[puta madre] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Jeu 09 Jan 2014, 11:52

J'y jetterai un coup d'oeil, merci pour le conseil :super:
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Reine des neiges (La) (2013) - 6/10

Messagepar puta madre » Ven 10 Jan 2014, 15:08

La Reine des neiges

Titre original: Frozen
Réalisé par: Chris Buck & Jennifer Lee
2013

Résumé: Douée de la capacité de produire de la neige, une princesse doit cacher son pouvoir aux yeux du monde…

6/10
Mardi soir, j'étais parti pour aller voir Don Jon, petite comédie a priori pas trop prise de tête pour une sortie ciné un soir de semaine. Arrivé au guichet, Bam!, séance complète (saloperies de cinédays! :x ). Les deux autres films diffusés au même moment: Le Loup de Wall Street et La Reine des neiges. Pas très chaud à l'idée de découvrir les trois heures du Loup... à 20h30 après une journée de boulot, j'opte pour cette Reine des neiges que je n'avais pas spécialement envie de voir...

Peut-être étais-je, du coup, mal disposé vis-à-vis de ce film, mais je n'ai pas du tout adhéré à la première partie, à l'intrigue insipide et à l'héroïne niaise (la rousse Elsa). Mais ce qui m'a vraiment rebuté, ce sont les chansons. Alors, dans l'absolu, je n'ai rien contre les chansons dans un dessin-animé, même si les productions Pixar ou les films d'animation japonais ont prouvé qu'on pouvait s'en passer. Non, le problème c'est que non seulement le contenu de ces chansons aurait très bien pu être transmis uniquement par le dialogue ou les images, mais, surtout, qu'elles sont fades au possible, une espèce de bouillie sonore ne possédant aucun thème accrocheur. A la rigueur, la chanson de construction du palais de glace (parce qu'elle illustre des images à couper le souffle) et celle des Trolls (pour son aspect festif) sont à sauver. Mais elles sont d'un piètre niveau par rapport à ce que l'on a déjà entendu dans d'autres productions Disney. Alors quand le bonhomme de neige (second sidekick comique du film avec le renne) fait son apparition à mi-parcours avec des blagues pas drôles, je me suis dit que je n'étais pas au bout de mes peines...

Et pourtant... Petit à petit, le charme a commencé à opérer. Tout d'abord, il faut reconnaître que la direction artistique est de toute beauté, que ce soit la ville de la reine et son château, les personnages humains, le monstre des neiges, le renne, les trolls, les décors enneigés... tout, en fait. Certaines scènes comme la construction du palais de glace ou le final dans la tempête de neige sont de toute beauté, et la scène où la reine utilise ses pouvoirs contre ses ennemis possède un aspect comic-book pas désagréable. Ensuite, les personnages parviennent à sortir de leur carcan stéréotypé: la blonde Anna se révèle un beau personnage nuancé, forte malgré ses faiblesses, ni bonne ni mauvaise; on finit par s'attacher à Elsa et sa détermination à sauver sa soeur; le prince dévoile une facette inattendue... et même le bonhomme de neige est parvenu à me faire décrocher quelques rires! Enfin, la conclusion clôt cette histoire de manière touchante.

En résumé, malgré un démarrage poussif, le film laisse sur une bonne impression grâce à une deuxième partie dénuée de chansons et qui résout de manière satisfaisante les différents fils narratifs du récit.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Ven 10 Jan 2014, 15:49

Tout à fait d'accord avec toi sur les chansons (ça m'a ruiné tout le film perso) :super:
J'aurais bien aimé avoir eu comme toi cette impression finale, que le personnage du bonhomme de neige est presque arrivé à me donner, mais après toute la vague conne de la première partie m'est revenue dans la tronche et je me suis noyé :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Ven 10 Jan 2014, 16:14

Faut admettre qu'elles sont bien casse-bonbons, les chansons. J'ai hésité à lui mettre 5, mais la fin d'un d'un film jouant pour beaucoup dans le ressenti global, j'ai décidé de passer au point supérieur.
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Homefront - 4,5/10

Messagepar puta madre » Ven 10 Jan 2014, 16:22

Homefront

Réalisé par: Gary Fleder
2013

Résumé: Un ex-agent de la DEA se retrouve confronté à des rednecks…

4,5/10
Les noms figurant au casting et au scénario laissaient espérer que Homefront ne soit pas just another Statham movie. Bin c'est raté...

