. Le montage du film est fluide mais rien n’est marquant, rien ne reste dans l’esprit et le tout devient vite ennuyeux. Le pire dans tout ça, c’est que Notre jour viendra contient tous les défauts des premiers films. La narration poussive, l’histoire naviguant un peu à vue, les personnages vite lassants…
Notre jour viendra est un peu l’anti Bienvenue chez les chtis. Gravas filme avec un certain réalisme, une région du Nord, ouvrière, sans vie, pauvre où les gens sont cons, moches et sans réelles perspectives. Dans un sens, il n’y a rien de gênant.
Mais à force de vouloir donner une tonalité sérieuse à son long métrage, Gravas l’enfonce dans une succession de scènes tapageuses sans vraie saveur et boursouflée d’une prétention mal venue.
Se voulant provocateur, Gravas place tous les clichés possibles et inimaginables: les insultes sur les arabes et les juifs, la moquerie des roux, des gros, des homosexuels, des handicapés.
Souvent, de par l’environnement et les personnalités qui sont montrés, on se met à penser au Groland. Mais là où l’émission de Canal+ joue la carte du second degré avec une subtile revendication limite anarchique, Notre jour viendra fait rire sans le vouloir. Des scènes comme celles du mariage où des vieux se galochent ou la scène de jacuzzi avec un handicapé, perdent toute étrangeté, au contraire d’un film comme Carne qui était féroce et presque nihiliste. Mise à part une scène de triolisme un peu graveleuse, le film de Gravas tombe dans l’ennui et l’anonymat le plus total.
A la fois timide dans la forme mais terriblement prétentieux dans le fond, Gravas manque le coche à tous les niveaux. Faussement subversif, jamais dérangeant ni déviant, Gravas nous balance un film se voulant sérieux mais qui tombe dans le grotesque non assumé.
Gravas s’est vite fait connaitre par ses clips esthétiques mais un peu bas du front pour des groupes comme Justice ou M.I.A (qui parlait déjà de l’extermination des roux). On s’attendait à un film psychédélique, pleins de gimmicks « clippesque », avec une bande son fun et anxiogène (comme « stress » de Justice), avec des personnages sombres et dérangés. Mais non. Sauf, un Cassel habité et seul à donner une pointe d’humour au film, donne du peps au long métrage. Mais que dire d’Olivier Barthélémy ridicule avec sa fausse coloration rousse…Pour un premier film, Gravas est très timide esthétiquement. Le cadrage est académique. Le montage du film est fluide mais rien n’est marquant, rien ne reste dans l’esprit et le tout devient vite ennuyeux. Le pire dans tout ça, c’est que Notre jour viendra contient tous les défauts des premiers films. La narration poussive, l’histoire naviguant un peu à vue, les personnages vite lassants…
Notre jour viendra est un peu l’anti Bienvenue chez les chtis. Gravas filme avec un certain réalisme, une région du Nord, ouvrière, sans vie, pauvre où les gens sont cons, moches et sans réelles perspectives. Dans un sens, il n’y a rien de gênant. Mais à force de vouloir donner une tonalité sérieuse à son long métrage, Gravas l’enfonce dans une succession de scènes tapageuses sans vraie saveur et boursouflée d’une prétention mal venue.
Se voulant provocateur, Gravas place tous les clichés possibles et inimaginables: les insultes sur les arabes et les juifs, la moquerie des roux, des gros, des homosexuels, des handicapés.
Souvent, de par l’environnement et les personnalités qui sont montrés, on se met à penser au Groland. Mais là où l’émission de Canal+ joue la carte du second degré avec une subtile revendication limite anarchique, Notre jour viendra fait rire sans le vouloir. Des scènes comme celles du mariage où des vieux se galochent ou la scène de jacuzzi avec un handicapé, perdent toute étrangeté, au contraire d’un film comme Carne qui était féroce et presque nihiliste. Mise à part une scène de triolisme un peu graveleuse, le film de Gravas tombe dans l’ennui et l’anonymat le plus total.
A la fois timide dans la forme mais terriblement prétentieux dans le fond, Gravas manque le coche à tous les niveaux. Faussement subversif, jamais dérangeant ni déviant, Gravas nous balance un film se voulant sérieux mais qui tombe dans le grotesque non assumé.






