[Velvet] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Ven 26 Juil 2013, 18:58

Irrévérencieux, peut être pas, mais a un véritable esprit pour moi. J'ai beaucoup d'affectation pour ce film, qui pour moi mélange excellemment comédie et romantisme avec le style visuel d'Araki.
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Messagepar Mark Chopper » Ven 26 Juil 2013, 18:59

Il aurait pu filmer Kathleen Robertson comme il a su filmer Rose McGowan :oops:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Ven 26 Juil 2013, 19:01

:bluespit: :bluespit:

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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 26 Juil 2013, 19:02

Parce qu'il y avait aussi du potentiel chez sa copine de l'époque (son côté jaloux, sans doute).

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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Ven 26 Juil 2013, 22:16

Gregg Araki est sorti avec Kathleen Robertson ? Je croyais qu'il était gay ...

Kathleen :love:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 26 Juil 2013, 22:18

Minute people : Il est gay, mais elle a été l'exception qui a confirmé la règle.

D'où mon interrogation sur sa "sagesse" sur ce film.
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American History X - 3,5/10

Messagepar Velvet » Sam 27 Juil 2013, 13:19

American History X de Tony Kaye (1998) - 3,5/10
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American History a le mérite de parler d'un sujet sensible. Celui d'une Amérique, un peu à la dérive, qui est soumise au racisme de certains de ses habitants. Mais le problème, c'est que le film n'est pas à la hauteur du thème initial et tombe dans tous les pièges visuels et narratifs propices à ce genre films. On nous raconte donc l'histoire de Danny, jeune étudiant, qui voit son frère Derek tomber dans les thèses racistes après la mort de son père, tué par des dealeurs noirs. Derek fera même de la prison pour meurtre. Mais son réalisateur ne fait pas dans la nuance et dans la finesse et fonce dans le tas sans se rendre compte de la bêtise qu'il imprègne à son film avec sa sociologie d'assistance sociale.

Il y a deux films dans le film. D'un coté, on suit Danny, connaissant des problèmes avec son proviseur ( de couleur noire bien évidemment). Sa façon de penser et de décrire la déchéance de sa famille est plutôt intéressante mais sans réellement émouvoir. Et puis on y voit le parcours de Derek, grand frère adulé par Danny, et qui est à l'origine de la marginalisation de Danny, par mimétisme. Le fait que Derek se rende compte de cette dérive fraternelle, de par sa faute, est plutôt bien retranscrite, avec surtout l'aide d'un excellent Edward Norton. Tout de ce qui touche de loin ou de près au très bon Edward Furlong est réussi dans le film. Mais le film ne repose pas que sur lui et sa vision mais surtout sur le racisme et sur Derek.

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Et c'est sans doute tout le problème de ce long métrage, qui, on peut l'avouer, est littéralement desservi par une mise en scène racoleuse et bourrée d'effets de style tape à l’œil (les racistes sont tous des skins et ou des pseudo punks). Tony Kaye nous assomme à coup de poncifs larmoyants et abrutissants, à coups de scènes plus tocs que chocs ( la séquence du match de baskets), à coups de dialogues racistes tombants à plat ( la séquence où Derek parle du fait que les étrangers piquent le boulot des blancs). Mais ce n'est pas tout, le pire désagrément du film est le parcours de Derek en prison, où il se rend que le compte que la racisme c'est mal. Consensuel (cette pseudo amitié avec un homme de couleur noire tout gentil tout mignon tout plein), cliché( la scène de la douche avec ses "copines nazies"). Le retournement idéologique de Derek est d'une facilité déconcertante et ce n'est pas la fin du film faussement percutante qui fera penser le contraire. Dommage.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Sam 27 Juil 2013, 17:04

Hum. J'ai mal aux dents.
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Shame - 9,5/10

