[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Kakemono » Ven 17 Oct 2014, 12:53

J'ai rien lu pour l'instant, juste vu les bonnes notes et une BA au ciné qui ne m'a absolument pas donné envie. J'ai jamais vu de film de Dolan d'ailleurs, j'ai J'ai tué ma mère en stock mais jamais pris le temps de le voir.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Oct 2014, 12:59

osorojo a écrit:Au ciné ? :eheh:

Oh, avec sir Schillinger, ça a l'air sympa ! ^^


Il sort en décembre :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Criminale » Ven 17 Oct 2014, 13:01

Kakemono a écrit:J'ai rien lu pour l'instant, juste vu les bonnes notes et une BA au ciné qui ne m'a absolument pas donné envie. J'ai jamais vu de film de Dolan d'ailleurs, j'ai J'ai tué ma mère en stock mais jamais pris le temps de le voir.


Pareil c'était mon premier film de Dolan, la BA m'avait pas donne plus envie que ça et pourtant....
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 17 Oct 2014, 13:06

Mark Chopper a écrit:
osorojo a écrit:Au ciné ? :eheh:

Oh, avec sir Schillinger, ça a l'air sympa ! ^^


Il sort en décembre :mrgreen:


Oups, j'avais checké pourtant, mais j'ai pas été assez attentif, j'me suis fait avoir. Date de sortie initiale : Janvier 2014. J'ai rien dit Image
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Ven 17 Oct 2014, 13:44

Whiplash est également dans mon top 10 ! 8)
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Oct 2014, 13:55

Tu couches avec Vernon Schillinger aussi ? :shock:

Là je compatis...
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Ven 17 Oct 2014, 14:16

Melissa Benoist plutôt
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Ven 17 Oct 2014, 15:32

Je suis en train de mater la saison 4 de "Glee" juste pour Melissa Benoist. :chut:
Sinon oui, j'ai vu Whiplash au ciné en avant-première.
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Blue Collar - 8/10

Messagepar osorojo » Ven 17 Oct 2014, 17:32

Image


BLUE COLLAR

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Paul Schrader (1978) | 8/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Des boulons récalcitrants, du métal malmené par des presses hydrauliques entourés d’ouvriers aux gestes robotiques, des vapeurs de peinture laissant planer dans l’air une vapeur enivrante nécessaire pour calmer des esprits au bout du rouleau, bienvenue dans le sombre climat dépressif typique des 70's. Aux manettes de cette critique très acide de la standardisation et de la place des syndicats dans sa mécanique parfaitement huilée, une plume intrépide à laquelle on doit de belles réussites du nouvel Hollywood (The yakuza, Taxi driver, Raging bull) qui, pour l’occasion, choisissait de mettre en images, pour la première fois, son histoire par ses propres moyens.

Au menu, une violente remise en question d'un american way of life qui profite à quelques hommes triés sur le volet au détriment d’un masse incalculable de travailleurs modestes. Ces derniers, malgré tous leurs efforts, ne peuvent joindre les deux bouts. Schrader met les pieds dans le plat sans se préoccuper du qu'en dira-t-on, les séquences marquantes s’enchaînent afin de caractériser très solidement les trois personnages qui déroulent son implacable propos. L’aînée du premier se ruine les gencives en se fabricant elle-même l’appareil dentaire que ses parents ne peuvent lui payer, la famille du second voit débarquer chez elle un agent du fisc leur réclamant l’équivalent de plusieurs mois de salaire pour avoir mis un peu de beurre dans les épinards quand ils le pouvaient. Quant au dernier, sans attache, vivant de petites combines, c’est un usurier qui le rappelle au monde réel lorsque ses dettes finissent par le rattraper. Le côté dépressif de Blue Collar se fait alors suffocant, la porte de sortie semble inatteignable. L’urgence de la situation aura rarement été aussi bien rendue. Impossible en tant que spectateur de ne pas s’attacher aux personnages au point d'épouser leurs agissements, même lorsqu’ils se font borderline.

Il faut dire que Schrader noircit tellement le trait (un peu trop par moment) qu’il ne peut en être autrement. On finit même par penser que le cambriolage que prépare les trois hommes n’est que justice, tant il insère avec véhémence dans son récit la corruption d’un organisme presque intouchable à l’époque : celui des syndicats.
Schrader s’aventure sur un terrain miné. Sans crainte aucune, il va même jusqu’à aborder la question raciale au sein des entreprises, qu’il dénonce jusqu’à la fin, sans toutefois la rendre simpliste. Il parvient en effet à trouver un subtil équilibre entre sous texte corrosif et divertissement innocent. En outre, son portrait est loin d’être manichéen, ce qui donne à Blue Collar sa force de persuasion : pour preuve le personnage de Zeke, qui incarne avec beaucoup de panache les tiraillements qui font que les hommes s’échangent sans cesse le pouvoir uniquement parce qu’ils souhaitent, au moins une fois, y goûter à leur tour.