Mysterious Skin propose une œuvre plus sensible, plus sombre et plus profonde que la trilogie "Teenage Apocalypse". Toujours déluré avec ses teenagers paumés et sexués tout droit sortis de "Nowhere" ( la copine un peu lunatique et le copain homosexuel) , toujours coloré avec cet univers grunge, toujours vaporeux avec cette bande son aérienne (Slowdive, Sigur Ros..), Araki n'en oublie pas son intégrité cinématographique et ses gimmicks underground (le côté Science-Fiction avec les extraterrestres) .
Tous les opposent mais ils souffrent de la même incertitude. Neil, à la fois victime et complice de son bourreau, ne sait pas de quel côté il se trouve. Neil, baise tous les hommes murs qu’il trouve sur son chemin, symbole à la fois de son émancipation et de la punition qu’il s’inflige à lui-même. Ses faits et gestes sont presque mimétiques, faisant place à une automatisation de la psyché pour oublier son passé mais dans le même temps pour reproduire le schéma sexuel qu’il subissait, voulant retrouver un fantasme disparu. 





La magnétique et magnifique Mila Kunis est le miroir opposé de Nina. Belle, arrogante et décomplexée, elle est tout ce que voudrait être Nina. 
Comme souvent dernièrement, les blockbusters hollywoodiens ont cette tendance à édulcorer le style et l’influence de leurs réalisateurs. Mais on a beau chipoter, Man of Steel n’en reste pas moins une œuvre bourrée de qualités tant dans sa construction que dans sa destruction, optant généralement un ton sérieux.
On peut même penser que Clark Kent n’est vu que par le prisme d’un nom d’emprunt, cachant derrière lui, un être supérieur aux autres humains. Kal-El s’est adapté moralement (amour dans la famille Kent avec un très bon Kevin Costner, solidarité etc) aux humains mais aussi physiquement ( ces cellules qui s’adaptent à l’atmosphère terrestre, c’est très bien pensé). Et petit à petit il connaitra les contours de son passé kryptonien. 
Eyes Wide Shut n'est pas un film d'amour mais un film sur le couple et le désir. Couple, entité fait de désir et de mystère où tout n'est pas forcément bon à dire ou à entendre. Kubrick nous place au plus près de l'intimité du couple. Il s'interroge sur l'infiniment petit et sur les fondations sur lesquelles tiennent un couple: est ce qu'une simple idée, une simple pensée érotique est synonyme de passage à l'acte?
Bill, entre rêve et réalité, longera les ruelles de New-York dans des virées nocturnes où il fera la rencontre de mystérieux individus, qui mettront à contribution sa quête de jouissance extra conjugale et de ses nouveaux désirs. New-York, filmée, comme une ville charnelle, aux multiples tentations. Mais,Bill sera impuissant tant psychologiquement que physiquement en dehors de son couple. Le film confronte une certaine vision de la morale avec le désir sans jamais en baliser les frontières. Libre tant dans la forme que dans le fond, Eyes Wide Shut est avant tout un film qui fait appel à nos sens, comme une sorte de conte de fées pour adultes. Ce qui marque durant tout le film c'est la confrontation entre l'élégance des décors avec la perversité des individus habitant et faisant vivre ces lieux. 








Là où The Watchmen donnait un coup de pied dans les fourmilières des Blockbusters par son côté sombre et très violent, Sucker Punch souffre d’un académisme qui rend le film terriblement ennuyeux. Le schéma narratif est toujours le même, composé de scènes de dialogues suivies de scènes bastons imaginées. Le film joue la carte de l’ambivalence entre rêve et réalité, et ça plusieurs fois de suite, sans que les personnages ou les enjeux grandissent.
Le film manque clairement de consistance tant dans les dialogues que dans le scénario. L’univers sombre du film de par son histoire est en totale contradiction avec la réalisation superficielle de Zack Snyder . Malgré le casting intéressant vu par le prisme de filles iconisées en guerrières féministes, les filles sont faussement érotisées de par leur tenue, ce qui leur donne un air froid et assez frigide.