J'aime bien Jason Statham, qui est un peu le dernier représentant de la figure du héros dur à cuir et taciturne à l'humour acerbe que l'on ne voit plus trop dans les salles de cinéma, mais force est de constater qu'à part les deux Hypertension et le triplé gagnant de 2011-2012 (Safe, Killer Elite et Blitz), ses films ont du mal à s'élever au-dessus de la moyenne et finissent par tous se ressembler.

Le scénario écrit par Sylvester Stallone et qui devait servir de base à un cinquième épisode des aventures de Rambo déroule une trame linéaire, voire basique, mais propice à des échanges musclés. Le début est assez réussi, faisant monter petit à petit la tension dans l'escalade des représailles que chacune des deux parties va infliger à l'autre. Néanmoins, le scénario va ensuite enchaîner avec un gros ventre mou bien bavard, et un final loin de livrer le spectacle attendu. Le fameux siège final vendu par l'affiche française fait office de pétard mouillé: expédié en une fusillade de cinq minutes et, hop, on passe à la scène suivante. L'affrontement avec le méchant sur le pont, qui refuse au héros de
punir le méchant par la violence
se révèle, lui, bien frustrant. On peut également reprocher des incohérences ou facilités: par exemple, à un moment, Statham va menacer le père du garçon battu par sa fille et l'instant d'après il invite le gosse et sa mère au goûter d'anniversaire de la fille, ou la manière dont le méchant retrouve le dossier contenant le passé de Statham.

Au niveau du casting, Statham fait du Statham: il livre ni plus ni moins ce qu'on attendait de lui, et s'avère tout à fait convaincant. Il fait preuve d'une jolie complicité avec l'actrice qui joue sa fille. Ça fait plaisir de revoir Winona Ryder et les trognes de Clancy Brown et du badass Frank Grillo, mais le personnage de la première ne sert à rien (son intro où elle se fait prendre en levrette - mais toute habillée, hein! - est très classe) et les deux autres sont sous-exploités. James Franco n’est pas suffisamment menaçant en méchant, surtout face à Statham. Il a beau rouler des yeux et froncer les sourcils, ça n'en fait pas un méchant mémorable. Frank Grillo aurait été nettement plus satisfaisant en adversaire principal! La très jolie Rachelle Lefevre, son personnage est abandonné en cours de route. Finalement, ce sont Kate Bosworth, très crédible en junkie white trash rancunière, et Omar Benson Miller, qui fait exister son personnage en l'espace de deux scènes, qui s'en sortent le mieux.

J’étais persuadé que c’était F. Gary Gray, auteur du fun Que justice soit faite, à la réalisation, et pas Gary Fleder. Fleder a réalisé le sympathique polar tarantinesque Dernières heures à Denver et le pas mal Le Collectionneur, mais à part ça pas grand-chose qui m'ait marqué. Si sa réalisation est convaincante dans les différents corps-à-corps violents qui émaillent la première partie du film, elle s’avère brouillonne lors des scènes de fusillades, montées hyper-cut (le raid dans le laboratoire de fabrication de drogues au début: une horreur!). Quelques passages sont plutôt pas mal: la scène de torture, quelques effets de montage intéressants où les plans d’une scène s’intercalent avec les plans de la scène suivante, une tentative de montage parallèle lors de l’infiltration dans l'atelier de Franco, ou des explosions spectaculaires. Mais contrairement à Parker et à sa scène de baston dans l'hôtel, Homefront ne contient aucune scène qui reste en mémoire une fois sorti de la salle. Le film dispose néanmoins d'une jolie photo et, dans l'ensemble, Fleder s'acquitte de sa tâche avec professionnalisme.

