Modérateur: Dunandan






| Machete Kills |
![]() Réalisé par: Robert Rodriguez |
| 3/10 |
Ce genre de bobine semi-parodique et joyeusement foutraque, ça peut être réjouissant quand ça dure 80 minutes, mais avec son heure cinquante, Machete Kills est beaucoup, beaucoup trop long. Le début est marrant, avec quelques scènes vraiment sympa (la pendaison de Machete, la présentation des armes par Amber Heard, la première rencontre avec le président ou l'introduction du Caméléon), mais plus le film avance, plus il devient laborieux. Et juste quand le film semble arriver à son climax lors de la scène dans le repère de Mel Gibson, on en reprend pour encore une bonne demi-heure! Le film propose quand même quelques numéros d'acteur amusants (Charlie...euh Carlos Estevez, Amber ou Demian Bichir) et le Caméléon, c'est un personnage avec un potentiel énorme, mais sous-exploité. Gros reproche: pour un film qui réunit un casting féminin aussi sexy, ça manque singulièrement de boobs! | Film: Machete Kills Note: 3,5/10 Auteur: Hannibal |
Film: Machete Kills Note: 0/10 Auteur: Pathfinder |
Film: Machete Kills Note: 3/10 Auteur: caducia |
Film: Machete Kills Note: 0,5/10 Auteur: Mark Chopper |
Film: Machete Kills Note: 4/10 Auteur: Snake Plissken |



| Baise-moi |
![]() Réalisé par: Virginie Despentes & Coralie Trinh Thi |
/10 |
Bah c'était bien nul. Sur le papier, pourtant, il y avait moyen de rendre trash et rentre-dedans la cavale de ces deux tueuses. Le résultat à l'écran pue l'amateurisme, que ce soit l'interprétation, la réalisation, la musique ou les dialogues. Certaines vidéos sur You Porn ressemblent à du David Lean en comparaison.


| Runaway Train |
![]() Réalisé par: Andrei Konchalovsky |
| 7/10 |
Revu en salles dans une copie de bonne qualité proposée par Carlotta.
Konchalovsky fait de son train un des personnages principaux, que ce soit grâce à son look, ou la façon dont il est filmé comme une force de la nature incontrôlable, qui donne un côté fantastique à l'ensemble. Le réalisateur parvient à rendre palpables les étendues enneigées traversées pendant le film, la sensation de froid étant particulièrement prégnante. Seules les scènes dans le centre de commandement dénotent avec l’authenticité recherchée par le cinéaste. La musique de Trevor Jones fait mal aux oreilles quand il a recours à des synthés qui sonnent affreusement eighties, mais s'avère par moments fort inspirée et rehausse les nombreux plans où l'on contemple le train filer à travers les paysages majestueux de l'Alaska.| Film: Runaway Train Note: 8,5/10 Auteur: pabelbaba |
Film: Runaway Train Note: 7,5/10 Auteur: Alegas |
Film: Runaway Train Note: 8/10 Auteur: Jed_Trigado |
Film: Runaway Train Note: 7/10 Auteur: Heatmann |
Film: Runaway Train Note: 8/10 Auteur: Scalp |



| Trauma |
![]() Réalisé par: Dario Argento |
| 5/10 |
Trauma pâtit d'un couple de héros bien fades, que ce soit Asia Argento ou un Christopher Rydell plutôt mauvais, malgré l'intention louable de proposer une love story atypique et de leur donner un peu d'épaisseur: l'héroïne souffre d'anorexie et le personnage principal nous est montré dans sa vie professionnelle.


| Le Mort-vivant |
![]() Titre original: Dead of Night / Deathdream |
| 6/10 |
Une variation originale sur le thème du mort-vivant, qui intègre discours "social" et éléments de vampirisme (le personnage principal se nourrit du sang de ses victimes pour se régénérer). Le mort-vivant symbolise ici clairement les vétérans du Vietnam, morts psychologiquement, qui n'arrivent plus à se réintégrer à la vie civile après avoir connu les horreurs de la guerre. Quant au personnage du père, qui se vante d'avoir combattu pendant la 2ème Guerre Mondiale, il représente les Américains ne voulant pas reconnaître le traumatisme vécu par leurs soldats. 


| Démineurs |
![]() Titre original: The Hurt Locker |
| 9/10 |
S'il y a bien un mot qui définit Démineurs, c'est Intensité, que ce soit celle des situations mises en place ou de son personnage principal. La première scène, qui commence comme une opération de routine pour virer au drame, nous présente d'emblée les risques encourus par ces soldats dans un environnement dangereux où chaque civil est un terroriste potentiel qui peut causer la mort en appuyant sur une touche de son téléphone. Cette scène marque de son empreinte le reste du film, qui sera placé sous le signe de la tension, d'autant plus que le personnage principal n'est pas du genre à s'armer de précautions dans l'exercice de son métier. Dans le rôle du Sergent William James, Jeremy Renner crève véritablement l'écran, trouvant là son plus beau rôle à ce jour. Le scénario va nous le présenter dans un premier temps comme un casse-cou dont les méthodes non-conventionnelles forcent l'admiration, pour graduellement remettre en cause ses actions et le décrire comme un irresponsable, véritable accro au danger, dont les décisions font prendre des risques inconsidérés et finissent par blesser un de ses hommes.
Le récit s'articule autour de sept scènes-clés, où l'on apprend à connaître les personnages par leurs actes, leurs réactions face au danger, leurs sentiments les uns vis-à-vis des autres. Le film aurait presque pu se passer des scènes de caractérisation (chez le psy, avec le jeune Arabe, la fraternisation à base de coups de poings dans le bide), même si elles offrent une respiration bienvenue entre deux gros morceaux. Je n'ai jamais trouvé le film répétitif mais on peut toutefois lui reprocher d'avoir placé ses scènes les plus fortes (le siège de l'ONU et les snipers, donc) pendant la première heure. Le discours final d'Anthony Mackie (dont la prestation est, elle aussi, remarquable) et le retour à la vie civile sont redondants par rapport au reste, mais rien de bien grave.



| Twisted Nerve |
![]() Réalisé par: Roy Boulting |
| 8/10 |
Sorti de l'anonymat par l'utilisation mémorable qu'avait fait Quentin Tarantino de son thème principal dans Kill Bill vol. 1, Twisted Nerve possède bien d'autres atouts que sa musique.
Boulting développe une ambiance captivante, qui alterne passages réalistes et scènes où l'étrangeté de son intrigue est appuyée par l'artificialité des décors ou l'utilisation d'une photographie cotonneuse. Il filme quelques belles scènes nocturnes, avec des noirs très profonds, où seuls les regards des protagonistes sont mis en valeur.




puta madre a écrit:Les maîtresses de Dracula (Terence Fisher – 1960) : 8/10
Ne vous retournez pas (Nicolas Roeg – 1973) : 8,5/10





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