[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Mar 12 Aoû 2014, 22:18

Faut que je me bouge de mon côté, j'ai pas mal de films en stock mais j'en ai vu qu'un seul pour le moment.

Au fait, pour les prochains challenge, on pourra rester sur ce système de propositions par membres ? Je trouve ça vachement sympa perso.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 12 Aoû 2014, 22:22

Oui, ce serait une bonne idée... (peut-être moins de films du coup, car sinon ça ferait trop de taf' pour les affiches, non ?)

De mon côté, je ne pourrais voir que ceux que j'avais prévu au début, une petite huitaine ^^.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 12 Aoû 2014, 22:22

Ben moi j'suis pour, j'aime aussi beaucoup le principe. Lorsqu'on reprendra un rythme mensuel, on pourra garder ce fonctionnement, sans thème, sans indication, mais limiter le nombre de propositions. Ne serait-ce que 2/3 films par personnes, s'il y a autant de participants à proposer, ça permet de faire un panorama temporaire intéressant :)

@Dun : c'est cool déjà 8 films ! :)
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Aoû 2014, 22:33

osorojo a écrit:@Alegas : Merci ^^ Par contre, faudra compter sur quelqu'un d'autre pour The Wall, je ne pense pas que je le verrai :mrgreen:


C'est une expérience à faire. Qu'on aime ou pas l'album importe peu (enfin, il faut connaître un peu l'histoire de Syd Barrett je pense).

osorojo a écrit:Ben moi j'suis pour, j'aime aussi beaucoup le principe. Lorsqu'on reprendra un rythme mensuel, on pourra garder ce fonctionnement, sans thème, sans indication, mais limiter le nombre de propositions. Ne serait-ce que 2/3 films par personnes, s'il y a autant de participants à proposer, ça permet de faire un panorama temporaire intéressant :))


D'accord pour garder cette idée de challenge. Mais il faut quelques changements... Après tout, les vacances seront terminées. Le rythme mensuel par exemple, je ne suis pas pour (trop court). Soit on garde le même nombre de films proposés, mais pour un trimestre, soit on passe à deux mois et on réduit le nombre de propositions.

A débattre.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 12 Aoû 2014, 22:38

C'est pour ça que j'ai dit 2/3 propales par personne au lieu des 5 ^^ Pour une durée de deux mois, pourquoi pas.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Aoû 2014, 22:44

Oui pas trop de propositions, sinon Papybaba va faire le tour des films qu'il aime en trois challenges :(
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Mar 12 Aoû 2014, 22:48

:voleur:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Clan des gangsters (Le) - 4/10

Messagepar osorojo » Mer 13 Aoû 2014, 20:38

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LE CLAN DES GANGSTERS

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Gabriele Salvatores (/) | 4/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE JUILLET / AOUT 2K14 •


L'exemple typique du film qui fait quelques promesses dignes d'intérêt sur le papier sans jamais les tenir. Educazione Siberiana (on applaudit tous des trois mains son titrage français : Le clan des gangsters) se veut être une fresque criminelle quelque peu ambitieuse, faite de sales gueules qu'on n'a pas envie de croiser dans une petite ruelle un samedi soir et d'un esprit de clan inflexible qui, généralement, donne une belle saveur à ce genre de portrait de gangsters.

En lieu et place de cette ambiance très marquée que l'on est en droit d'attendre, de ces personnages avec du fond qui doivent véhiculer l'esprit guerrier à l'origine du film, qu'on nous présente à travers mythes et légendes comme une caste fière peu sujette à la clémence, on se retrouve avec deux jeunes premiers simplement dotés de trois poils de barbe en guise de badass attitude. Évidemment meilleurs amis jusqu'à la mort, mais aux idées très différentes, attirés par la même fille, séparés par un coup du sort, puis réunis dans la joie et la bonne humeur, pour se mettre sur le tarin ensuite, il y a de quoi écrire un guide des films de truands à coup de clichetons. Et comme si ça ne suffisait pas, les deux personnages sont porteurs de tempéraments antithétiques; même leurs coupes de cheveux sont diamétralement opposées (ben ouais, faut pas faire les choses à moitié, des fois qu'on les confondrait).

On en vient à se demander si ce n'est pas suite à un pari perdu, ou une partie de Poker qui s'est mal déroulée, que John Malkovitch et Peter Stormare se sont perdus dans cette soupe insipide. Les pauvres ont l'air tellement désemparés qu'ils se dissimulent dans l'inexistence de leurs personnages sans jamais rien proposer. On était pourtant en droit d'espérer qu'ils relèveraient un peu le niveau zéro établi par les juniors qui se partagent les rôles titres. Outre les deux protagonistes dépourvus de tout charisme qu'on a déjà un peu sabré il y a quelques lignes, il faut aussi composer avec une simplette hystérique qui nous prouve, et pourtant c'était compliqué, qu'il est fort possible de jouer encore plus mal que les deux coqs qui se battent pour ses beaux yeux. Quel sens de la camaraderie, c'est admirable.