Au final, le résultat est tout juste moyen, trop quelconque et n’assurant pas le spectacle violent recherché. Je continuerai sans doute à aller voir en salles les films de Statham parce qu'au fond, ils se laissent suivre sans problème, mais j'espère qu'à l'avenir il sera plus sélectif et ambitieux dans ses projets.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Ven 10 Jan 2014, 17:48

puta madre a écrit:Faut admettre qu'elles sont bien casse-bonbons, les chansons. J'ai hésité à lui mettre 5, mais la fin d'un d'un film jouant pour beaucoup dans le ressenti global, j'ai décidé de passer au point supérieur.


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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Ven 10 Jan 2014, 19:14

:chinese:
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Fire Raisers (The) - 3,5/10

Messagepar puta madre » Mer 15 Jan 2014, 12:32

The Fire Raisers

Réalisé par: Michael Powell
1934

Résumé: Un agent d'assurances se ligue avec des truands pour se faire de l'argent en provoquant des incendies...

3,5/10
Avec cette série B policière à petit budget, Michael Powell signait déjà là son dixième long métrage en l'espace de quatre ans. L'histoire d'une bande de criminels qui déclenche des incendies afin de toucher l'argent de l'assurance, The Fire Raisers ne préfigure en rien les chefs d'oeuvre à venir du réalisateur...

L'histoire est quelconque et très statique, se perdant dans de longs tunnels de dialogues, un peu à la manière d'une pièce de théâtre filmée. D'une bonne tenue visuelle, il est gâché par une interprétation qui le vieillit énormément. Les acteurs, dont le comte Zaroff himself Leslie Banks, se perdent dans une emphase dramatique hors de propos, qui non seulment empêche l'identification, mais en plus ruine la crédibilité des personnages (censés être des durs à cuire) et des situations. Les scènes de passion entre les deux amants se révèlent gênantes tant ils en font des tonnes. Seule l'interprète de la secrétaire du héros, au style énergique et naturel, relève un peu le niveau.
La fin pessimiste et inattendue fait partie des rares moment notables, tout comme une scène d'interrogatoire frappante car uniquement constituée des gros plans de visages et d'une même phrase répétée encore et encore.

Au final, The Fire Raisers fait penser à du Hitchcock première période, mais sans le sens du rythme et du suspense!
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Cran d'arrêt - 6/10

Messagepar puta madre » Mer 15 Jan 2014, 15:44

Cran d'arrêt

Réalisé par: Yves Boisset
1970

Résumé: Deux hommes enquêtent sur la mort d'une jeune femme...

6/10
Loin des films engagés qui ont fait sa réputation, Yves Boisset signait avec ce deuxième long métrage un polar aux faux-airs de giallo, puisque l'on y suit l'enquête de deux détectives amateurs à la recherche d'un assassin adepte du rasoir dans les rues de Milan.

Dans la première partie, Boisset se concentre sur la relation entre ses personnages principaux: Luca Lamberti (Bruno Cremer), un médecin condamné pour euthanasie, et Davide (Renaud Verley), un jeune homme suicidaire dont le médecin doit assurer la garde. D'abord tendus, leurs rapports vont peu à peu s'acheminer vers une complicité touchante, Luca se prenant progressivement d'affection pour le jeune homme.
Une fois cette relation établie, le cinéaste va enchaîner avec l'enquête policière proprement dite. Les deux héros donc vont tenter d'y résoudre le mystère entourant la mort d'une jeune femme dont le jeune homme s’était épris. Pour cela, ils vont mettre au point un plan hautement improbable qui consiste à recruter une jeune femme et à la faire se promener en ville dans l’espoir que l'assassin la repère...

Sur cette intrigue, Yves Boisset signe une mise en scène carrée, qui rend palpable l'environnement milanais et nous implique dans l’enquête des protagonistes. Le cinéaste déploie une esthétique giallesque dans les séquences qui ouvrent et ferment le film, notamment en mettant en valeur l'arme de l'assassin par le biais de gros plan. Il met également en boîte une efficace poursuite en voitures finale. Les scènes à suspense sont, elles, renforcées par le côté métronomique de la musique de Michel Magne.
Niveau interprétation, Bruno Cremer dégage une autorité naturelle dans son rôle de médecin tandis que Renaud Verley rend bien le côté perturbé mais néanmoins attachant de son personnage. Le film bénéficie également de la présence des séduisantes Marianne Comtell et Raffaella Carrà, qui finissent toutes les deux par enlever le haut :bluespit: , mais aussi de Mario Adorf, qui campe un méchant imposant en l'espace de deux scènes.

