[angel.heart] Mes critiques en 2013

[angel.heart]

Ah ouais, j'avais même pas grillé.

[Dunandan]

Tiger on the beat - Liu Chia-Liang

Le sergent Francis Li est un véritable poltron et dragueur invétéré. Il se retrouve avec un jeune coéquipier plutôt remuant sur les bras et une affaire de meurtre à résoudre. Ils suivent une jeune femme qui se révèle être la sœur du meurtrier, dealer de drogue.

Buddy movie rigolard pendant sa premier heure, mettant l'accent sur la différence de caractère de son duo de flic, l'un étant plus chaud pour la drague que pour boucler le criminel, l'autre prenant son travail très à coeur et étant adepte des méthodes bien musclés, la grosse partie du film est plutôt légère et donne inévitablement dans l'humour bien gol si cher au cinoche HK ( même si ça reste ici modéré ) tout en étant régulièrement ponctuée de quelques ruptures de ton aux éclats de violence tout de même bien vénères.
Jusqu'ici le film se laisse suivre tranquillement, rien de transcendant à l'horizon mais de l'honnête divertissement pour l'amateur du genre.

Par-contre, arrivé dans les dernières minutes du métrage le niveau ne va clairement pas être le même, celui-ci se clôturant sur un climax final absolument démentiel, où comme à son habitude Liu Chia-Liang va déployer l'artillerie lourde dans les dernières minutes de son film et offrir au spectateur un putain de morceau d'anthologie. La scène doit durée une dizaine de minutes mais alors putain, il s'en dégage non stop une sensation de fureur totalement bluffante et absolument jouissive, avec une superbe utilisation de décors qui se font bien défoncés, des chorégraphie dynamique et du bon gros fights, à mains nues comme au gun, avec entre autre un duel de kung-fu à la tronçonneuse, totalement survolté, et une utilisation particulièrement classe d'un shotgun à distance, celui-ci étant attacher à une corde, laquelle permettant de le faire aller et revenir et donc de niquer les adversaires sans leur faire face.
Je vous le dis, ce climax est une pure tuerie!

Nul doute que c'est un très grand monsieur du cinéma qui nous a quitté aujourd'hui, un mec que j'ai personnellement toujours trouvé très appliqué dans son travail, et ce, quelque soit le poste qu'il occupait ( réal, chorégraphe, acteur... ) en plus d'être toujours très sincère et généreux envers les attentes de son publique.
Rest in peace, dude...

7,5/10

[pabelbaba]

Il pète bien le final! T'es mûr pour le 2 du coup. Mais bon, c'est pas une suite, y'a juste le sidekick et Danny Lee à la place de CYF.

[angel.heart]

Oui, je me doute bien que ça n'est pas une suite...

À HK la spécialité étant de faire des suites qui ne le sont pas...

Je tenterais.

[angel.heart]

Un justicier dans la ville 2 - Michael Winner ( 1981 )

Passée sous le giron de la Cannon pour ce second volet, la saga Death Wish commence à prendre de sérieuses allures de comic book movie, généreusement bis et de plus en plus amorale ( chose qui se confirmera avec le point de non retour Death wish 3 et son hallucinante guérilla urbaine ) avec son perso de justicier aux méthodes expéditives toutes aussi radicales que celles des criminels qu'il puni.
Cinéaste de la provoc, Winner s'amuse ici à constamment confronter son personnage principal à toutes sortes de signes biblique ( église, crucifix ) auxquels celui-ci ne prête guère attention, comme pour mieux souligner le fait que son justicier n'est pas le bras vengeur de dieu mais est bien son propre maître, avec sa notion de justice et ses règles bien à lui.

C'est dans l'atmosphère urbaine et crasseuse d'un Los Angeles nocturne, aux rues peuplées de SDF, drogués, ivrognes et prostitués ( des figurants bien souvent dans leurs propres rôles, ceux-ci ayant été recrutés sur place... ), que notre "justicier" effectue ses chasses, après avoir, à la manière d'un super héros, enfilé son habit de terrain, lequel le rendant difficilement distinguable de ses proies.
Moins psychologique que le premier volet, du fait que son perso principal y soit beaucoup moins nuancé, mais définitivement plus violent, plus cul et plus graphique, en tant que plaisir immédiat ce Death Wish 2 assure le show et le fait sans compromis, tout en se payant le culot de s'achever sur un final anti-spectaculaire qui, d'un point de vue idéologique, achèvera d'un rebuter plus d'un...