Ajoutons à cela une réalisation type Mickey plage sans idées, sans aucun plan marquant, ainsi qu'une bande son inexistante, pour compléter le tableau très convenu que nous propose Gabriele Salvatores. On en retiendra toutefois quelques ambiances sympathiques, certaines scènes rendues amusantes par un Malkovitch taquin, une histoire si peu complexe qu'un petit somme entre deux tentatives d'illustrations guerrières est permis et un fil rouge bien géré, ce surin mythique, macabre tige de fer qui accompagne à la vie, à la mort, les effrayants — mais pas trop — sibériens.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Scalp » Ven 15 Aoû 2014, 07:09

Oso propose moi un truc sympa sur mon statut facebook (oui je racole mais je suis obligé !!)
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 15 Aoû 2014, 09:06

Oso, il a mis 4 à Blue Spring : fais-le souffrir :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 17 Aoû 2014, 15:54

Ah bah j'avais pas vu le racollage, j'ai eu pitié de toi sans :eheh:

Ca m'étonne pas qu'il n'ait pas aimé Blue Spring, t'as été téméraire sur ce coup là Mark :eheh:
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Vallée Perdue (La) - 7,5/10

Messagepar osorojo » Dim 17 Aoû 2014, 22:30

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LA VALLÉE PERDUE

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James Clavell (1971) | 7.5/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE JUILLET / AOUT 2K14 •


En un premier quart d'heure d'un glauque absolu, James Clavel pose d'emblée l'ambiance sans cesse changeante de la vallée perdue, réflexion acerbe sur la nature humaine, ses croyances et le potentiel de manipulation qu'elles engendrent. Le message est véhiculé par deux hommes que tout semble opposer. Le premier est un soldat sans foi ni loi, tuant sans remord lorsque l'acte est nécessaire, alors que le second prône un pacifisme en toute situation, professeur par son métier, il privilégie la discussion, quitte à l'user pour faire courber les esprits les plus retors qu'oser imaginer pouvoir faire usage de violence.

A l'écran, Michael Caine, monstre de charisme au naturel flamboyant et Omar Sharrif, tout aussi convainquant dans un registre complètement différent, noble dans ses attitudes, mesuré en toute circonstance, trouvent une harmonie remarquable. Leurs tempéraments se complètent à tel point qu'ils finissent par devenir un seul et même homme. Une entité permettant à James Clavel de véhiculer sa féroce critique de la religion. Lorsque les deux hommes disent enfin haut et fort ce qu'ils pensent de ce Dieu impalpable, fantasmé par ses apôtres pour justifier des massacres d'innocents, le message est limpide, peu courtois, d'autant plus qu'il est appuyé par quelques séquences qui ne laissent aucune place à la nuance.

Ambiancé par un défilé de sales tronches qui filent le sourire autant que la chair de poule, le film de James Clavel se fraye courageusement un chemin vers les films historiques références qui mettent en lumière les atrocités commises au nom de la religion. Chasse aux sorcières, manipulation du peuple, rejet immédiat de différentes cultures, dénonciation de l'athéisme, tout y passe dans la vallée perdue, sans que jamais les formes ne soient de la partie. En témoigne ce personnage, un peu trop manichéen, du prêtre : esprit borné incapable de se remettre en cause parce que stimulé par le pouvoir que lui prête ses ouailles. On pourra regretter que l'homme ne soit pas plus tempéré sur le papier, il contraste un peu trop vivement, à mon sentiment, avec la plume subtile qui sert ses deux adversaires.

Toujours est-il que La vallée perdue est un très chouette moment de cinéma. Peut-être pas aussi épique et marquant que je l'espérais — je préfère Le seigneur de la guerre dans une thématique assez proche —, la faute à une mise en scène qui manque parfois de souffle (on a du mal à retrouver la percussion de cette introduction rageuse dans le reste du film) mais écrit avec un tel rentre dedans qu'on ne peut rester indifférent au message qu'y véhicule James Clavel, par l'intermédiaire de ses deux acteurs vedettes, Michael "la classe" Caine et Omar "le sage" Sharif, qui, à eux seuls, rendent le voyage indispensable.
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Oslo 31 aout - 8,5/10

Messagepar osorojo » Lun 18 Aoû 2014, 20:41

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OSLO 31 AOUT

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Joachim Trier (2012) | 8.5/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE JUILLET / AOUT 2K14 •


Le récit subtil et sans enrobage d’un jeune adulte qui reprend pied avec sa réalité, après une cure l’ayant épuré des substances qui lui permettaient de ne plus la voir. Rouvrir les yeux est brutal, sentir à nouveau cette singularité qui le sépare du reste du monde, qui l’a toujours empêché de se laisser entraîner par l’ordre naturel que ses amis ont décidé d’épouser, confirme ce mal qui avait invité l’héroïne dans sa vie.