Messagepar Velvet » Lun 29 Juil 2013, 14:43

Shame de Steve McQueen (2011) - 9,5/10
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Au coin de l’une des ruelles d’un New York translucide, le précipice est devant ses yeux. Ce quotidien morne et insensible, sonne les carillons aux heures attendues. Puis vint le coup de téléphone, vampirisant un passé douteux, une sœur qui sort de nulle part, maladive, qui creuse les entrailles de Brandon dans le silence, pour rouvrir une plaie béante, insurmontable d’une relation faite de sous-entendus, entre haine et amour platonique. Un manque d’indice qui laisse planer le doute sur leur enfance (inceste ?). Moment de trouble et de fusion, le seul instant où les deux arriveront à communiquer sera cette magnifique scène de champ contre champ où Sissy chantera dans un bar où sans se regarder, sans se parler, ils se comprendront mutuellement. Mais le cœur de l’histoire, c’est lui, ses démons, son rythme de vie, son stakhanovisme sexuel. Brandon suit une routine presque militaire, une vie réglée au millimètre près ; entre son appartement et son travail. Jusqu’au jour où cette fameuse sœur Sissy apparaitra. Shame, n’est pas une histoire de honte mais de solitude ; l’esclavage d’une pensée automatisée, qui a peu de chose près, s’efface par la désaffection du plaisir inexistant.

Derrière un sourire de façade et un costume tiré à quatre épingles, Brandon essaye tant bien que mal de respirer, de faire tomber la cravate pour assouvir des pulsions sexuelles qu'il ne peut contrôler. Ce n’est pas un mal, mais un besoin. Une consommation physiologique et non désireuse. Le sexe est libérateur et destructeur, un acte de violence selon Mcqueen, il fait gicler la détresse d’une existence. Un point d’appui qui tangue devant une webcam ou au bras d’une prostituée, devant une accessibilité pornographique florissante et désinhibante. C’est un prédateur qui cherche à enfermer ses proies dans son tourbillon dévastateur, il chasse tôt le matin, dans le métro, où il essayera de déstabiliser une belle rousse. Brandon est l’homo erectus cynique, le parfait male alpha modelé par une société de concurrence et de performance absoute de toutes limites, sur lequel Steve Mcqueen posera son regard, questionné mais non moralisateur, comme lorsqu'il photographiait les stigmates physiques de Bobby Sands. On y voit un homme presque déshumanisé, où l’instinct primitif prend le pas sur la raison.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Logan » Lun 29 Juil 2013, 14:49

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Iron Man 3 - 2/10

Messagepar Velvet » Mar 30 Juil 2013, 07:12

Iron man 3 de Shane Black (2013) - 2/10
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Après un deuxième opus qui raclait déjà les fonds de tiroir de genre blockbuster/film de super héros, cet Iron man 3 arrive à continuer à creuser sa tombe pour tomber dans une sorte de gloubiboulga navrant et totalement désespérant par la présence de son acteur fétiche, Robert Downey Jr. Il y a peu de choses à dire sur ce petit dernier de la famille Iron Man tant le film tombe à plat. On suit Tony Stark qui va tout faire pour contrecarrer les plans du mystérieux Mandarin. Avec cette multiplication des films de super héros, il devient très difficile d’être original et audacieux. Dans une époque où les films de super héros ont une ambiance de plus en plus sérieuse et sombre, Shane Black préfère donner une tonalité autre à son film avec un humour décalé qui malheureusement retombe comme un camouflet à chaque tentative de pseudo dramaturgie.

Premièrement, pour un blockbuster , Iron man 3 est clairement filmé avec les pieds et manque d'envergure visuelle pour impressionner. Et la scène de la destruction de la maison de Tony Stark par les patrouilles du mandarin est l'illustration parfaite de ce constat. Affreuse, illisible, la scène est un calvaire pour les yeux. Ces derniers temps, les films de super héros ont eu comme habitude de nous en mettre plein les yeux dans leurs dernières 30 ou 40 minutes (Man of Steel ou Avengers). Et la scène finale de cet Iron man 3 dans une sorte de hangar désaffecté ou cette séquence de sauvetage aérien font pâle figure face aux dernières sorties du genre. Le film n'arrive jamais à trouver son rythme entre scène d'actions poussives et scènes exaspérantes avec Robert Downey Jr et l'intrigue est clairement mise de coté.

