[Scalp] Mes Critiques en 2013

[osorojo]

C'est pas vraiment une nouvelle, mais bel et bien un roman, qui est effectivement bien meilleur que toutes les adaptations qui s'y sont frottées.

Sinon, j'suis comme toi, il me dérange pas ce film, j'aime bien la première moitié. Enfin, de ce dont je me souviens en tout cas, je l'ai jamais revu depuis sa sortie ciné ^^

[puta madre]

DVD français dispo sur le warner shop français, sinon aussi sur le warner shop us mais y a pas de ST.

Merci je me prendrai le dvd français alors.

C'est pas vraiment une nouvelle, mais bel et bien un roman, qui est effectivement bien meilleur que toutes les adaptations qui s'y sont frottées

C'est vrai qu'aucune des trois adaptations ne rend justice à la nouvelle de Matheson et toutes occultent la fin qui donne quand même son titre au livre

[Mark Chopper]

C'est vrai qu'aucune des trois adaptations ne rend justice à la nouvelle de Matheson

Oui, mais c'est tout de même un roman

[puta madre]

Je testais si quelqu'un suivait

[padri18]

5.5/10

Welcome to the Punch de Eran Creevy - 2012

Revision un peu décevante, à l'époque de la sortie, c'était en même temps (à peu près) que le Walter Hill avec Stallone et je disais que c'était le Hill en moins cheap et plus sympa et ben à la seconde vision c'est kif-kif.
Le film qui était vendu sur le flic et le truand qui s'associe et ça réserve aucune surprise, on attend juste qu'ils soit ensemble, et pour ça faut trouver une cause commune et on va dire que c'est pas l'idée du siècle, ça reste fonctionnel mais malheureusement un peu chiant tout une intrigue autour de trafic d'arme complètement osef et d'un complot politique(encore plus osef) afin d'armer les flics anglais ( qui patrouille donc sans arme comme tout le monde le sait ) ce qui donne un sacré coup de mou avant le climax final car on se tape une explication sans grand intérêt il faut l'avouer. Mais heureusement les motivations des 2 personnages ont le mérite d'être simples et efficaces : McAvoy veut trouver Strong pour se venger, et Strong veut trouver son fils, pas de digression inutile pour ça.

Creevy est un fan revendiqué de Mann ( et là l'influence de Heat c'est pire que chez Marchal ici ) et le moins que l'on puisse dire c'est que ça se voit et pas que pour cette photo bleue acier présente pendant tout le film, ça se ressent aussi sur l'écriture des personnages, Mark Strong c'est le truand old school avec un code de l'honneur et tout ce qui va avec, McAvoy c'est le flic obsessionnel qui court sans relâche après Strong. Malheureusement y a un coté désincarné qui fait que ça manque d'implication, alors Strong ça marche car il déborde de charisme mais McAvoy c'est clairement pas ouf car c'est un acteur pas ouf (sa filmo parle pour lui, y a pas réellement le film à ressortir).
Comme je l'ai dit plus haut le film a un script fonctionnel et c'est donc pareil pour les personnages qui n'existent que par leur fonction et qui sont guère creusés : le bon pote, les traitres qu'on tricard direct, le méchant très méchant, le héros obsédé et le truand ivre de vengeance. La relation Strong/McAvoy qui est le coeur du film est réduite au minimum, l'antagonisme entre les 2 perso est donc vite mit de coté une fois qu'il se rencontre, on pourrait parler de facilité scénaristique mais vu comment les évènements sont amenés, ça fonctionne à peu près.
C'est le genre de film qui avec d'autres acteurs m'aurait rapidement gavé mais là au bout de 5 minutes j'étais dedans, Strong puant la classe dès le premier plan, mais voilà le film se repose finalement que sur lui.

