
Modérateur: Dunandan
| Ghidorah le monstre à trois têtes |
![]() Titre original: San daikaijû: Chikyû saidai no kessen |
| 4/10 |
Ce cinquième volet de la saga Godzilla pâtit malheureusement de combats entre monstres qui m'ont laissé complètement indifférent. Non seulement, ils ne commencent qu'à la moitié du métrage, mais ils s'avèrent terriblement statiques, voire mous, et très peu mis en scène. 









Challenge critique de décembre 
| Douce nuit sanglante nuit |
![]() Titre original: Silent Night, Deadly Night |
| 4/10 |

Douce nuit, sanglante nuit tire son originalité du choix de suivre l'itinéraire de son tueur, plutôt qu'une bande d'ados décérébrés. On rencontre ainsi notre futur boogeyman, Billy, à l'âge de 5 ans, alors qu'il assiste au meurtre de ses parents par un criminel habillé en Père Noël. Déjà passablement traumatisé, le garçon le sera encore plus par l'éducation à base de coups de ceintures dispensée par la Mère Supérieure de l'orphelinat où il a été placé... La description de l’enchaînement des circonstances qui vont le pousser à tuer, arrivé à l'âge de 18 ans, possède un caractère tragique et cruel, le petit bout de chou qui nous est présenté en début de métrage devenant un dangereux déséquilibré par la force du destin. Le montage de la séquence où il bascule définitivement, avec moult flashbacks, finit de rendre sa transformation convaincante, même s'il faut reconnaître que le trait est exagérément forci.
Deux mises à mort méritent quand mêmes d'être mentionnées: l'empalement d'une jeune femme nue (interprétée par la sévèrement poumonée Linnea Quigley, future zombette du Retour des Morts-vivants) sur les bois d'une tête de cerf empaillée et la décapitation d'un jeune homme alors qu'il fait de la luge, son corps arrivant en premier en bas de la pente suivi de près par sa tête! 







| A l'abordage |
![]() Titre original: Against all Flags |
| 7/10 |
Sans être un des sommets du swashbuckler, A l'abordage constitue un très agréable divertissement, où l'on retrouve tous les ingrédients du film de pirates de l'âge d'or hollywoodien: beauté du cadre, du technicolor, de la reconstitution des décors, des costumes et des bateaux... Pendant une bonne heure, le film se déroule à un rythme enlevé, multipliant les touches d'humour et les répliques spirituelles. Un Errol Flynn vieilli mais toujours fringant y reprend son personnage de vaurien séducteur qu'il maîtrise à la perfection. Face à lui, Maureen O'Hara allie fougue et charme (quelle femme superbe!), dans un rôle de pirate qui a su s'imposer dans un monde d'hommes. Leur relation orageuse, où tour à tour ils refusent d'admettre leur attirance réciproque, est au coeur des meilleures scènes du film. Le passage où elle lui fait comprendre qu'il peut venir la "prendre", mais où il la snobe et préfère retourner à son travail de comptabilité est hautement réjouissant.





Dommage qu'aucun n'atteigne le niveau d'un Monkey Island 






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