Au final, c'est loin d'être un grand polar mais le résultat est tout à fait honnête et se suit sans déplaisir.
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Bertha Boxcar - 7/10

Messagepar puta madre » Jeu 16 Jan 2014, 14:50

Boxcar Bertha

Réalisé par: Martin Scorsese
1972

Résumé: Pendant la Grande Dépression, une jeune femme se retrouve sur les routes après la mort de son père et tombe dans le banditisme...

7/10
Pas mal du tout, ce deuxième long-métrage de Martin Scorsese. J'imaginais quelque chose d'un peu poussiéreux, mais le résultat s'avère finalement moderne et d'un rythme soutenu.

Déjà à l'époque, le cinéaste dynamisait plusieurs séquences grâce à des expérimentations sur le montage (plans très rapides, jump cuts, montage parallèle), notamment lors des scènes de sexe, de la fusillade finale (les travellings qui suivent la trajectoire de la balle ou des personnages projetés par l'impact, c'est du Sam Raimi avant l'heure) ou d'un passage mélancolique où l'on voit un même plan de Bertha montré successivement à trois reprises, à chaque fois dans une échelle de plan différente.

L'intrigue suit une très classique histoire de cavale d'un quatuor criminel constitué d'un couple (Barbara Hershey et David Carradine) et de deux acolytes (Barry Primus et Bernie Casey). Scorsese est venu y greffer ses thématiques religieuse (le personnage de John Carradine y cite la Bible à de multiples occasions, la crucifixion d'un personnage à l'aide des clous destinés à fixer les rails au sol) et sociale (le film prend pour toile de fond la lutte entre syndicalistes et patrons d'une société de chemins de fer), ainsi que ses références cinématographiques (le générique de début où les acteurs apparaissent dans des médaillons comme dans les films de l'époque, Bertha qui se promène devant un cinéma avec des affiches en arrière-plan, ou les noms de Michael Powell et Emeric Pressburger qui apparaissent au générique de fin).

Pour une production Roger Corman, ça ne fait pas cheap du tout, à l'exception d'une scène de crash aérien où le réalisateur a dû se débrouiller comme il pouvait pour ne pas montrer le crash proprement dit, ou d'une séquence d'évasion avec trois pauvres prisonniers visibles à l'écran.

Le film propose le quota de sexe et de fusillades attendus chez Corman, avec plusieurs passages avec Barbara Hershey nue et des fusillades bien sanglantes (on peut imaginer que le cinéaste n'a pas trop dû se forcer pour la violence). Il imprime une réelle tendresse à ses scènes de sexe ou de nudité, pas du tout vulgaires ou racoleuses. Scorsese se révèle aussi à l'aise pour décrire l'atmosphère du sud profond qu'il le sera plus tard pour les rues de New-York et donne à son film un tempo rapide en multipliant les péripéties du début à la fin (évasion, cavale, détournement de train, braquage, fusillades), avec quand même une courte pause lors du passage où Bertha rentre dans une maison close.

Au casting, Barbara Hershey et David Carradine sont tous les deux très bons, surtout Hershey qui donne à son personnage une innocence et une douceur qu'elle gardera tout le long du film et qui la rend terriblement attachante. Bernie Casey impose son charisme dans un second rôle et Barry Primus s'en sort pas mal dans un rôle de couard, plus ingrat.

En résumé, Boxcar Bertha constitue une fort honorable série B: une commande que le cinéaste est arrivé à s'approprier, à défaut de totalement la transcender.

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Explorers - 6/10

Messagepar puta madre » Ven 17 Jan 2014, 13:59

Explorers

Réalisé par: Joe Dante
1985

Résumé: Trois adolescents font une découverte qui leur permettra de voyager dans l'espace...