Blue Collar fait l’effet d’un kisskool destructeur. Sous la bonne humeur qui introduit chaque personnage se dissimule des thématiques noires en diable. Montant tranquillement en puissance, par l’intermédiaire de séquences qui semblent, au premier coup d'oeil, banales, le film se finit dans un désespoir profond dès que Schrader leur donne du sens (la plus parlante étant la réunion syndicale prenant place au début du film, lors de laquelle Zeke prend la parole pour énoncer son indignation, qui prend un sens tout autre à la fin, lorsqu’il choisira de se laisser corrompre à son tour). Comme ce panneau indiquant le nombre de voitures construites dans l’usine qui ne cesse de s’incrémenter, même lorsque l’une des mains qui en assemblent les pièces meurt de façon brutale. Les hommes trépassent, le métal lui, continue son petit bonhomme de chemin, sans pleurer les pertes qu’il provoque.

Et pour conclure cette acide démonstration, la voix de la rébellion, celle qui jurait de défendre l’intérêt commun, avoue en fin de parcours, être elle-même prête à tout faire pour subvenir aux besoins de sa famille. Alors quand Zeke, la voix du peuple, troque tee-shirt usé pour chemise luxueuse et cigare, devenant l’homme qu’il ne pouvait supporter quelques mois auparavant, la boucle semble bouclée. Schrader conclut en reprenant l’une des plus belles punchlines de son film, pour résumer son propos de très belle façon : «They pit the lifers against the new boys, the old against the young, the black against the white - EVERYBODY to keep us in our place.*». Une sentence qui dérange, parce que derrière l’abus de la formule se cache un fond de vérité évident, qui même près de 40 ans plus tard, semble encore de circonstance.

*Ils montent les anciens contre les nouveaux, les vieux contre les jeunes, les noirs contre les blancs – TOUT LE MONDE pour que l’on reste à notre place
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Ven 17 Oct 2014, 18:51

Critique excellente :super: Je vois que tu n'as pas perdu de temps pour te lancer^^. Un bon petit film qui tape là où ça fait mal et qui mérite d'être un peu plus mis en avant.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 17 Oct 2014, 19:35

Et bien écoute, j'ai vu qu'il était à l'affiche de mon petit cinoche, du coup j'y suis allé cet aprem, motivé par ton avis ;)

Et franchement, voir un bon film des 70's au cinoche, ça fout la pêche !D
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Bullets Over Summer - 6,5/10

Messagepar osorojo » Ven 17 Oct 2014, 22:48

Image


BULLETS OVER SUMMER

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Wilson Yip (1999) | 6.5/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Un prétexte naît dans les 5 premières minutes, une tuerie sans concession où tout le monde, flics, vieux, jeunes mariés, passe l'arme à gauche sans tirer sa révérence. Deux flics absorbés par leur métier, un tueur implacable qui fait des cartons pour gagner sa vie, le contexte est posé. Lorsque les premiers prendront le cinglé en chasse, le cours de l’enquête les fera s'arrêter dans l’appartement d’une vieille dame, dont la caboche n’est plus de la première fraîcheur, qui les prendra pour les petits fils qu’elle ne voit pour ainsi dire plus jamais.

Dès lors, c’est l’occasion pour les deux représentants de la loi de mettre pied à terre, de déposer temporairement les armes pour tirer partie de quelques rencontres non planifiées. De situation en situation, Wilson Yip filme ces rencontres, imaginant les interactions qui peuvent se nouer entre des esprits qui n’étaient pas censés se rencontrer. Le résultat est un peu foutraque, bien troussé mais un peu volatile d'un point de vue narratif. Par contre, la belle performance de chaque acteur donne un réel intérêt à chaque petite scénette qui les met en scène, le temps que l’arrêt sur image qui les laisse vagabonder se termine. Puis le réel reprend ses droits, le tueur entre à nouveau en piste, pour un dernier ride meurtrier, qui s'annonce pour les protagonistes comme la fin d’un chemin trop tardivement pavé de bonnes intentions.

Bullets over summer est un film particulier. Dionnet le présente comme un neo polar HK teinté d’une influence «nouvelle vague». Je trouve la définition assez juste, car même si Yip garde les pieds sur terre, peu lui importe finalement l’histoire qu’il raconte, du moment que les hommes qui la peuplent ouvrent une porte vers leurs sentiments. Impalpable, troublant par moment, touchant à d’autres, Bullets Over Summer semble impalpable, difficile en tout cas à cerner. Sans avoir adhéré totalement au voyage que j'ai trouvé un peu long par moment, voir manqué sur la fin (le retournement de veste le plus rapide du monde), je sors de la séance impressionné par sa jolie singularité.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Ven 17 Oct 2014, 22:55

Je sais bien qu'on ne lutte pas contre un ressenti, mais t'es un peu radin là quand-même... :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Oct 2014, 23:00

Bah sa critique est belle et le charme assez unique de ce polar HK ne lui a pas échappé.

C'est un film qui gagne à être revu. J'aimerais que Wilson Yip revienne à ce style (et retravaille avec Donnie tant qu'à faire).
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 17 Oct 2014, 23:26

J'ai eu du mal à le noter, et j'ai le même sentiment que j'avais eu devant Juliet in love. J'apprécie le boulot, j'y vois les qualités mais je n'arrive pas à m'enthousiasmer, je reste un peu distant ^^ Comme tu dis angel, on ne combat son propre ressenti :)

Mais ce fut une jolie séance, je comprends qu'on aime le film beaucoup plus que moi, et Mark a eu bien raison de le proposer pour le challenge :super:
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