[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[Alegas]

Merci Mark.

[Dunandan]

Puis au risque de te vexer, il faudra que tu penses à revoir Gravity dans de meilleurs conditions (tu vois, je suis) qui selon moi ne se réduit pas à une simple démo technique (au contraire je trouve que la technique s'efface au profit de l'expérience, ce qui m'a davantage gêné c'est la symbolique que l'on voit venir avec de gros sabots).

[Mark Chopper]

Are you talking to me ?

[Dunandan]

Nan à Path', car il était très fatigué quand il l'a vu, en plus sur un support moyen, ce qui est un scandale pour un film qui repose avant tout sur la technique et l'immersion. Voilà (bon après ce n'est pas dit qu'il appréciera plus, mais en tous cas il en aura tiré tout le jus ...)

[Pathfinder]

Hé gamin, chui pas un bleu bite non plus hein!

Un peu quand même, puisque tu disais n'avoir vu aucun film de Na Hong-jin

Alegas : Tu as déjà vu un film de Kim Jee-woon ?
Pathfinder : Nan, c'est quoi cette bête-là ?
Alegas : Pfff... Va vite mater A Bittersweet Life et au trot !
Pathfinder : Bah je l'ai déjà vu, banane !

Ah mais s'il faut que je retienne les noms de reals tongs maintenant!

[Pathfinder]

Avis express flemmards

Les fils de l'homme 9/10
Neuf mois ferme 7.5/10
The master 6/10

[Alegas]

Si tu écris quelques lignes sur le Cuaron tu ferais plaisir.

[Pathfinder]

Je peux!

[Mr Jack]

C'est clair, tu peux pas juste lâcher un 9 (normal) comme ça, on attend !

[Pathfinder]

Arretez, vous me foutez une pression de tous les diables! Je vais en perdre ma plume!

[Mr Jack]

Ouais bon okay en vrai on s'en branle, on a pas besoin de toi pour savoir que c'est un putain de film !

Mieux ?

[Alegas]

Cogan 5.5/10

Polar esthétisant tout à la gloire d'un Tarantino sous prozac, Cogan est un exercice de style aussi vain que sympathique. De prime à bord, le film d'Andrew Dominik pète carrément plus haut que son cul avec ses tunnels de dialogues interminables (mention spéciale au featuring de Gandolfini). Mais il se dégage de tout cela une certaine classe, une épure scénaristique permettant de passer outre de nombreux partis pris pompeux. Encore une fois, l'absence de sincérité reste le plus gros écueil. Dominik semble en manque de reconnaissance artistique et juge bon de se travestir en singeant, grossièrement, tout ce qui a rendu le polar cool ces dernières années. Cogan est un melting pot, un produit à la lisière du pompage à qui il manque cruellement une dose de sous culture, d'ame et peut etre de respect pour toutes ses sources d'inspiration. Mais encore une fois, un je ne sais quoi (que j'ai bien du mal à qualifier) maintient le film à flot. Hormis les tirades désuettes du père Gandolfini, le film se suit correctement et reste emballé par un gars qui maitrise bien sa caméra et son casting (Pitt voudrait etre cool mais ne l'est jamais, tout en dégageant un charisme proche du minimum syndical avec son shotgun à la main!). Toujours le cul entre deux chaises, je dirais que j'ai mieux apprécié le film que la première fois...

[Eikichi Onizuka]

Inception 5/10

The prestige restera, pour moi, le chef d'œuvre intouchable de Christopher Nolan.

Inception ne passe malheureusement pas le cap du second visionnage. Il crystalise toutes les forces et faiblesses du réalisateur anglais. Le casting est imposant et plutôt bien géré (hormis le miscast total d'Ellen Page, parasite agaçant et tete à gigles). L'idée de départ est originale et aimerait imposer une révolution visuelle et narrative à l'instar d'un Matrix. Mais Nolan se perd dans une tonalité sur-explicative pénible nuisant au bon déroulement de l'histoire et ampoulant sérieusement le rythme (la première heure est proche du supplice). Manque d'humanité et spectacle désincarné, Inception laisse à quai proposant quelque chose de gargantuesque mais finalement très vain. Le film montre également au grand jour les énormes lacunes de Nolan lorsqu'il s'agit de filmer l'action. Le final est loupé visuellement tant il parait ancré dans un autre temps. Il a voulu rendre hommage à Au service de sa majesté. Pas de problème, il y est arrivé en filmant aussi vieux et aussi chiant. Et globalement, les 140 minutes se subissent, rythmées qu'elles sont par les 250 questions de l'horripilante Ellen Page. Son role a été pensé pour clarifier le récit. Cela fonctionne mais pour l'empathie, il faudra repasser. C'est très dommage car certains paris visuels forcent le respect (la séquence du camion qui tombe et ses conséquences sur le virevoltant Joseph Gordon Hewitt).

Nolan, je l'aime bien mais il reste trop perfectible pour le célébrer en chantre de la SF contemporaine... Un retour au polar/thriller serait une bonne chose...

[Mr Jack]

J'ai peur de le remater, du coup

[Pathfinder]

Tu peux!