Par contre ça fait du bien de voir un polar anglais un peu stylisé de temps en temps parce que bon le Londres glauque ou des petits truands on commence à connaitre par coeur là c'est un autre Londres qu'on découvre ( rarement on aura eu autant de plans aériens de Londres et on ne voit pas les lieux habituels de la ville ), il est beau mais tout aussi dangereux ( et c'est tout drôle de voir un polar anglais sans aucun argot ), le tout filmé dans un très jolie scope ( le scope + la photo bleu acier ça cache la misère et direct le film n'a pas un look DTV comme plein de film dans le même genre) et une attention très particulière sur les cadres, dès l'intro on voit que le réal soigne chaque plan et qu'il aime la symétrie notamment.
Outre Mann, on pense pas mal à Johnnie To même gout pour les grandes rues désertes ( le film s'ouvre sur une course poursuite nocturne dans un Londres vidé de monde, bon d'un point de vue justificaiton scénaristique on repassera car c'est quand même complètement con ) et le gout prononcé pour les armes qui font des gros trous dans les murs, y a même du plan à la Infernal Affairs, un homme de gout ce Creevy assurément.

Le film est clairement sauvé de l'ennui par ses scènes d'actions qui sont très réussies, le réal essaye plusieurs choses, on a donc le méga ralenti de la mort où ça se tire dessus dans une pièce clause ( précédé de mouvement de caméra très sympa sur les tronches des personnages ), scène clichés au possible mais qui fonctionne très bien, la première véritable scène d'action est surtout réussie dans sa façon de l'amener à savoir on a 1 petit plan séquence sympathique : Strong est planqué dans les chiottes en attendant sa cible, la caméra sort doucement des chiottes pour nous montrer les 3 ennemis et la topographie de la pièce et puis quand la caméra revient dans les chiottes le gunfight chaotique commence ( bon je raconte comme une merde mais à l'écran ça rend super bien ).
La séquence dans la boite de nuit désaffectée est aussi bien sympathique, le réal opte pour une approche simple mais efficace à savoir un minimum de plan ( ici pas de shaky au programme ) mais un montage qui sait être énergique et on se rend bien compte avec le climax final qu'il gère ça à merveille c'est pas pas comme le dernier Rodriguez (bon j'ai vu à moitié car j'ai pioncé la moitié du film mais l'action me réveillait et l'incompétence de Rodriguez me rendormait rapidement). On a donc un 2 vs 15 ( grosso merdo ) avec nos 2 héros qui défouraillent à tout va c'est one shot one kill et c'est souvent bien classe ( coup de shotgun à bout portant, coup de palette dans la tronche et on termine à la mitrailleuse, on tire en courant, on arrose de partout, fin bref super séquence ) et jamais ça ne tombe dans violence cool et gratuite, ça reste très sec. Limite le film ne vaut que pour son climax final (et Strong).

Mark Strong est une nouvelle fois impeccable ( et par moment on se dit qu'il ferait un super Hitman), son charisme fait qu'il n'a pas besoin de faire ou dire grand chose il est d'ailleurs pas beaucoup bavard et quand il cause c'est avec une arme, McAvoy j'ai rien contre lui mais là en un flic traumatisé et torturé il est surjeu un peu abusé. Andrea Riseborough qui était à peu près la seule chose à sauver de Oblivion confirme qu'elle est une actrice à suivre dans le rôle le plus intéressant du film finalement et le seule personnage qui ne soit pas prévisible. Dans les seconds rôles on a de l'acteur anglais habituel : Peter Mullan en vieux de la vieille (et pour une fois il joue pas en enculé), Peter Morissey dans un rôle parfait pour lui ( il est loin le temps où il se ridiculisait dans Basic Instinct 2 ). Et puis un petit mot sur Johnny Harris qui campe le bad guy, il a la tête de l'emploi et c'est parfait.

Un film un peu chiant donc mais Mark Strong et les scènes d'actions font que ça se laisse regarder quand même.

[Alegas]

Mis à part tes petites piques habituelles, ça donne envie.

