Et puis Rashida Jones...
Modérateur: Dunandan


Kakemono a écrit:Et puis Rashida Jones...



Kakemono a écrit:J'ai trouvé ce film assez rafraichissant et le duo Segel / Rudd fonctionne bien. Je le revois de temps à autre avec plaisir.![]()
Et puis Rashida Jones...



| Dix petits nègres |
![]() Titre original: Ten Little Indians |
| 3/10 |
Le film fait plus téléfilm de luxe que long-métrage de cinéma, avec son casting international (Charles Aznavour qui fait une reprise en Anglais de ses Plaisirs Démodés, Stéphane Audran, Elke Sommer…). Un casting majoritairement composé d'acteurs ayant interprété des rôles de méchants ou de psychopathes (Gert Fröbe, Adolfo Celi, Herbert Lom, Richard Attenborough, Oliver Reed), une bonne idée qui renforce le sentiment qu'ils sont tous suspects. Le film distille rarement de tension, notamment dans les scènes où les personnages errent dans les sous-sols, et les décors sont peu mis en valeur, à part le grand hall de la maison, fréquemment filmé en contre-plongée, ce qui écrase les acteurs dans le décor. Le site archéologique situé à côté de la maison donne une légère touche exotique appréciable à l'ensemble. Collinson a choisi de filmer ses scènes de dialogue dans la grande salle de la demeure en plans d'ensemble: les acteurs sont d'abord filmés à 10, puis à 9, etc., ce qui donne des longs plans statiques et une touche théâtrale à l'ensemble. Il reprend un découpage classique lorsque les personnages se répartissent en petits groupes.














| Martial Club |
![]() Titre original: Wu Guan |
| 8/10 |






| Aux postes de combat |
Titre original: The Bedford Incident |
| 7/10 |
Le film se concentre sur l'affrontement entre un navire américain et un sous-marin soviétique. Mais la menace demeurera abstraite, puisque l'on ne verra du sous-marin que son télescope. Le véritable ennemi, ce sont les démons de son capitaine, frustré de devoir surveiller son adversaire sans jamais pouvoir attaquer. Une bonne partie de l'intrigue se déroule donc en huis-clos et voit les affrontements idéologiques entre Widmark et un journaliste embarqué à bord (Sidney Poitier), le médecin (Martin Balsam) et un conseiller militaire (Eric Portman). Un huis-clos parfois trop bavard et démonstratif, heureusement contrebalancé par la description des manoeuvres utilisées pour maintenir le sous-marin sous l'eau lors de passages qui mettent en scène un navire de guerre grandeur nature.





| Pas de lauriers pour les tueurs |
![]() Titre original: The Prize |
| 7,5/10 |
Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de minutes que nous est présenté le personnage principal incarné par Paul Newman. Celui-ci est vraiment excellent dans son rôle d'écrivain porté sur la boisson qui va se retrouver pris dans une machination politique. Il apporte au film une espèce de nonchalance, qui imprègne tout le métrage. En effet, le rythme est volontairement lent, avec malgré tout quelques bonnes scènes de suspense. 


| Dans la brume électrique |
![]() Titre original: In the Electric Mist |
| 7,5/10 |
Tavernier a compris que l'essence des écrits de Burke reposait dans l'atmosphère construite par l'auteur et dans son personnage principal. Une atmosphère brillamment retranscrite ici. Là où Burke livre souvent de longs passages descriptifs sur l'histoire de la Louisiane, la faune et la flore, tel coin ou tel personnage, Tavernier multiplie les plans sur la nature, que ce soit lors des passages dans le bayou (bien mis en valeur par la photo de Bruno de Keyzer), des nombreux plans où les personnages discutent avec les paysages ou l'environnement en arrière-plan, ou bien ceux où la voiture de Robicheaux traverse de vastes étendues. Le réalisateur prend son temps pour filmer les échanges entre Robicheaux et ses interlocuteurs: l'immersion dans cet environnement est renforcée par un casting de second plan composé majoritairement d'inconnus et dont on ne remet jamais en cause la crédibilité. Le scénario passe ainsi par les différentes strates de la société louisianaise, de plateaux de cinéma en fêtes données par de riches producteurs en passant par des milieux défavorisés ou les ravages causés par l'ouragan Katrina.
Tavernier signe une mise en scène fluide, avec quelques belles utilisation du plan-séquence (celui d'ouverture ou la première apparition des soldats sudistes, notamment). Le réalisateur a tellement bien réussi sa traversée de l'Atlantique qu'on aurait du mal à croire que le film a été réalisé par un Français si son nom ne figurait pas au générique. Le rythme est lent, mais jamais ennuyeux, avec quelques efficaces montées d'adrénaline. Les passages violents sont filmés de manière sèche et abrupte, que ce soit les bagarres ou les fusillades. Le film dispose d'une très bonne BO: morceaux blues/cajun pour l'ambiance, score de Marco Beltrami pour dynamiser les passages où le rythme s'emballe.| Film: Dans la brume électrique Note: 7/10 Auteur: Godfather |
Film: Dans la brume électrique Note: 7/10 Auteur: Scalp |
Film: Dans la brume électrique Note: 7,5/10 Auteur: Waylander |
Film: Dans la brume électrique Note: 7/10 Auteur: Heatmann |
Film: Dans la brume électrique Note: 7/10 Auteur: osorojo |



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