Moi j'ai trouvé ça kiffant.

7,5/10

[Kakemono]

J'ai découvert le premier il y'a quelques mois et j'ai plutôt apprécié. Je me suis jamais penché sur les suites mais ta critique me donne envie (celle de Logan un peu moins par contre, va faloir trancher ).

[angel.heart]

À mater en mode bis et sans chercher à trop analyser le fond, ça passe très bien.

[angel.heart]

Rafureshia - Hisayasu Sato ( 1995 )

À la croisé du pinku eiga, de la comédie satirique bien trashouille et du drame social, le film mets l'accent sur les déviances sexuelles de ses protagoniste, à base d'inceste, de travestisme, sexe lesbien et autres scènes de viol, avec des personnages qui, en voulant échapper à leurs environnements, se retrouvent bien souvent dans des situations finalement toutes aussi incongrues.
Dans sa volonté d'offrir du trash et de s'attarder à décrire les relations déglinguées au centre de la cellule familiale l'oeuvre est à rapprocher du cinéma d'un Takashi Miike ( son Visitor Q en tête ) mais ne parvient hélas jamais à donner une réelle profondeur à son sujet, sur les 63 minutes du film les scènes choc s'enchaînant à un rythme qui ne laisse finalement que peu de place à l'émotion.
On se retrouve donc avec un film non déplaisant mais dont les allures d'intéressante coquille vide fixent bien vite les limites.

6/10

[Mark Chopper]

Jamais eu le courage de mater un film de Sato... Entre le sujet de son film le plus connu (Horse and Woman and Dog : je te laisse deviner le sujet) et le fait d'avoir confié une fois un rôle à Issei Sagawa (le japonais cannibale), on ne peut pas dire que ça me branche tout ça.

[Kareem Said]

Death Wish 2 est mon favori ex-aequo avec le 3 qui est jouissif avec son mythique flingue.

[angel.heart]

Jamais eu le courage de mater un film de Sato... Entre le sujet de son film le plus connu (Horse and Woman and Dog : je te laisse deviner le sujet) et le fait d'avoir confié une fois un rôle à Issei Sagawa (le japonais cannibale), on ne peut pas dire que ça me branche tout ça.

Oui bah, pour ses autres films je ne sais pas, mais celui-ci est loin d'être indispensable.

Death Wish 2 est mon favori ex-aequo avec le 3 qui est jouissif avec son mythique flingue.

Ouep, deux bons gros kiffes.

Par-contre j'ai maté le 4 aujourd'hui et c'est clairement moins bon.

[Kareem Said]

Le 4 est nul et trop soft, c'est plus façonné 90's.

[angel.heart]

C'est du J. Lee Thompson sur la fin.

Un an plus tard et toujours avec Bronson il fera le nullissime Messager de mort et son dernier film ( Kinjite, encore avec Bronson ) sorti l'année suivante n'a pas non plus une répute du tonnerre...

Par-contre il avait bien assuré avec La Loi de Murphy et son Justicier de minuit me tente bien...

[angel.heart]

Bilan juin :

65 films vus.

