[oso] Mes critiques en 2013

[Logan]

Romero l'originale, Savini le remake.

[Scalp]

Y en a qui font encore confiance à Scalp quand il dit que c'est meilleur que le Romero

C'est meilleur.

[Logan]

Va poser ta note à Pacific rim au lieu de dire des conneries

[Scalp]

J'ai maté Happy feet du coup...

[osorojo]

LE PENSIONNAT DES JEUNES FILLES PERVERSES

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Noribumi Suzuki (1973) | 8/10
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Pfiou, ça décoiffe ! Du cinoche assumé à 100%, généreux et sans compromis, ça fait du bien. Le pitch est classique mais propice à des séquences bien inspirées que chaque amateur du genre souhaite voir lorsqu'il lance ce type de galette. Violence perverse, poitrines dénudées, le tout dans une photographie pop faites de couleurs flashys et d'endroits glauquasses, de quoi se faire plaisir pendant près d'1h30. D'autant plus que niveau acting, c'est de bon niveau, là où habituellement avec ce genre de film il faut souvent passer outre des acteurs qui n'en sont pas vraiment. Là, c'est vraiment de belle tenue, avec des leads au charme ravageur (Miki Sugimoto & Reiko Ike ), ce qui fait qu'on se laisse embarquer avec bonne humeur dans ce pamphlet nihiliste où les femmes ont le pouvoir.

Alors forcément, les hommes sont tous des enculés bien faibles, ou presque, et ce transfert de puissance est bienvenue. Le fait que le petit gang de sadiques soit uniquement composé de femmes est aussi bien vu et permet au film de ne pas tomber dans un sexisme primaire qui serait un peu lourdeau. Avec le pensionnat des jeunes filles perverses, pas de leçon de morale, juste un divertissement barré qui ne s’embarrasse pas du qu'en dira-t-on. C'est revigorant, amusant, punk en diable, à tel point qu'on en veut encore plus lorsque la fin s'impose à l'écran. On aimerait suivre notre petite Noriko la lame en taule avec sa rivale pour assister à la suite de leurs aventures, mais il faut se résoudre à appuyer sur le bouton carré de notre télécommande, avec un peu de tristesse mais un grand sourire sur le visage, le résultat jouissif d'une projection pas comme les autres.

[Alegas]

CARNAGE

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Roman Polanski (2011) | 7/10
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Cynisme quand tu nous tiens. Carnage est un très chouette moment de divertissement, où les dialogues font mouche quand ils sortent avec justesse de la bouche des 4 acteurs qui peuplent cette bobine bien plus qu'acerbe. Des guerres de genre, en passant par la critique des classes, Polanski sculpte ici un portrait rugueux des relations humaines, en prenant pour point d'origine une discorde sans réelle motivation entre deux gamins. Sous l'impulsion de parents trop désireux de ne pas laisser ce crime impuni, le réalisateur investit avec inspiration un appartement bourgeois pour mettre en scène des joutes verbales entre des personnalités différentes au prime abord, qui vont finalement se réduire aux mêmes bassesses orales au fur et à mesure que l'affrontement progresse.

Des petites remarques polies, les participants se laisseront aller, aidés par quelques gouttes d'un exquis whisky, aux dénonciations brutales où les formes ne sont plus de circonstance. Et si certains savent garder leur sang froid sans s'énerver, les autres laisseront parler leurs coups de sang. La jolie idée du film étant de ne jamais tomber dans l'excès gratuit, Carnage reste léger. Bien plus proche de la satire sociale, on déguste ce huit clos sans s'ennuyer. On rit même beaucoup devant ces retournements de vestes que l'on sent venir et qui ne déçoivent jamais.