[Heatmann]

arf , c'est vrai que c'est utile de faire referencer tout ces avis , parcque la je retouverais pas le miens

perso je mettrai pas plus de 5 , belle coquille vide pour ma part , et encore, quand je dit belle , ici j ai trouver le formalisme bien forcer , rien n'y est "credible" je trouve que ca fait du style gratuit et impersonnel tout autant que Refn , d ailleur je prefere drive

le bleu , le vert, la nuit , la ville, tout ca semble etre citer pour surfer sur la vague , et le gang en casque a moto on dirait un clip . pis bon vla le scenario quoi , pour un polar, ca fait un peut besson quoi

reste les 2 acteur , intouchable , classe

[Scalp]

C'est pas pour te faire chier que je dis ça mais l'idée de départ et la trame narrative ça fait penser au Walter Hill mais je préfère largement ce Welcome pour l'esthétique ( franchement un scope ça change un film quoi ), les scènes d'actions qui sont tout ce que j'aime dans le genre et le climax on peut pas dire que le gars y cède aux effets stylistique, toute proportion gardé (important ce passage de la phrase) y fait du LA Conf, à savoir que c'est ultra cash et que c'est souvent 1 ( voir 2 ) plan pour montrer les gars mort, c'est ultra efficace.
Après oui je défendrais pas le film sur son scénario, mais le duo d'acteur (et personnage par la même) fait que jamais je me suis fait chier et que j'ai pas trop tiquer sur certaines facilités scénaristique ou un déroulement très routinier ( y a réellement un seul truc qu'on ne voit pas spécialement venir, tout le reste c'est prévisible ).
Pour la comparaison avec Refn, tu dis ça pour la nuit, mais le gars se regarde quand moins filmé, genre y a pas un plan qui dure plus qu'il ne devrait, et vu que je parlais de Mann ici le gars ne cherche jamais à nous faire ressentir le spleen des persos, y ont pas le temps d'en avoir, fin bref, j'ai vraiment aimé et encore plus surpris au vu de ta note.

[Heatmann]

oh ben jamais je "comparerais" au hill , meme si y a un point de depart un peu semblable , c'est 2 cinema et traitement totalement different , donc ca m embete pas du tout

apres , sur le film , ben j ai trouver ca atrocement desincarner , alors tu a beau faire de l action cash , un climax venere , et faire "du mann" ben moi c'est vraiment pas ce qui me fait kiffer un film avant tout
ici j ai vue des fantome qui parcoure le film , je me suis attacher et interresser a rien , et ca , c'est un truc qui passe avant la forme , en plus du coup ici la stylisation ben je l'est trouver impersonnel et/ou juste aussi desincarner que les perso

tu parle du statham , alors il a beau etre maladroit par moment dans ce qu il veut raconter, mais celui la , il ma bien plus causer , des perso plus profond et j'y est ressentie plus de chaleur ..

Pour refn , ben le coter se regarde filmer ok , mais bon derriere il a de l emotion et des perso , et ca , ca compte plus pour mon appreciation que la forme

[Scalp]

Là justement j'ai bien aimé l'aspect "simpliste" du truc, Strong y veut juste retrouver son fils ( et ce qui va enchainer ) et McAvoy y veut juste trouver Strong, ça tourne pas autour du pot, les gars sont caractérisé en 2 minutes top chrono et j'ai jamais trouvé le truc désincarné, par contre je suis sur le même film avec exactement la même écriture de perso et 2 acteurs différent ( genre 2 que j'aime pas ) bein je mettais pas la moyenne

[Heatmann]

ah bah c'est claire que Strong il bouffe l ecran a chaque apparition et Mcavoy y est aussi classe

et croit moi , j avais envie de l aimer ce film , tout etait la pour moi , mais rien a faire , malgre l'univer urbain nocturne polar cash et les acteurs , j'ai trouver ca superficiel , artificiel , disincarner et vide , ou plutot appuie trop sur la forme

je prefere un truc bien plus rugueux visuellement avec de l emotion brute , dans une trame tout aussi simpliste , un peut comme le trailer du prochain film avec david morse en lead que way avait poster quelque part

[Scalp]

Et pis en plus la fin elle est Jack Reacher approved

[Heatmann]

je prefere statham qui emballe la soeur ou sly en mode punisher , ca me fait plus vibrer ( en encore plus , la fin de Beyond the pines avec le fils a moto )

par contre quand tu cite TO , ca confirme que je suis pas gros friand des polar de poseur du mec justement , comme quoi

[padri18]

Excellente critique Scalp
J'ai beau l'avoir vu récemment, tu me donnerais bien envie de me le refaire.