295 : Evil Dead ( vost ) : 8,5/10
296 : Evil Dead 2 ( vost ) : 10/10
297 : Monamour ( vost ) : 3/10
298 : La cloche de l'enfer ( vf ) : 8,5/10
299 : Métal hurlant ( vost ) : 8,5/10
300 : Alien from L.A ( vost ) : 4/10
301 : Spider-Man ( vost ) : 8/10
302 : Voyage au centre de la Terre 2 : l'île mystérieuse ( vost ) : 5/10
303 : Happy Feet 2 ( vost ) : 10/10
304 : Meurtre à la mode ( vost ) : 6,25/10
305 : Le jour des fous ( vosta ) : 6/10
306 : Blanche Neige et le chasseur ( vost ) : 5,5/10
307 : Happy Birthday to Me ( vosta ) : 7/10
308 : Female Demon Ohyaku ( vosta ) : 8,75/10
309 : Les échappées : 7/10
310 : Détour mortel 4 ( vost ) : 6,75/10
311 : Le Voyage fantastique ( vost ) : 8/10
312 : Top cops ( vost ) : 5/10
313 : Only God Forgives ( vost ) : 8/10
314 : Centurion ( vost ) : 5/10
315 : Leaving Las Vegas ( vost ) : 8,5/10
316 : Ghoulies ( vf ) : 1/10
317 : Evil Dead 3 : L'armée des ténèbres ( director's cut ) ( vost ) : 8,5/10
318 : Tucker ( vf ) : 8/10
319 : The king of new york ( vost ) : 8,5/10
320 : Goke, Body Snatcher From Hell ( vosta ) : 6,75/10
321 : La légende du Phoenix ( vost ) : 6,75/10
322 : L'Homme, l'orgueil et la vengeance ( vf ) : 7/10
323 : Zoolander ( vost ) : 7/10
324 : The Dark Knight Rises ( vost ) : 6/10
325 : La Loi de Murphy ( vost ) : 7/10
326 : La dame rouge tua sept fois ( vosta ) : 7/10
327 : 28 semaines plus tard ( vost ) : 8,5/10
328 : Postal ( vost ) : 8/10
329 : Frangins malgré eux ( vost ) : 8,5/10
330 : Fight Club ( vost ) : 8/10
331 : Love exposure ( vost ) : 10/10
332 : Le premier jour du reste de ta vie : 8/10
333 : Les possédées du diable ( vf ) : 5/10
334 : Identification d'une femme ( vost ) : 8/10
335 : The boob tube ( vost ) : 3,5/10
336 : Avenging Force ( vf ) : 6/10
337 : Malibu high ( vost ) : 3,5/10
338 : Le fascinant Capitaine Clegg ( vost ) : 6,/10
339 : Le Baiser du vampire ( vost ) : 6,5/10
340 : Le Cercueil vivant ( vost ) : 4/10
341 : En cloque, mode d'emploi : 4/10
342 : La nuit des maléfices ( vost ) : 5/10
343 : Lâchez les monstres ( vost ) : 7,5/10
344 : Dredd ( vost ) : 6,5/10
345 : Showgirls ( vost ) : 9/10
346 : La sentinelle des maudits ( vost ) : 7,5/10
347 : Blackthorn ( vost ) : 8/10
348 : Blue Velvet ( vost ) : 8/10
349 : Clerks ( vost ) : 8/10
350 : L'empire des sens ( vost ) : 7/10
351 : Cannibal! The Musical ( vost ) : 6,5/10
352 : Karate Bullfighter ( vosta ) : 6,5/10
353 : Red Heat ( vo ) : 3,5/10
354 : Tiger on the beat ( vosta ) : 7,5/10
355 : Flaming Brothers ( vost ) : 5,5/10
356 : Un justicier dans la ville 2 ( vf ) : 7/10
357 : Rafureshia ( vosta ) : 6/10
358 : Le Justicier braque les dealers ( vf ) : 5/10
359 : Dragon Gate, la légende des sabres volants ( vost ) : 5,5/10

Les 2 énormes claques :

Autres belles découvertes :

Meilleure redécouvertes :

Grosse merde :

Beautés du mois :

[Alegas]

Dragon Gate: La légende des sabres volants - Tsui Hark

Bon bah, déception...
Niveau intrigue on a un truc très classique, assez proche de L'auberge du dragon dans l'esprit mais saupoudré d'un agréable parfum sérial, comme pouvait déjà l'être Detective Dee. Ni transcendant ni honteux, l'ensemble est tout de même un peu trop long, et si certaines idées pouvaient s'avérer ultra-bandantes sur le papier ( le fight dans les airs, en pleine tempête ) le résulta à l'écran est tout autre.
Car bien évidement, ce qui rend souvent le visionnage pénible ce sont les CGI hideux, je peux sans mal concevoir que l'on soit parfois bien obligé de faire avec les moyens du bord mais là c'est vraiment trop, d'autant plus que cela rend le film souvent paresseux, là où avec un peu d'effort et d'inventivité il aurait été possible de mieux faire passer la pilule, quitte à, par instant, bricoler un truc à l'ancienne...
Du strict point de vu de la réal je n'ai pas non plus trouvé Hark en forme, aucun signe de virtuosité à l'horizon et, pire encore, la grosse partie des fight s'avère franchement peu gracieuse, car bien souvent plombée par de bonnes grosses fautes de goût ( là où dans Dee, celui-ci arrivait sans mal à combler les lacunes d'un casting pas forcement composé de tueurs en arts martiaux, par une mise en scène constamment inventive ).
Le casting s'en sort pas trop mal même si encore une fois on a vu beaucoup mieux chez le réal.
Voilà. Va falloir que Hark se bouge un peu à l'avenir, parce-que, s'il continu dans cette voie, je pense que nous allons perdre un très grand réal...

5,5/10