6/10
Un petit film pas désagréable, même si c'est clairement le moins bon Joe Dante de la période 1984-1993 (je ne compte pas la coréalisation Cheeseburger Film Sandwich, qui est bien pire! :mrgreen: )

Contrairement à d'autres films des années 80 où une bande d'adolescents rencontraient un extra-terrestre abandonné par les siens, affrontaient des vampires, ou partaient à la recherche d'un trésor ou d'un cadavre, les protagonistes passent une bonne partie du métrage à conduire des expériences scientifiques dans une cave... Comme appel à l'aventure, on a connu mieux! Et pourtant, le film parvient progressivement à nous faire partager l'enthousiasme et la fascination de ses héros pour leur découverte qui va les amener à trouver un moyen de déplacement dans l'espace. Un sens du merveilleux bien retranscrit par des jeux de lumières spielbergiens (le plan où l'éclairage vient illuminer le regard de Dick Miller en train de regarder la navette décoller est très beau) et qui vient s'opposer à la vie morne de cette ville de banlieue (les plans aériens nocturnes sur la petite bourgade pavillonnaire font, eux aussi, immédiatement penser au cinéma de Spielberg).

Les trois héros adolescents, Ethan Hawke, River Phoenix et Jason Presson, se révèlent attachants. En gros, on a les stéréotypes du rêveur (et fan de cinéma de science-fiction), du scientifique et du sceptique, mais les personnages sont suffisamment vivants pour ne pas tomber dans le cliché agaçant. Le film bénéficie également de la participation de Dick Miller, qui fait toujours plaisir à voir, même si l'intrigue secondaire autour de son personnage, qui participe au côté merveilleux du film, ne sert à rien dramatiquement.

Comme d'habitude chez le cinéaste, l'humour est bien présent: par exemple, lors de la scène où Dick Miller croit voir un extra-terrestre dans la navette, ou dans la description réjouissante de la famille de doux-dingues du personnage de River Phoenix (qui se prénomme Wolfgang! :shock: ), qui permet de retrouver un James Cromwell qui a été (relativement) jeune un jour :mrgreen: Le scénario évite de développer l'intrigue-cliché avec les durs qui embêtent Ethan Hawke et la romance est limitée au strict nécessaire. On sent que Dante s'est fait plaisir en recréant un faux film de science-fiction fifties (avec Robert Picardo!) pour la séance du drive-in.
Les effets spéciaux sont de toute beauté, que ce soit les maquillages de Rob Bottin, ou les effets visuels d'ILM, avec une des premières utilisations de CGIs qui date le film mais n'est pas gênante en soi, vu qu'ils n'ont pas vocation à être photo-réalistes (il s'agit d'espèces de schémas mouvants que les héros survolent dans leurs rêves).

Hélas, le film est desservi par sa dernière partie, à l'esthétique cartoonesque (d'ailleurs, la femelle extra-terrestre m'a fait penser à la gremlin femelle de Gremlins 2) mais qui manque de rythme et laisse sur une impression de "tout ça pour ça". La fin ouverte relève in extremis le niveau et permet de terminer sur une note positive.

En résumé, pas un grand film, mais idéal pour les nostalgiques comme moi qui souhaitent se replonger dans l'ambiance eighties des films de Spielberg et consorts.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar jean-michel » Ven 17 Jan 2014, 14:03

la vache!!! riche en critiques!!! :mrgreen: :super: Explorers un film qui ce laisse voir!
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Ven 17 Jan 2014, 14:07

Eh, j'suis pas pas là pour plaisanter moi! :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Kakemono » Ven 17 Jan 2014, 22:41

J'ai découvert Explorers en début d'année et je suis en tout point d'accord avec ta critique. :super:
Les 3 gamins sont attachants et le film n'en est que plu agréable à suivre. Mais c'est vrai que la dernière partie est un peu too much...
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Sam 18 Jan 2014, 11:30

Explorers, il passe sur Paramount Channel ces temps-ci pour ceux qui ont la FreeBox. :wink:
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