[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Ven 12 Juil 2013, 15:50

Celui-là, même en appréciant moyennement le genre, ça vaut 7 min. En plus c'est bien rythmé, bien réalisé, avec des personnages plutôt charismatiques ...

Bon c'est sûr qu'avoir aimé Sanjuro avant c'est un plus, mais c'est en même temps très différent, plus sombre et pessimiste.
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Killshot - 6/10

Messagepar Jack Spret » Lun 15 Juil 2013, 19:06

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Même si j'ai déjà vu des manières bien dégueulasses de flinguer du Leonard en l'adaptant comme un pied (Cat Chaser en tête), je peux pas m'empêcher de me farcir tout ce qui se rapproche de près ou de loin à ses œuvres. Killshot se range heureusement dans la partie réussie du panier. Même s'il ne casse pas trois pattes à un canard par son scénario convenu, le casting est tellement réussi et l'ambiance tellement noire qu'on y croit à fond. Entre Mickey Rourke monolithique mais qui laisse transparaître une large palette d'émotions dans sa voix, les fusillades très correctes qui ponctuent la bobine et les relations qui se lient entre les différents personnages plutôt bien écrites, on ne peut qu'apprécier le spectacle. Seulement, Killshot manque de fun, de peps et là où certains voient une mise en scène correcte cherchant à ne jamais surpasser le scénario pour faire vivre ses personnages, j'y ai vu un ventre mou qui ne permet au film de décoller vraiment malgré des séquences intéressantes. Un bon petit film du samedi soir cela dit !

6/10

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Sang du Damné (Le) - 7/10

Messagepar Jack Spret » Mar 16 Juil 2013, 19:46

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Première incursion pour Gosha dans le polar, Le sang du damné fait montre d'une partition particulière. Empruntant autant aux yakuzas eigas qu'aux films noirs américains (souligné par une bande originale très porté sur les sonorités jazz), il se suit comme une ballade à travers la ville, porté par un sentiment de rédemption teinté de pessimisme qui sera le propre de son cinéma. Mais les similitudes ne s'arrêtent pas là, au contraire: le compositeur Masaru Sato et l'acteur principal Tatsuya Nakadai feront des apparitions récurrentes dans ses futures réalisations. Et si Gosha tâtonne encore avec un style visuel original, l'ambiance poisseuse et mélancolique du film repose nettement sur la capacité des deux pré-cités à alimenter cette atmosphère.

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S'apparentant à un chemin de croix, le périple d'Oida n'est ni plus ni moins qu'une manière d'expier ses fautes. Tout autant victime de l'accident qui coûtera la vie à un père et sa fille, pour lequel il fera de la prison, son personnage semble dépourvu de tout souffle de vie. Comme désincarné, il avance tel une âme errante à travers des décors urbains d'une noirceur désespérante (égouts, cabaret, club de boxe). Bien qu'ayant le regard vide de celui pour qui la vie ne vaut plus la peine d'être vécue, Nakadai parvient à insuffler une telle humanité à son personnage par des sourires discrets, des gestes tendres et une voix aux sonorités plus ou moins graves suivant son humeur, la petite fille l'accompagnant lui permettant de refaire surface de sa dépression.

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Piochant allègrement dans différents niveaux de la classe moyenne, l'intégralité des personnages à ce quelque chose du pêcheur qui survit d'une vie abandonné par la chance et résonnant d'une culpabilité plus ou moins grande. A chaque rencontre qu'Oida fera, ils se feront révélateur de la part d'humanité qui existe encore chez lui, par l'intermédiaire de flashbacks très bien pensés. Leurs histoires, racontées au clair de lune d'un Japon dévasté par les craintes et les doutes de l'époque, résonnent comme autant de tranches de vie semblables à des milliers d'autres Japonais. Sous ses airs de film noir, Le sang du damné couve une mini fable sociale parfaitement maîtrisée dans son écriture et sa corrélation avec l'intrigue.

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Troisième film et second genre abordé, Hideo Gosha montre toute l'étendue de son talent en manipulant des codes inventés bien avant lui pour se les réapproprier et les modeler à son aise, révélant un amour immodéré pour ses personnages plutôt que l'intrigue qui, bien qu'efficace, reste simpliste. Malgré quelques effets relevant plus du zèle que de l'inventivité (le générique en négatif, trop illisible pour convaincre), Le sang du damné est une véritable réussite.

7/10
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World War Z - 6,5/10

Messagepar Jack Spret » Mer 17 Juil 2013, 10:50

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Après avoir écrit le Guide de survie en territoire zombie (que tout amateur de films de zombies se doit d'avoir dans sa bibliothèque), Max Brooks a décidé de passer à la vitesse supérieure avec World War Z, un faux roman d'anticipation regroupant différents témoignages de survivants d'une épidémie mondiale transformant les êtres humains en morts vivants. Réputé inadaptable à cause d'un style de narration très spécial, Brad Pitt et sa boîte de production décide tout de même de tenter leur chance, après avoir damé le pion à Leonardo DiCaprio. Straczynski, auteur de comics et scénariste débutant (L'échange ou Thor, soit le coq à l'âne) est choisi pour s'occuper du scénario, très vite remplacé pour des raisons de planning par le frère de Joe Carnahan puis par Damon Lindelof, qui accouchera de la version définitive que l'on connaît.