[Scalp]

Capitaine de Castille Henry King - 1948

De King jusqu'à présent j'avais vu ces westerns Bravados et la Cible Humaine, 2 belles réussite, et bein j'en dirais pas autant de ce Capitaine de Castille qui se révèle terriblement bavard et qui hésite entre le film d'aventure et le film historique et finalement il ne réussit aucun des 2.
L'inquisition en Espagne n'a pas donné beaucoup de film et c'est bien dommage car y a du potentiel, le début du film est donc très sombre et vraiment réussit, mais après une grosse quarantaine de minutes le héros et ses amis partent pour le nouveau monde et la conquête Espagnole du Mexique, là c'est bien foiré, terriblement édulcoré et sans aucune ampleur ( malgré des beaux décors et un gros travailles sur les figurants et les costumes ).
Et finalement la conquête Espagnole n'a pas encore donné de film qu'on pourrait qualifié de définitif, alors 1492 c'est quand même pas fameux et Mission j'ai quelques réserves.
Ici c'est simple, le massacre des peuples Aztèques ? y a pas, les scènes de conquêtes y a pas, finalement on préfère faire revenir le bad guy du début du film car sinon on aurait pas de climax finale et d'ailleurs on a pas de climax finale
Ce qui aurait pu être un grand film d'aventure se révèle être une ballade au Mexique guère palpitante, d'ailleurs l'action se passerait dans n'importe quel autre pays que ça changerait rien à l'histoire.

King opte pour une approche intimiste avec une grosse place pour l'histoire d'amour, alors j'ai rien contre ça mais bon quand on montre la conquête espagnol on se repose pas juste sur son histoire d'amour, surtout quand le film fait 2h15. Alors elle est bien écrite cette histoire d'amour, ça fonctionne et il y a des belles séquences et la fin y avait moyen de faire un truc bien tragique qui aurait élevé le film mais non c'est sans couille. Et puis le film aventure intimiste c'est quand même conceptuel comme truc. C'est con d'introduire Hernán Cortés et de pas nous montrer ce qu'il a fait parce que ici limite le film cautionne les massacres ...

Du coup pour la réal c'est plutôt fonctionnel dans l'ensemble, y a pas réellement de gros passage de mise en scène et c'est con parce que King c'est pas un manche mais là à part une scène de danse ( oui oui c'est bien moi qui écrit ça ) bein on a aucun moment de vraiment énergique à l'écran, après les scènes dialogué de part certaines situations sont pas trop mal ( surtout au début ) mais dans l'ensemble c'est moyen tout ça. Et dire que Ford a refusé le film, c'est bien dommage vu comme il a kiffé montrer l'extermination du peuple indien me dit que les aztec mort à l'écran ça l'aurait pas gêné />
Par contre le technicolor est de toute beauté comme pour Prince Vaillant c'est flamboyant et les couleurs sont vraiment belle.

Le casting est plutôt bon, Tyrone Power en héros au grand coeur est très bien, Jean Peters dont c'était alors le premier rôle est très bien mais je la préfère dans Le Port de la Drogue enfin elle campe une personnage féminin intéressant à la sensualité affirmé, et puis on a Lee J. Cobb dans un rôle éloigné de ses prestations habituels ( en général d'enculé quoi ) ici il joue le bon pote et il le fait très bien.

Grosse déception à mes yeux, en fait je m'attendais pas du tout à ce genre de film intimiste, après ça peut plaire si on sait que c'est pas un film d'aventure.

4/10