Un bel exercice de style, une adaptation réussie, servie par 4 acteurs très en forme qui prennent du plaisir dans leurs joutes verbales. Un joli divertissement, réalisé avec panache et un coup d'oeil évident qui permet à Polanski d'optimiser toutes ses prises de vue, peu importe la place dont il dispose. Le genre de film récréation qui fait du bien, même si on sait très bien qu'on ne le reverra probablement pas

[osorojo]

LE PACTE

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Roger Donaldson (2011) | 5/10
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Petit mix bas du front entre le film d'espionnage et le vigilante, Le pacte peine à trouver son rythme de croisière et échoue à peu près tout ce qu'il tente. De ses course-poursuites mollassonnes à son intrigue poussive, il n'y a bien que le charme de la jolie miss Drapper ainsi que les efforts louables d'un Nicolas Cage qui trouve la bonne partition pour nous maintenir assidu lors de la projection. C'est dommage, le pitch de départ est celui d'un bon vigilante movie à la sauce paranoïa, mais rapidement Donaldson use ses cartouches sans jamais atteindre le coeur de la cible.

Pour preuve, ce petit twist final minable qui vient nous achever sans sommation. On finit le film déçu par des promesses non tenues et des retournements de situation pour les nuls qui ne mènent nul part. Un film à voir pour passer le temps, et à oublier rapidement, même s'il est correctement shooté et plutôt bien interprêté (on oubliera le Lostien par contre). En bref, si vous avez autre chose sur vos listes, vous pouvez passer sur ce pacte mou du genou sans aucun regret.

[osorojo]

OLYMPUS HAS FALLEN

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Antoine Fuqua (2013) | 6.5/10
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Typiquement le divertissement bien troussé que t'aimes t'enfiler après une grosse journée de taff. Tu t'assoies dans ton canap', le frometon sur la table et t'as qu'une envie, que ça défouraille sec sur l'écran, que tes enceintes t'en mettent plein les tympans, le tout avec un peu d'humour bien calibré. Olympus has fallen, est pile poil ce genre de film. S'il est propulsé par un script on ne peut plus cliché, c'est pour mieux se laisser aller à une destruction massive pendant près d'1h50. C'est pas compliqué, jamais le film, une fois que les hostilités sont lancées, ne faiblit en terme de rythme et chaque séquence est une occasion de plus pour Fuqua de nous en donner pour notre argent, ce qu'il fait avec beaucoup de générosité.

Et si l'on peut sourire devant certains effets spéciaux un peu limites dans leur réalisation, impossible de faire la fine bouche devant toutes les exécutions guerrières auxquelles s'adonne un Gerard Butler qui a la ganache parfaite pour ce genre de rôle. Pour donner de l'impact à ces passages d'une violence rare, Fuqua insuffle à sa caméra un peps revigorant, qui fait un peu penser aux scènes de stomb d'un film comme Taken. Il y a pas à tortiller, c'est efficace, que ce soient les cranes qui se font sectionner à l'arme blanche ou les têtes qui volent à chaque détonation, tout est prétexte à l'augmentation d'un bodycount en roue libre.

Alors oui, on peut regretter qu'Olympus has fallen aille au plus simple pour se donner un prétexte en or à des affrontements sanglants et ne cherche pas à peaufiner un peu plus son script. Mais quand on sait ce qu'on se projette, qu'on ne s'attend pas à un film d'espionnage et qu'on a envie de s'enfiler une bobine qui ne s’embarrasse pas de réalisme pour s'amuser à faire voler les corps, le contrat est en grande partie rempli.

[John Lawrence]

Le Pacte je dois l' avoir vu il y a deux ou trois mois et je me souviens plus de rien. Je serais bien incapable d' en dire quoi que ce soit...

[Heatmann]

moi le pacte je me souvient tres bien d une scene clef du film , ou nic cage est tout troubler et hesite a ce rendre a un distributeur de mars et snickers , c'etait epique

[Scalp]

Tu parles pas assez de gégé dans ta critique

[osorojo]

Ben tu mets des posters de sa trogne au dessus de ton lit si ça te chante, moi j'dis une bonne fois qu'il est parfait pour le rôle, ça me suffit !

[Scalp]

[osorojo]

On a tous nos petites faiblesses

[Scalp]

C'est la barbe ça.