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Si le résultat donne un blockbuster estival et familial qui se laisse regarder, les fans du genre regretteront amèrement que les studios aient choisis une classification PG-13, donnant lieu à des scènes nettoyées de toute violence et de toute représentation graphique de celle-ci. Et un film de zombies sans hémoglobine ou tripes à l'air, excusez-moi du peu mais ça n'est pas un film de zombies. World War Z se veut une réponse décomplexée à des œuvres tels que 28 jours plus tard où la survie au quotidien prend le pas sur la défense d'un objectif précis. Et malgré le survol complet de la psychologie des personnages, certaines scènes aident à faire passer la pilule par leur intensité dramatique. Bien que le film soit une vitrine pour Brad Pitt (il est de chaque plan), certains personnages parviennent tout de même à exister (la militaire israélienne).

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Le rythme est calqué sur les jeux d'aventures bigger & louder tels qu'Uncharted 3 ou Tomb Raider, où on ne laisse souffler le spectateur qu'à de rares occasions, tout étant prétexte à une avalanche d'effets spéciaux (dégueulasses pour la plupart) et de suspense pas toujours bien géré. Le problème de World War Z vient justement du fait qu'il cherche à être trop généreux avec son public alors qu'il suffisait de garder les ramifications politiques, économiques et humanistes du livre d'origine. Une arlésienne qui va peiner à trouver son public sur la durée, même s'il arrive à rembourser le budget colossal alloué pour faire naître ce bébé mort né (190 M de $).

6,5/10

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Commando - 8/10

Messagepar Jack Spret » Mer 17 Juil 2013, 14:00

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Pas revu depuis ma tendre adolescence où j'enquillais les péloches burnées les unes après les autres. Et même si le film a pris un sacré coup de vieux en terme d'esthétisme (vêtements, musique), ça défonce toujours autant. Je ne reviendrais pas sur les multiples défauts du film (notamment les faux raccords qui frôlent l'amateurisme) mais plutôt sur cette capacité à se distancier d'un genre très codé pour en proposer une sorte de patchwork volontairement comique et régressif. Lester ne prend jamais au sérieux le personnage de John Matrix et l'envoie dézinguer pas loin de 150 gonzes juste pour sauver sa fille. Une certaine idée du jeu du massacre. Devenu culte pour beaucoup d'entre nous, Commando est une pépite d'humour cynique aux punchlines débiles complètement assumées (le personnage de Bennett est hilarant) et a la volonté inébranlable de proposer un film d'action conceptuel, d'une linéarité douteuse, où l'iconisation du héros est bigger & louder que dans les autres productions de l'époque. Schwarzy avouera bien plus tard qu'il n'a pas joué dans un film plus violent que Commando. On veut bien le croire.

8/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Mer 17 Juil 2013, 14:04

:super: :super:

"- Tu as laissé quelque chose pour nous John ?
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Ferme de la terreur (La) - 6/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 09:07

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Déjà, il faut savoir que j'ai du mal avec les films montrant des communautés religieuses fanatiques. Ça tient toujours du gros cliché visible à l'avance et on sait pertinemment qu'ils ne seront pas les coupables (ficelle scénaristique trop facile). Dans La ferme de la terreur, on n'y échappe pas même si les Amish sont souvent représentés comme tel (après tout, chaque cliché contient sa part de vérité). Ici, on a la version bas de gamme des Amish: les Hittites. Et faire un slasher bucolique n'est pas une si mauvaise idée en soi. Le calme apparent des paysages et des habitants disparaît à la nuit tombée pour laisser la place aux préjugés et aux peurs les plus vicieuses. Vivre dans un coin reculé permet aux assassins que personne n'entende crier les victimes. Craven le sait et utilise son univers à bon escient. Et même s'il nous livre des plans dignes du giallo (la tuerie dans la décapotable), il ne parvient pas à convaincre, la faute à des rebondissements improbables (toute la fin en somme). Si Craven s'amuse à se faire des clins d'oeils (Summer of Fear passant au cinéma, le plan de la baignoire repris dans Les griffes de la nuit), il n'en reste pas moins que le film est bien en deçà de ses précédentes réalisations en terme de choc. Regardable mais très vite oubliable.