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Le gros soucis du film est surtout de ne presque quasiment jamais s'intéresser à Iron Man mais de se focaliser sur Tony Stark. Ce dernier souffre, ne sait plus quoi penser de son rôle d'Iron man vis à vis de sa sécurité et de son couple, et va tout faire pour retrouver le mandarin. C'était déjà un peu le problème de The Dark Knight Rises: cette tendance à vouloir à mettre en valeur l'humain plutôt que le super héros. Et là, on a la malchance de se taper deux heures de "Robert Downey Jr Show" à coup de cabotinage navrant, de blagues bas du front, de petites scènes larmoyantes "facepalmesques". Sa rencontre avec un petit garçon est anecdotique et son amourette avec Peppers est inintéressante tant cette dernière fait office de plante. Il sera inutile de parler longuement des "bad guys" du film tant le mandarin (et son twist) et Killian sont sans doute les méchants les plus mal exploités dans un film de super héros. Exécrable.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Milkshake » Mar 30 Juil 2013, 10:51

de petites scènes larmoyantes "facepalmesques"


Là il y a plus de doute Logan a trouvé son clone. :mrgreen:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Logan » Mar 30 Juil 2013, 12:17

Bah c'est courant Facepalmesque :eheh:
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Histoire d'amour (Une) - 2/10

Messagepar Velvet » Mer 31 Juil 2013, 15:39

Une histoire d'amour de Hélène Fillières (2013) - 2/10
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Pour un premier film, on ne peut pas dire que la jeune réalisatrice réussisse son arrivée derrière la caméra. Pourtant le sujet était intéressant, s'appuyant sur le très bon roman "Sevère" de Régis Jauffret, et parlant de la relation sadomasochiste entre un richissime banquier et une sorte d'escort girl. Le premier problème du film provient du parti pris esthétique.

La réalisatrice épure au maximum les mouvements de sa caméra, les lieux qui sont quasiment tous vides, les couleurs toutes constituées de noir ou blanc. Cette volonté de donner à son film une atmosphère froide est tout à fait louable (comme a pu le faire Steve Mcqueen dans Shame) mais fait plus office de publicité "Chateau d'Ax" et s’effondre face aux jeux de regards ridicules de ses acteurs (le pauvre Richard Bohringer) . Pourtant, la mise en scène et la photographie sont plutôt agréables mais vides, à l'image du film.

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Outre cette esthétique ratée, le film se noie dans une direction d'acteur en roue libre et aux situations peu intéressantes. Au départ, l'excentricité d'un acteur comme Poelvoorde accompagnée de la plastique charnelle de Casta rendaient le film intriguant mais la pauvreté du scénario les desserre littéralement. C'est bien beau de vouloir donner une teneur sensorielle au film mais il est difficile pour Hélène Filières de ne pas tomber dans le cliché auteuriste. La relation psychologique et physique entre les deux protagonistes est inexistante.

Le film n'arrive jamais à jouer de l’ambiguïté dominé/dominant qui existe entre ses deux êtres qui ont mutuellement besoin de l'un et de l'autre. La réalisatrice manque clairement de talent dans son écriture et n'arrive pas à se réapproprier le matériel de base. Jamais anxiogène, jamais érotique, le résultat est donc d'une extrême faiblesse. C'était prévisible, mais pas forcément à ce point là.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mer 31 Juil 2013, 15:45

J'avais bien aimé le roman de Joffret également, dans la lignée des travaux d'Emmanuel Carrère.

Je m'interrogeais au sujet de cette adaptation, je vais en rester loin finalement.
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