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Oslo 31 Aout se déroule sur une seule journée, celle où se joue le destin d’Anders. Il y revoit bon nombre de ses connaissances, y compris celles qu’il aurait souhaité ne pas revoir et se rend compte que d’autres, plus importantes pour lui, se sont faufilées à jamais hors de sa portée. Rien n’y fait, sa vie l’a essoufflé plus que de raison, toutes ces occasions manquées l’ont trop affecté, au point qu’il lui est impossible de redresser l’échine pour se remettre en marche. Il n’est plus question d’effort, l’énergie nécessaire à les engager n’est plus disponible.

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Joachim Trier déroule son propos sans se presser, sans attaquer frontalement ce dernier. Où l’on aurait pu se voir resservir une énième démonstration à coup de séquences chocs sur l‘addiction, le réalisateur Danois opte lui pour une déconstruction du réel, usant jusqu’à la moelle cette routine qui lui est propre. C’est l’occasion pour lui de disséquer la normalité d’un quotidien qui s’impose au plus grand nombre comme un chemin de vie logique. Parentalité, éducation, vie de famille qui se substitue progressivement aux sorties entre amis, et recherche de réussite professionnelle. Difficile pour l’âme qui quitte ce sentier battu de réussir à se convaincre qu’elle n’est pas en déroute, que son chemin peut aussi être le bon lorsque tout lui rappelle ces étapes initiatiques qui ponctuent globalement la vie humaine dans nos sociétés modernes.

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Alors, lorsque le cœur n’y est plus, que la capacité à ressentir s’est progressivement fait la malle, se pose la question d’en finir. Le sujet est très sensible, Joachim Trier l’a bien compris. Sans jamais juger aucun de ses personnages, ni Anders, ni aucune des silhouettes qui paveront ce jour qui lui est très spécial, il épouse l’état d’esprit du jeune homme, en jouant notamment beaucoup sur les ambiances sonores qui jalonnent son parcours.

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Anders retrouve son ancienne vie bercé par le bruit d’une dense circulation, aux côtés d’une jolie femme qui n’émet aucun son sinon celui d’une douche qui l’éloigne du jeune homme. Puis, vient ce moment très émouvant où il se confronte pour la première fois à nouveau au phénomène grisant du quotidien. Dans un café où il laisse son esprit vagabonder, les bruits environnants deviennent éléments moteurs de la séquence et de son choix futur. Puis son destin funeste commence à se faire plus palpable. Reprise de contact avec ses démons, dans une telle violence que les sons finissent par s’évader de l’image, symbolisant le vide qui l’emplit alors. Les voix tentent bien de l’attirer à nouveau vers la surface, à travers une jeune étudiante pétillante qui incarne la soif de vivre, mais il n’en capte qu’un très faible écho, y compris lorsque cette dernière insiste pour qu’il l’accompagne, à l’occasion d’une baignade qui aurait pu lui être bénéfique.

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Mais les dés étaient jetés depuis trop longtemps, la mise engagée, perdue, est irrécupérable. Joachim Trier finit son film dans la simplicité, sans bande son sinon de la prise directe pour accompagner l’ultime errance de son personnage. Aucun artifice, un final brutal parce qu’il n’est aucunement travesti. Oslo 31 Aout est à cette image, sa bande son mise à part, rien n’est maquillé, tout y est souhaité en adéquation avec le personnage très réel d’Anders, qui trouve en les traits du touchant Anders Danielsen Lie un véhicule émotionnel de premier ordre. La formule fonctionne, le jeune réalisateur délivre une petite pépite sur l’incommunicabilité, l’incapacité à suivre les autres et la solitude qui en découle. Un coup de fouet, cinglant mais juste, on ne peut plus émouvant.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 18 Aoû 2014, 21:11

Le sujet m'attire, mais je crains la séance déprime. Je finirai par le mater quand même.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Lun 18 Aoû 2014, 21:27

Très belle critique pour ce qui est, je crois, mon film préféré des dix dernières années. :super:
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