6/10



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Enquête (L') - 8/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 17:02

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Après avoir vu Cours, Lola, cours et Cloud Atlas et les avoir apprécié tous les deux, il était normal que je me penche davantage sur la filmographie de Tykwer. Et quoi de mieux que de concilier cet objectif avec un thriller sur fond d'espionnage et Clive Owen dont le talent et le charisme n'est plus à prouver. L'enquête s'ouvre doucement mais sûrement, happant le spectateur dès les premières minutes pour le plonger dans les méandres de l'affaire et ne lui faire ressortir la tête de l'eau qu'à l'issue du film. Même si les tenants et les aboutissants de cette dernière ne sont pas bien compliqués, l'intrigue tient bien la route et la tension est permanente, malgré les allées et venues à travers le monde (Berlin, New York, Istanbul).

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Même si Naomi Watts fait une bien piètre collègue aux côtés de Clive Owen, leur relation ambiguë permet d'approfondir l'humanité de l'agent d'Interpol en ne le faisant pas passer uniquement pour une machine d'investigation bien huilée. Il a ses failles, ses faiblesses et même si elles ne sont pas utilisés par l'adversaire, le fait de savoir qu'elles existent est un atout pour le spectateur qui peut dès lors s'identifier un minimum et comprendre ce qu'il vit au quotidien. D'ailleurs, chaque personnage est plutôt bien écrit, y compris le tueur à gages que l'on voit pourtant très peu, la rencontre entre les deux donnant lieu à une fusillade incroyablement orchestrée et maîtrisée (le décor du musée Guggenheim a été construit pour l'occasion, ça montre le niveau de destruction).

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Efficace, propre, L'enquête est une belle surprise, surtout au vu de la faible réputation qu'il se traîne. Bien qu'il ne dépoussière en rien le genre qui connaît déjà d'excellentes bobines, la rareté de ce genre de péloches à l'époque actuelle fait que c'est toujours bon à prendre. De plus, le final a le mérite de ne laisser aucun échappatoire à la frustration de l'agent qui finira comme un vulgaire pion sur l'échiquier mondial.

8/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Sam 20 Juil 2013, 17:10

:super: :super: :super:

Je l'adore vraiment celui là, la fusillade c'est pas loin ce que j'ai vu de mieux dans le genre.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 17:52

Pour un peu, on se serait presque cru chez John Woo.
C'est ultra lisible, y'a plein de personnages, et ça surbute.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Sam 20 Juil 2013, 17:55

(au fait, juste pour te prévenir, il faudrait éviter les BA en provenance de Dailymotion : à chaque fois que je tombe sur cette page j'ai une pub provenant de ta critique du Gosha qui se lance directement.)
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 18:07

Ouais ça me saoule aussi mais bon la BA est introuvable sur Youtube.
Tant pis, je vire carrément le lien pour le coup :|


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Collines de la Terreur (Les) - 7/10

Messagepar Jack Spret » Dim 21 Juil 2013, 10:46

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Si Winner débute son western de manière basique (un étranger, un shérif, un duel qui finit mal) dès les premières minutes, le film prend une tournure bien différente de ce à quoi l'on aurait pu s'attendre. Simple film de vengeance vu et revu, le scénario décide d'emprunter le virage du survival au fur et à mesure que les cowboys s'engagent sur le terrain de l'Apache (d'où le titre original Chato's Land). Cette terre, aride et inhospitalière, va s'avérer être un difficile terrain de chasse pour eux, donnant l'avantage au personnage de Charles Bronson, impressionnant en Indien mutique traqué comme une bête. Si ses apparitions se comptent sur les doigts de la main, elles n'en restent pas moins brutales car chacune d'entre elles est synonyme de mort. Et cette part fantastique, traduite par les poursuivants comme une punition divine pour leur péché (viol, meurtre,...), permet de réveiller l'humanité de certains personnages et de les travailler en profondeur.

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Jack Palance, dont la figure de leader charismatique va s'effriter devant la persévérance de l'Apache, est impeccable dans son rôle. A la fois nostalgique de l'époque de la guerre et droit dans ses bottes, il ne peut empêcher la haine raciale et la soif de sang envahir sa troupe malgré les multiples conseils de prudence qu'il prodigue. Même si les paysages poussiéreux et sans vie donnent soif, ils sont filmés avec soin et font un théâtre naturel parfait pour une tuerie stratégique (Chato semble jouer avec eux). D'abord une menace pour le groupe, une scène particulièrement cruelle va le transformer en exterminateur froid et sans pitié, le faisant se replonger dans ses racines (il ôte ses vêtements au fur et à mesure jusqu'à redevenir pleinement Apache). On s'attache tout autant à lui qu'à chaque membre du groupe car, malgré leurs bassesses et leurs passés troubles, ils ont tout autant raison de se combattre jusqu'à la mort.

7/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 21 Juil 2013, 10:47

Dans le même esprit je te conseil Valdez avec Lancaster ( adaptation de Leonard en plus ;) )
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Dim 21 Juil 2013, 10:48

Cool !
J'avais justement maté un peu ce qui se faisait de sympatoche dans le même esprit et il était ressorti sur Google :D


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